9 février 1961, le comte et la comtesse de Paris assistent à Cherchell en Algérie à la présentation de la nouvelle promotion de l’école des officiers « prince François » nommée en l’honneur de leur défunt fils le prince François tué en mission en 1960. (merci à Philippe Gain d’Enquin)
Charles
16 août 2015 @ 06:57
Merci Philippe
Très émouvante cérémonie en l’honneur et en mémoire du prince François de France, un prince courageux mort pour la France.
Robespierre
16 août 2015 @ 09:19
Toutes les cérémonies en l’honneur des jeunes gens morts pour la France sont émouvantes. Et tous ces jeunes gens étaient courageux, pas seulement ceux qui ont du sang bleu.
limaya
16 août 2015 @ 10:24
bien dit Robespierre , sans oublier ceux qui ont eu la chance d’en revenir mais déphasés et traumatisés pendant des décennies après les horreurs qu’ils avaient vues et certains endurées
aubert
17 août 2015 @ 13:06
voila peut-être la raison de l’acrimonie que Damien, toujours très inspiré, constate chez moi.!!
Baia
16 août 2015 @ 10:56
Tellement vrai !
Mayg
16 août 2015 @ 12:45
Entièrement d’accord avec vous Robespierre.
Lucie B.
16 août 2015 @ 18:58
Oui sans doute plus de 25000 morts, appelés ou militaires de carrière et tous ont le droit que l’on se souvienne d’eux et qu’on les honore ! Sans compter les harkis qui n’ont eu et n’ont droit à rien…
qiou
17 août 2015 @ 18:46
Ah Lucie B, merci de penser à eux. Là nous avons été au dessous de tout!
Gérard
16 août 2015 @ 21:49
Bien sûr Robespierre mais c’est un peu le sujet du blog les royautés.
Philippe gaind'enquin
17 août 2015 @ 11:52
A enfoncer de bien petites portes ouvertes, vous n’honorez ni les uns ni les autres tant votre mépris (oh combien hypocritement neutre et consensuel; j’en conviens !) pour « la minorité » visée, exsude et porte atteinte à celles et ceux (dont je m’honore d’être) pour qui la vie de X, Y, ou Z, est précieuse et la mort à la fleur ou non de l’âge, est une tragédie. Vous insultez, vous croyant fin, l’ensemble des familles victimes des guerres (qu’elles n’ont pas sollicitées) et du trépas de l’un ou l’autre des leurs. Madame, Monsieur, Serviteur!
Corsica
18 août 2015 @ 12:12
Philippe gaind´enquin, je ne comprends pas votre colère contre Robespierre . Dans son commentaire, je n’ai lu ni mépris, ni insulte mais juste une réalité : toutes les victimes n’étaient pas de sang bleu et toutes ont fait preuve de courage . Je finirai en vous disant que ma famille faisant partie de celles qui ont perdu un être cher, je ne me suis pas sentie insultée mais chacun a le droit à ses propres interprétations .
Philippe gaind'enquin
19 août 2015 @ 07:54
A sujet sensible, réaction hypersensible sans nul doute et votre analyse m’incite à reconnaître que vous avez raison. Merci à vous de m’inciter à la repentance. Bonne journée à vous, PGE
Robespierre
19 août 2015 @ 08:34
Merci Corsica, vous avez tout compris. Dans mon entourage aussi il y a eu un décès dû à la guerre d’Algérie.
Francine du Canada
19 août 2015 @ 19:48
Merci pour le « Madame » car j’avoues que ce n’est pas le commentaire d’un « gentilhomme » ça! FdC
jo de st vic
16 août 2015 @ 07:56
Comme de nombreux jeunes appelés …
MIKA
16 août 2015 @ 08:31
Cette guerre d’Algerie…. Dont les plaies ne se sont jamais vraiment refermées.
