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Sur la promenades des Anglais, c’est le palace mythique par excellence. Montserrat Caballe, la princesse Margaret ou Rudolf Noureev ne juraient que par lui.

Le charme commence par trois concierges en tenue à la française, bleue à parements rouge dans un décor de moulures à l’or fin. La statue du duc de Berry est bien en place sur son socle de marbre face à la mer. Les draperies de fenêtres en soie de Tassinari sont retenues par leurs embrasses comme à Versailles.

NEGRESCO SALON

Partout des lustres de cristal dont celui de cinq mètres de haut qui orne le Salon Royal, un peu plus de quatre cents mètres carrés sous la verrière réalisée par Gustave Eiffel. Autre caractéristique du salon : un gigantesque tapis de la Savonnerie. Le Bar anglais est en boiseries de noyer avec une galerie en mezzanine. L’ascenseur est un boudoir de velours cramoisi avec banquette capitonnée.

Très prisé par les Américains, la suite qui reconstitue la chambre de la Malmaison de Joséphine. Cet hôtel a été l’objet de tous les soins de Jeanne Augier et est parsemé d’oeuvres d’art et de sculptures.

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Pour la petite histoire, Monsieur Negresco est un Roumain qui créa cet établissement en 1913. Il fut cependant transformé en hôpital durant la Grande Guerre. En 1918, la superbe clientèle avait disparu et Negresco fut ruiné et finit par le revendre.

Le plus étonnant dans ce palace, ce sont les toilettes. Elles reconstituent un bivouac de campagne de Napoléon. (Merci à Bertrand Meyer)