La princesse Stéphanie de Monaco a lancé la campagne de communication « I=I », destinée à changer le regard du public sur la transmissibilité du virus du Sida. (merci à Marie Françoise)
Stéphanie de Monaco lance la campagne « I=I »
41 Comments
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5 décembre 2018 @ 08:49
Et ….quelle est la signification ??
5 décembre 2018 @ 14:56
Il suffit de lire l’affiche où c’est écrit en toutes lettres:
indétectable = intransmissible (pense-t-on)
Eh bien, non ! Donc, faites-vous tester !
5 décembre 2018 @ 14:58
Indétectable = Intransmissible ??? euh !
Indétectable (si pas détecté donc, c’est transmissible pour moi !) s’il y avait eu un point d’interrogation éventuellement…
Donc je me teste ok, mais clair comme message
Mauvaise très mauvaise communication (pour moi)
5 décembre 2018 @ 15:53
I = I signifie Indétectable = Intransmissible …
et donc que, si vous êtes soigné, que vous prenez régulièrement votre tri-thérapie, et que votre charge virale est indétectable, vous n’êtes pas contaminant .
5 décembre 2018 @ 16:08
C’est écrit Indétectable = Intransmissible ……I=I
5 décembre 2018 @ 18:02
Suivant la page Facebook de Fight Aids l’association de la Princesse Stéphanie.
Samedi 1er décembre à l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le sida Lancement de la « Campagne I=I » Indétectable = Intransmissible.
Cette campagne de communication a pour but de changer le regard du public sur la transmissibilité du VIH.
Les personnes séropositives qui suivent un Traitement Anti-Rétroviral quotidiennement, conformément à une prescription médicale, et qui atteignent et maintiennent une charge virale indétectable, n’ont aucun risque de transmettre sexuellement le virus à un partenaire séronégatif.
5 décembre 2018 @ 22:36
La réponse est dans cette vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=5xD-9PQfYVU
5 décembre 2018 @ 09:47
Belle personne que Stéphanie, fidèle à ses convictions.
5 décembre 2018 @ 11:24
dans cette famille je demande’la benjamine » toujours discrète et efficace Bravo!
5 décembre 2018 @ 12:56
Logo pas très clair…
5 décembre 2018 @ 14:32
C’est du monégasque !
5 décembre 2018 @ 13:12
Une princesse discrète mais très efficace et très impliquée pour cette cause!
Elle a tout mon respect!
ml
5 décembre 2018 @ 14:59
Indétectable = intransmissible
Une personne porteuse du VIH, qui prend son traitement de façon observante a une charge virale indétectable donc ne peut pas transmettre le VIH.
5 décembre 2018 @ 16:55
C’est bien elle la plus sympa et la plus vraie comme quoi sa jeunesse un peu mouvementée en a fait néanmoins une belle personne d’âme et de coeur. Merci Madame
5 décembre 2018 @ 17:05
Indétectable = Intransmissible
C est le message cette année mais il faut quand même se faire dépister
5 décembre 2018 @ 17:50
Quelle ressemblance avec sa grande sœur !!!
Le rouge vous va bien chère Princesse … et le sourire aussi !!!
5 décembre 2018 @ 18:14
Bravo à la Princesse Stéphanie pour cet engagement sans faille envers le Sida, toute en discrétion..
Tous les ans le 1 décembre, un moment émouvant, le déploiement des courtepointes en hommage aux personnes décédées dans l’année du sida.
5 décembre 2018 @ 20:03
La princesse Stéphanie reste fidèle à ses convictions et très impliquée dans les problèmes actuels. Je l’adore !
5 décembre 2018 @ 20:53
Et encore des milliers de nouveaux cas en France !
Prévention ?
6 décembre 2018 @ 11:25
Cette campagne au nom ésotérique, comment voudrait-elle que le public regarde la transmissibilité du virus du Sida ? Comme un effet de la pluie, du soleil , des nuages ? Comme un effet de la brise qui passe ? Comme la fatalité d’un microbe qui croise dans l’air autour de vous ?
Tant que ces campagnes ne diront pas clairement que le SIDA, ça se contracte essentiellement par la baise à-tout-va n’importe comment et avec n’importe qui , ou par les seringues à drogue contaminées, elles seront mensongères par omission. Et donc lourdement coupables. ( Sauf en ce qui concernait jadis les hémophiles, et les enfants contaminés par leurs parents, bien sûr).
