
Fondé en 1825, le
Cadre Noir incarne l’excellence de l’équitation de tradition française, reconnue depuis 2011 par l’UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
À Saumur, dans les écuries où résonne encore le pas feutré des chevaux de prestige, se perpétue un savoir-faire transmis de génération en génération.
Les écuyers du Cadre Noir — en habit noir et gants blancs — ne sont pas de simples cavaliers : ce sont les gardiens d’un art, d’une élégance et d’une discipline qui allient science, beauté et émotion.
Dans son nouvel ouvrage, Guillaume Picon, historien d’art, retrace avec précision et sensibilité deux siècles d’histoire équestre. Illustré de photographies somptueuses et de documents d’archives inédits, « Le Cadre Noir » plonge le lecteur au cœur de cette institution unique, née de la cavalerie militaire et devenue aujourd’hui l’un des plus prestigieux symboles du raffinement à la française.

Le livre montre comment le Cadre Noir a su traverser les époques sans jamais perdre son âme : du sabre à la selle, de la manœuvre militaire au gala équestre, de la guerre à la grâce. Ses écuyers, véritables artistes du mouvement, continuent d’incarner un idéal de maîtrise, d’équilibre et d’harmonie entre l’homme et le cheval.
À travers ses pages, Guillaume Picon rend hommage à ces cavaliers-poètes qui, depuis deux siècles, font rayonner l’art équestre français dans le monde entier. (merci à Bertrand Meyer)
« Le Cadre Noir. Deux cents ans d’Histoire, Guillaume Picon, Gallimard, 2025
27 octobre 2025 @ 06:41
Et tout ces hommages sans trop se préoccuper du bien-être animal et surtout de figures et postures imposées qui n’ont rien de naturel et qui m’avaient laissé une très mauvaise impression lors d’un spectacle et beaucoup de tristesse pour ces splendides chevaux.
30 octobre 2025 @ 17:13
Je ne peux absolument pas vous laisser dire cela, c’est une contre vérité. Mon amour des animaux ne peut être mis en doute sur ce site, et si je défends ce temple de l’Art équestre c’est parce que je le connais bien. Le Cadre noir est très attentif au bien être des athlètes de haut niveau que sont ses chevaux. Le cheval est un animal grégaire, l’osmose entre cavalier/cheval doit être sans faille, la complicité prime sur tout. J’ai vu pleurer à chaudes larmes des grands gaillards la réforme venue. Ils sont vendus à des clubs ou des particuliers triés sur le volets, le but étant de leur offrir une belle retraite. On ne peut pas en dire autant des chevaux de courses hélas!
1 novembre 2025 @ 13:09
Oui !
Les figures de haute école évoquées à charge sont d’ailleurs selon certains une sorte de ritualisation d’attitudes naturelles ; leur première justification était la tactique militaire pour permettre à un cavalier de se débarrasser des fantassins.
31 octobre 2025 @ 11:45
** VoleT
27 octobre 2025 @ 07:03
Je l’aurais pensé plus âgé, né sous l’ancien régime.
27 octobre 2025 @ 08:52
J y suis allée il y a fort longtemps et je me souviens toujours du spectacle magnifique de l art équestre du Cadre Noir de Saumur. Que ce savoir faire et être français se perpétue le plus longtemps possible
27 octobre 2025 @ 10:24
Sur une ordonnance de Charles X, le 10 mars 1825, l’École d’instruction des troupes à cheval de Versailles, qui avait été créée par Louis XVIII, est transférée à Saumur et devient l’École royale de cavalerie. Le général Oudinot est nommé à la tête de l’école. Le premier Carrousel a lieu en 1823, en l’honneur de la duchesse de Berry, passionnée d’équitation.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le Manège se déplace, d’abord, en zone libre, à Montauban, en août 1940. Lors de l’armistice, l’École de cavalerie est installée à Tarbes. Fin 1942, le Manège déménage à Fontainebleau et devient une école nationale d’équitation sous tutelle du Commissariat aux Sports.
Le Manège ne retrouve Saumur qu’en 1945 et prend place au cœur de la nouvelle École d’Application de l’Arme Blindée et de la Cavalerie (EAABC) du Manège (d’après le site d’Equipedia)
27 octobre 2025 @ 11:19
Tres intéressant !
A part l’équitation britannique mondialement connue, nous avons une certaine fierté avec notre ‘ Cadre noir ‘ ! Cocorico !!!
27 octobre 2025 @ 11:22
Les cadets de Saumur sont les 800 élèves officiers de l’Ecole de cavalerie et de train qui se sont battus contre les Allemands, les 19 et 20 juin 1940, pour défendre les ponts sur la Loire.
27 octobre 2025 @ 13:35
Magnifique!
28 octobre 2025 @ 07:27
Magnifique en effet !
28 octobre 2025 @ 11:44
J’adore le Cadre Noir de Saumur que j’ai vu plusieurs fois en représentations et j’achèterai ce livre, comme je l’ai fait pour la Garde Républicaine.
30 octobre 2025 @ 17:17
Danielle, pensez vous que l’homme soit la plus belle conquête de ce noble animal, moi pas.