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Logé entre les appartements impériaux et la chambre du Trésor (Silberkammer) de la Hofbourg, le Musée retrace l’histoire de la légendaire et incomprise Impératrice Elisabeth. 300 objets, dont 280 originaux ayant appartenu à l’impératrice sont répartis dans 7 salles. La scénographie a été créée par Rolf Langenfass, célèbre décorateur de théâtre. L’artiste a choisi en toile de fond les poèmes d’Elisabeth et se concentre sur l’évolution d’une enfant insouciante, devenue une femme agitée, mélancolique et d’un abord difficile.

Enrichissement des collections. Au cours de cette année, plusieurs acquisitions seront exposées au Musée, afin de montrer au public de nouveau objets ayant appartenu à Elisabeth et de donner ainsi une image plus fidèle de ce que fut sa vie. En 2006, le Musée se rendit acquéreur de la collection Klauda plus grosses collection privée au monde consacrée à Sissi. 240 objets prirent le chemin du musée, dont la fameuse trousse à pharmacie de voyage, qui contient une seringue à cocaïne. A cette époque, la cocaïne était utilisée également à des fins thérapeutiques.

Cette fabuleuse collection permit au Musée de rentrer en possession d’objets très divers, comme une paire de chaussures portée par l’impératrice quand elle était enfant, une de ses dents de lait ou encore, un chapeau qu’elle porta en arrivant à Vienne.

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Certains de ces objets, trop fragiles, ne sont exposés qu’à des occasions exceptionnelles » explique Olivia Lichtscheidl, conservatrice en chef du Musée.

Exposition exceptionnelle avec des vêtements historiques.  L’exposition « Soie-Dentelle – Hermine » exige également des conditions de conservation strictes. « Malgré la technique moderne, l’exposition de textiles historiques reset la partie la plus difficile du travail d’un musée » explique la conservatrice. « Les pièces sont manipulées avec précaution et ceci exige une excellente coordination entre les participants. Sous peine d’être endommagés définitivement, ces textiles d’une valeur inestimable doivent être exposées dans une pièce à l’abri de la lumière ».

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L’exposition commence le 24 avril, jour anniversaire du mariage impérial, et se termine le 24 décembre, jour de l’anniversaire de Sissi. Elle est présentée dans deux pièces, et contient des vêtements jamais présentés au public auparavant. La « robe bleue » par exemple, mériterait, de part son histoire singulière, qu’une exposition lui soit entièrement consacrée.

En 2012, une boite de 55 cm de long, 48 cm de large et 13 cm de haut fut proposée à une vente aux enchères de Munich. La boîte n’était ni grande ni jolie et l’inscription « destinée au château de Seisenegg – Secrétariat de SAIR l’Archiduc Franz Salvator » ne laissait pas davantage présager que cette boite contenait un véritable trésor : à l’intérieur, se trouvait un magnifique ensemble ayant appartenu à l’impératrice Elisabeth, ensemble que tout le monde avait oublié et qui dormait depuis des dizaines d’années au château de Seisenegg (situé non loin d’Amstetten). La robe bleue est un chef d’œuvre provenant de la garde robe d’Elisabeth à Corfou. Ce deux-pièces est orné d’un dauphin brodé surmonté d’une couronne, comme tous les vêtements de l’impératrice destinés à Corfou. L’emblème était brodé au cou, un peu comme une étiquette d’aujourd’hui.

Cette découverte a également permis de rétablir une vérité historique longtemps ignorée : cette robe bleue fut portée par l’impératrice dans les années 1890, c’est à dire après la mort de l’Archiduc Rodolphe. Ce qui signifie que, contrairement à ce que l’on a longtemps cru, l’Impératrice ne s’est pas habillée qu’en noir après la mort de son fils. La robe bleue fut achetée par le musée en 2012 lors de la vente aux enchères organisée par la maison Hermann Historica. L’ensemble vient des possessions de son gendre, époux de sa dernière fille Marie-Valérie. A côté de la robe, la boîte contenait d’autres trésors et souvenirs de l’impératrice.

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L’exposition présente une deuxième robe de Sissi provenant de Corfou. Le public peut également voir d’autres objets ayant appartenu à l’Impératrice, comme des guêtres, des chaussures, un ensemble de trois pièces en hermine ou encore une petite veste. Ces objets ont été soigneusement restaurés et seront présentés au public uniquement pendant la durée de l’exposition.

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