Je sais, je sais, ce que j’écris là n’est pas politiquement correct, pas du tout dans l’air du temps, pas du tout dans l’optique généralisée du sexe comme valeur absolue de liberté, etc. Et il ne faut surtout pas le dire, surtout pas l’écrire, surtout pas soulever la question, sauf à être ipso facto illico presto être qualifié de ringard, de mal-baisé(e), et autres amabilités aussi niaises qu’idiotes. M’en fiche.
Ce que j’écris n’est pas qu’une opinion. C’est un constat.
Parce que, n’est-ce pas, il faut pouvoir continuer à baiser à tire-larigot surtout sans y mettre une once de retenue, et de réflexion encore moins ; d’amour, on n’en parle même pas. On parle juste d’exercice gymnique physique qui, parait-il, serait le nec plus ultra de l’épanouissement humain et l’acmé de l’humanité autoproclamée évoluée. Et puis, ayant joui , ou prétendu jouir, il s’agit ensuite d’attendrir les chaumières sur les conséquences de vos parties de pattes en l’air et autres partouzes à participants indéterminés.
Ben voyons.
Alors, à quand une vraie campagne, qui parlera clair, et dira les vraies causes de la propagation de cette saloperie de fléau ?
6 décembre 2018 @ 15:06
Ohlala, Leonor, le franc-parler c’est bien, mais parfois il faudrait que vous évitiez d’être aussi crue, aussi vulgaire, aussi cash …
Et je vous assure, je ne suis pas grenouille de bénitier !!!
On peut écrire, on peut dire, on peut parler, mais il faut savoir aussi le faire avec élégance et parcimonie.
7 décembre 2018 @ 16:26
Oh oui Baïa, elle est de plus en plus grossière et pas seulement là…elle s’était « calmée » mais lorsque l’armée, le sida et autres Tessy reviennent comme sujets de coms, c’est le déchainement…
Chassez le naturel…! mais gardons nos gros sabots…
6 décembre 2018 @ 17:11
Ben écoute,Léo ma douce,t’as le mérite de mettre des mots sur les choses,je ne vais pas t’en vouloir pour ça ;’))♡.
6 décembre 2018 @ 19:37
Ceci dit, ma Léo, qui peut prétendre savoir savoir ce qu’il y a dans les coeurs et l’esprit de ceux qui unissent leur corps?Beaucoup d’histoires d’amour réelles se révèlent et s’épanouissent dans la découverte de l’autre,corps et âme. ..l’attirance sincère, même si elle se révèle »après coup »,sans lendemain, n’en est pas moins une des plus belles expériences humaines…pour ma part et dans mon souvenir,celles que j’ai vécu sont les plus précieuses pages de mon histoire et je n’en renierai jamais aucune…enfin, si,tiens. ..à y repenser:Juste une! ;-)).
6 décembre 2018 @ 23:52
Leonor, comme dans tout, la nuance n’est pas superflue. Tous les gens contaminés ne mènent pas obligatoirement des vies dissolues de partouzeurs. Vous pouvez être sage comme une image mais avoir un conjoint qui mène sa vie et vous contamine. C’est arrivé à la sœur d’un ami, malheureusement elle en est morte en 94. Il faut aussi tenir compte du cas des seniors de plus en plus nombreux à vouloir simplement refaire leur vie après un veuvage ou un divorce et qui ne se sentent concernés ni par la maladie, ni par les rapports protégés. Or il arrive qu’une seule relation suffise. Je regrette donc que votre post soit trop caricatural et excessif pour servir la cause de ceux qui luttent pour une meilleure prévention.
7 décembre 2018 @ 16:32
Commentaire oh combien si juste.
Vous faîtes bien Corsica de parler des seniors qui refont leur vie. J’ai une cousine (68 ans) qui lorsque j’ai abordé le sujet avec elle m’a regardée comme si je m’adressais à une prostituée…j’ai insisté et elle m’a répondu qu’elle « sentais » les hommes sérieux ou pas…je précise qu’elle était cadre supérieur. Que faire ? que dire de plus? Suis étonnée que l’on aborde si peu ces cas de figure très courants à notre époque.
8 décembre 2018 @ 15:05
mariejeanne, votre cousine est l’exemple parfait du travail énorme de prévention qu’il va falloir faire pour cette tranche d’âge qui représente quand même 20% des nouvelles contaminations. C’est en pensant qu’un homme « sérieux » ou une femme « comme il faut » ne peuvent être porteurs que l’on se retrouve avec des gens infectés qui, ne se pensant pas à risques, (après tout ils sont hétérosexuels et n’ont pas eu des tas de partenaires), ne se protègent pas et ne se font pas dépistés. Résultat des courses : le contrôle thérapeutique précoce de la charge virale est impossible et les gens sont découverts alors que l’infection au VIH s’est transformée en SIDA.
