Cette toile d’Hector Viger est présentée dans l’exposition « Eugène de Beauharnais, un prince européen » jusqu’au 9 janvier 2023 au Château de Malmaison.
Toile d’Hector Viger
16 Comments
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18 décembre 2022 @ 07:59
Il est étrange de voir l’impératrice Joséphine en tenue de dame du XVIIIe. Elle même sera détenue peu de temps après et ne devra son salut qu’à la chute de Robespierre.
Il me semble qu’Alexandre de Beauharnais a été détenu aux Carmes, comme elle, et non au Luxembourg.
18 décembre 2022 @ 09:45
Une dénonciation avait provoqué l’arrestation de « la nommée Beauharnais, femme du ci-devant général, rue Dominique, 953 ». Elle avait été conduite à la prison des Carmes installée dans le monastère des Carmes. Joséphine et son mari tentèrent, chacun de son côté, de réunir des certificats de civisme. Le 4 thermidor, Alexandre est transféré à la Conciergerie, il sait que c’est la fin. En passant devant Mme de Custine, il lui tend comme présent un talisman monté en bague qu’il portait toujours à son doigt. Le lendemain (23 juillet) il est décapité.
J’ai vu l’exposition « Eugène de Beauharnais, un prince européen » au château de Beaupréau (situé près du centre-ville de Rueil-Malmaison) : remarquable restauration de ce château après vingt ans de travaux et magnifique exposition : mobilier prêté par l’hôtel de Beauharnais, bijoux par la cour de Suède et nombreux tableaux.
18 décembre 2022 @ 16:26
Joséphine se trouvait dans la même cellule que la future Mme Tussaud.
Marie Grosholtz avait été arrêtée pour suspicion de sympathies royalistes. De 1780 à 1788, elle avait vécu à la cour de Versailles pour enseigner les arts à Madame Elisabeth.
18 décembre 2022 @ 10:45
On croit généralement que le général Alexandre de Beauharnais a été éxécuté sous la terreur parce que noble. En réalité il fut accusé de traitrise parce qu’il aurait ouvert une ville d’Allemagne tenue par les Français .
19 décembre 2022 @ 10:28
Chère Kalistea, j’ignorais cela. Quelle ville avait-il fondée en Allemagne ?
A part cela, le Tribunal révolutionnaire accusait n’importe qui de n’importe quoi, n’est-ce pas ? Il suffisait, par ailleurs, qu’une femme de chambre ou un aubergiste se signe en voyant passer une charrette de condamnés et, hop la, à la guillotine !
Je ne sais pas si vous connaissez le cimetière de Picpus (12e arrondissement) et ses fosses communes ? Les Carmélites de Compiègne y ont été jetées. Ainsi qu’une autre religieuse, Victoire de Saint-Luc. Avant de monter à l’échafaud, elle avait dit à ses parents : « Vous m’avez appris à vivre, je vais vous apprendre à mourir ».
18 décembre 2022 @ 13:08
Pourquoi fut il emprisonné puis exécuter ?
20 décembre 2022 @ 11:27
Chère Mayg , il fut accusé de traitrise pour avoir mal défendu la ville e Mayence que les Français avaient prise.Joséphine fut emprisonnée car elle était son épouse (bien que séparée). Elle dut son salut au général Hoche .
Passiflore merci pour vos anecdotes .
18 décembre 2022 @ 14:06
La Révolution et les décapitations …
Dire qu’on a osé faire fêter en France le bicentenaire de la Révolution, en passant sous silence , dans les manifestations officielles les horreurs perpétrées .
Mais oui, mais oui, je sais bien que les Lumières ne voulaient pas de mal, bien au contraire, et que des changements étaient nécessaires et ont été accomplis.
Cela suffit-il à justifier les montagnes de têtes coupées et autres atrocités ?
18 décembre 2022 @ 14:36
A une émission TV tout dernièrement, TLMVPSP sur la 2, un candidat « au défi » se doit de répondre à un sujet qui est choisi par celui qui possède le fauteuil Pas de bol pour lui, le candidat : qui se retrouve avec Josephine de Beauharnais.
Aucune réponse de bonne pour lui… Score nul. Elle aurait été la grand mère du roi Louis Philippe. Elle habiteait à Marly le Roi. Son fils se prénomme Joachim. ne sait pas (le candidat) que son petit-fils est le futur Napoléon III, (je ne me rappelle plus la réponse qui était faite ici). Et que la rose était sa fleur préférée..
J’ai eu un rosier baptisé par la future Impératrice, « Cuisse de nymphe émue » qui ne fait qu’une explosion de roses en juin, juillet… et son prénom vient de l’impératrice en personne. Ce que je sais surtout, c’est que ce rosier est ancien, il est beau, et très parfumé… Un des premiers que j’ai eu. IL y avait pour ce malheureux candidat, deux autres questions, auxquelles il n’a pas sû répondre.
Un zéro pointé… je me mordais les lèvres, navrée de tant d’ignorance, mais bon, les hommes souvent ne s’intéressent pas à l’Histoire… Hormis certains ici sur NR.
19 décembre 2022 @ 05:32
ce malheureux candidat, ne savait pas que l’emblème Impérial était l’abeille. Il donna réponse : Fleur de Lys… pauvre Joséphine elle se trouvait complètement « inconnue » et je pense que le niveau de culture de notre Histoire est bien dégradé. Hélas.
19 décembre 2022 @ 11:10
» “Cuisse de nymphe émue”, c’était la dénomination alors d’une teinte , Benoîte.
Très suggestive, la dénomination, je vous l’accorde.
Quoique je ne sache pas si cette locution a été inventée par Joséphine de Beauharnais. Il me semblait que le terme existait déjà auparavant, fin XVIIIe siècle. A vérifier.
18 décembre 2022 @ 17:33
On trouve aussi de Jean-Louis-Victor Viger du Vigneau dit Hector Viger : La toilette avant le sacre. Marseille, musée des Beaux Arts.
19 décembre 2022 @ 09:56
En 1863, une riche Anglaise commanda à Hector Viger (1819-1879) un portrait de Joséphine impératrice et celui de la reine Hortense accompagnée de son troisième fils. L’artiste entreprit, alors, d’étudier leur histoire et se prit de passion pour le Consulat et l’Empire, qu’il voulut faire revivre sous l’angle de l’intimité. L’Impératrice Eugénie l’autorisa à loger à la Malmaison. Il a peint un certain nombre de portraits de l’impératrice (vêtue selon la mode 1er Empire) dont le plus connu est « L’impératrice Joséphine reçoit à la Malmaison la visite du Tsar Alexandre Ier ».
19 décembre 2022 @ 10:29
C’était donc un peintre de cour, s’il logeait à la Malmaison. Eh bien ça se voit.
19 décembre 2022 @ 02:23
Je n’aime pas les oeuvres de ce peintre, ça fait chromo.
20 décembre 2022 @ 11:29
Ce peintre saisissait bien la ressemblance dit-on.