Lorsque le roi Ferdinand I des Deux-Siciles (1751-1825) s’est installé à Palerme, le nouveau personnel du palais recruté directement sur place introduisit une culture gastronomique différente de celle de la Cour jusqu’alors à Naples.

La cuisine de tradition napolitaine (avec une utilisation intensive de raviolis, gnocchis, macaronis all’omodoros, vermicelles au beurre, tagliolini, maccheronis aux saucisses, lasagne …) subit l’influence de la cuisine sicilienne, notamment dans les préparations des poissons et dans l’utilisation des épices.

Les pignons de pin, les câpres, le poivre, les raisins et la cannelle ont été introduits.

A la Cour, les pâtes faisaient partie des menus. On avait acheté en 1796 des machines pour fabriquer des macaronis.

Lorsque le roi était à Caserte, il aimait particulièrement les plats de faisans

A Caserte, on comptait un élevagede lièvres, des poules, des paons, des bécasses ou encore des canards.

En ce qui concerne les poissons, le roi Ferdinand appréciait particulièrement les poissons d’eau douce comme la truite. Le souverain fit installer un élevage d’huîtres venues de Tarente.

L’espadon était son péché mignon. On le laissait suspendu un certain temps avant de le griller en fines tranches avec huile et citron. (Merci à Alberto)