11 décembre 2018 @ 15:33
Corsica, Muscate, Mariejeanne, Lola :
il n’y a pas de nuances à apporter quand il s’agit de vie et de mort, et d’honnêteté avec le ou les partenaires.
J’ai trop assisté de sidéiques en fin de vie , contaminés de par leur mode de vie et par la malhonnêteté de leurs partenaires quels qu’ils soient, jeunes, vieux, maris, épouses, et n’importe qui d’autre, pour pouvoir avoir encore l’ombre d’une indulgence vis-à-vis des discours lénifiants et par là-même trompeurs.
Ces discours-là ne sont pas de la prévention. Tant qu’on ne se décidera pas à appeler un chat un chat , l’illusion d’innocuité , assassine, perdurera.
8 décembre 2018 @ 02:14
Vous avez de la chance de ne pas être face à moi !
11 décembre 2018 @ 15:20
Mais ce serait un formidable plaisir pour moi, Philippe. ;-)
11 décembre 2018 @ 15:35
Croyez bien que tout le plaisir serait pour moi.
Quand est-ce que vous m’accompagnez au prochain enterrement ?
6 décembre 2018 @ 15:44
Je remercie les personnes de ce site qui ont expliqué de manière claire l’énoncé de cette affiche qui, j’avoue ne m’avait pas tout de suite sauté aux yeux.
6 décembre 2018 @ 15:45
C’est vraiment son cheval de bataille et on ne va pas lui reprocher , mais il y a aussi d’autres causes à défendre quand on est / nait princesse et Elle a largement le temps pour …
6 décembre 2018 @ 16:03
Alors baise à tout va … oui et non . Mais c’est monnaie courante , nous sommes d’accord. N’oublions pas malgré tout que certains et certaines ont contracté malheureusement cette maladie en ayant un rapport non protégé une fois avec un amoureux ( pas forcement amoureux d’un soir . Ils ont fait aveuglement confiance ) . J’y ai échappé mais cela aurait pu m’arriver . J’avais 18 ans , j’aimais un garçon prétendu serieux , il voulait que je lui fasse confiance sauf que ce garçon avait eu plusieurs relations avant …. A 18 ans , a-t-on la maturité d’une femme de 30 ou 40 ans ? Et l’expérience de la vie ? Le recul ? Non . Donc je ne peux pas être aussi catégorique que vous . Il faut que les campagnes de preventions continuent . Et surtout pas que cette maladie soit banalisée . Le SIDA , ce n’est pas un rhume . Effectivement , les personnes contaminées vivent mieux qu’il y a 20 ans grâce aux anti viraux , à la trithérapie qu’elles doivent prendre chaque jour sans jamais oublier mais parle t on des effets secondaires ? Non
6 décembre 2018 @ 17:17
Léonor je vous remercie d’être la seule à dire la vérité crue .
6 décembre 2018 @ 22:28
Léonor, j’apprécie votre message un peu abrupt mais tellement vrai. La liberté sexuelle a eu le vent en poupe mais il y a malheureusement de grosses conséquences !!
7 décembre 2018 @ 15:32
Je ne me serais pas vue épouser un homme auquel mon corps n’aurait pas goûté avant.
On sait ce qu’on doit faire pour se préserver au mieux, la liberté sexuelle ne signifie pas la dépravation.
7 décembre 2018 @ 16:34
La vérité de Corsica (médecin) m’apparait comme plus proche des réalités vraies et surtout beaucoup plus nuancées…
10 décembre 2018 @ 16:05
Ce n’est pas la profession qui vous met près des réalités mais le coeur ,Corsica n’en manque pas mais nous connaissons tous des médecins dont les idées intégristes sans nuances sont des repoussoirs .
11 décembre 2018 @ 15:58
Devant un lit de mort, Lola, il n’y a pas de nuances.
11 décembre 2018 @ 17:46
Faut-il informer ou non son ou ses partenaire(s), avant ou après rapport, qu’on est porteur du VIH ?
Un minimum d’honnêteté face à l’autre devrait faire répondre oui à cette question. De préférence » avant » .
Or, tous les soignants, chercheurs , etc, savent que ce n’est pas le cas (cf. Marie Suzan-Monti, chercheur en sciences sociales , membre du CNS). Par peur d »essuyer un refus, de se voir planté là, ou d’avouer un écart conjugal; toutes bonnes ou mauvaises raisons, mais qui ont le même résultat , à savoir impliquer autrui , sans le prévenir.
Ce qui en l’occurrence revient ni plus ni moins à une mise en danger d’autrui, concept juridique.
Or, l’efficacité des traitements actuels, pris à temps, pour quelqu’un qui SE SAIT contaminé, est suffisante pour que la personne n’ait » quasiment » plus guère de risque de transmettre le VIH. Mille fois tant mieux.
MAIS
1. on appréciera le » quasiment » ;
2. les études ( cf. infra, rapport CSA) montrent que , du fait en partie de l’actuelle quasi-invisibilité et faible transmissibilité du virus , nombre de porteurs se dispensent d’avertir leurs partenaires de leur état , avant ou après les rapports.
Partenaires qui n’ont donc aucune chance d’ être testés et dépistés à temps, en cas de contamination malgré tout.
En Suède, la loi oblige un médecin à informer les partenaires du séropositif qu’il vient de diagnostiquer ( comment fait-il pour ce faire, le médecin, je ne sais). Méthode coercitive, mais protectrice d’autrui.
En France, il n’existe aucune obligation spécifique légale à ce sujet. Liberté de contaminer.
Cependant, le CNS ( Conseil National du Sida), s’est penché sur la question de l’information des partenaires – preuve que c’est un problème – et a produit sur la question un rapport consistant et fort intéressant.
Cf. https://cns.sante.fr/wp-content/uploads/2018/03/2018-02-15_avi_fr_depistage.pdf
Titre : Avis suivi de recommandations sur la notification formalisée aux partenaires, adopté par le CNS le 15 février 2018.
Où l’on voit que les partenaires, occasionnels ou même habituels ne sont souvent PAS informés par le porteur du virus; que nombre de séropositifs s’ignorent et continuent donc à propager l’épidémie.
Il y est préconisé entre autres qu’à tout nouveau diagnostiqué soit proposée de façon systématique une aide pour les inciter à informer leurs partenaires . » Mais rien ne devra être imposé à la personne » ( Marie Suzan-Monti).
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Information du partenaire préconisée, donc – voilà qui est bien – mais pas obligatoire – voilà qui l’est moins.
Juridiquement, ça s’apparente à de la non-assistance à personne en danger, voir à de la mise en danger d’autrui.
Sous prétexte de ménager la liberté de l’un, on laisse obérer le droit à la santé et à la vie de l’autre.
Evidemment, si le partenaire d’un soir est réifié ( chosifié), simple sex toy, on peut s’en fiche : c’est tout dire.
Et quid de l’honnêteté ( on ne songe même pas à parler de sens moral) dans une relation , que l’un des deux espère peut-être de personne à personne , et non de chose à chose ? = Je me sers de toi, et après, crève si tu veux, c’est pas mon problème.
Dans ces conditions, l’affiche de cette nouvelle campagne que soutient Stéphanie de Monaco est à double tranchant, l’un infiniment plus acéré que l’autre :
Si, certes, il y écrit » Je me teste » – but, on veut l’espérer, de l’opération -, on y lit surtout, illustration à l’appui, « INDETECTABLE » et » INTRANSMISSIBLE ».
Le moins qu’on puisse dire est que le message prête à confusion :
Indétectable ? Chic, chic, je peux y aller comme je veux, pas la peine de dire quoi que ce soit, personne ne peut savoir que je suis porteur, allons-y gaîment.
Intransmissible ? Chic, chic, je n’ai » guère de risques » de transmettre, donc, allons-y gaîment. De toute façon, le risque, petit ou grand, est pour l’autre.
Voir le » quasiment ».
C’est inciter les gens à jouer à la roulette russe.
Et, qui convaincra-t-on de se faire tester , alors qu’il est seriné dans le même temps que le virus serait intransmissible ( car indétectable ) ?
On joue gros jeu, là.
L’intention est peut-être bonne ( prévention).
Mais cette campagne , avec cette affiche, est techniquement mauvaise. Contradictions à tous les étages, et confusion dans le message visuel et sémantique délivré. Tout ce qu’il faut pour embrouiller les gens , et pire, en conforter bon nombre dans leurs comportements d’irresponsabilité constatés ( cf. CNS ).
Au-delà du point précis, de l’information des partenaires, et de l’incitation, même mal faite, à se faire tester, je dis, répète et maintiens , y compris contre tous les hurlements de la bien-pensance actuelle, que la diffusion du sida est d’abord une question de comportement délibéré des gens, hormis les victimes collatérales non-consentantes que sont les enfants et/ ou les conjoints trompés etc.
Et que, tant qu’on n’aura pas le courage d’affirmer cette vérité-là haut et fort , on passera à côté de l’essentiel en matière de prévention.