On le ressent encore aujourd’hui des que cela devient un sujet de discussion …
Gustave de Montréal
16 août 2015 @ 11:52
1961 n’était-ce pas l’époque de la terrible guerre dans ce pays ?
limaya
17 août 2015 @ 16:31
Oui Gustave , 1er novembre 1954 ( la Toussaint rouge ) au 19 Mars 1962 (les accords d’Evian)
limaya
18 août 2015 @ 07:41
Cette guerre d’Algérie je l’ai vécue de A jusqu’à Z dans les détails et dans l’horreur …toujours présente des années après dans mes souvenirs .
Evocation très douloureuse malgré le temps écoulé ,la polémique toujours là hélas , mais c’était aussi l’histoire de notre pays la France
belle
18 août 2015 @ 17:59
et le 5 juillet 1962 l’independance
JULIA
19 août 2015 @ 12:59
limaya : 19 mars c’est la fin « officielle » … et les massacres du 26 mars à Alger ? et le massacre du 5 juillet à Oran…?
beaucoup de municipalités ont dû débaptiser les rues 19 mars !!! faux archi faux…ce n’était pas la fin de la guerre !!!
JULIA
19 août 2015 @ 13:00
Je ne pense donc pas limaya que vous ayez vécu TOUT dans l’horreur pour avoir oublié ces dates là !!!
limaya
21 août 2015 @ 08:46
Julia je n’ai rien oublié du tout et cependant parfois je le voudrais , je ne faisais que répondre globalement à Gustave de Montréal . Au risque de vous surprendre ,puisque vous en doutez .(En passant pensez vous que ce soit le bon moment et surtout le lieu d’engager une polémique -tant le sujet est encore douloureux )
Oui j’étais présente ne vous en déplaise à l’odieux massacre de la rue d’Isly (j’étais étudiante à la fac à cette époque ) et pour la 1ere fois j’ai eu honte d’être Française -depuis j’ai repris mes esprits Dieu Merci ! et n’alimente aucune revanche (l’eau est passé sous les ponts ,l’âge et la raison ont eu raison de ma colère )
Oui je suis au courant du massacre d’Oran, certes je n’y étais pas -on ne peut être partout à la fois – le 5 juillet 1962 , j’ai vécu , combien humiliée l’entrée triomphante des troupes FLN dans la ville portuaire que j’habitais alors (heureusement sans heurts de leur part ) Oui ,et le plus douloureux , j’ai vu mon père fin juillet 1962 donner le dernier tour de clé à la porte de notre maison remplie de meubles certes , mais surtout de souvenirs et ce DEFINITIVEMENT car je n’y suis plus jamais retournée. Voila Julia , satisfaite ? ? à vous maintenant votre témoignage ? à l’avenir tourner vous la langue ds la bouche avant de parler , c’est un signe d’intelligence qui ne peut nuire
Je prie les autres intervenants du site d’accepter mes excuses pour ce débordement non voulu , mais mise au point nécessaire.
limaya
21 août 2015 @ 14:38
veuillez lire » tourneZ » avant que ce ne soit relevé par un esprit chagrin.
JAusten
17 août 2015 @ 10:30
pour cause : une guerre fratricide :-(
Comme dit Qiou : des milliers et des milliers de morts pour rien.
JULIA
21 août 2015 @ 12:34
LIMAYA : on ne va pas se chamailler entre PN…ce qui m’a interpellée c’est les dates de début (OK) mais fin (19 mars !!!), cette dernière date (Accords d’Evian certes) n’est pas du tout la date de fin de guerre..et vous le savez bien. Je pensais que vous aviez « omis » ces dates….
Comme je vous le disais certaines municipalités débaptisent leurs rues ou places évoquant la « fin » de la guerre…!!! car de nombreux PN en ont fait la remarque… cela mettait certains d’entre nous très en colère…. et surtout par rapport aux « carences » volontaires ou pas de certains métropolitains..!
Concernant la rue d’Isly, j’y étais aussi…au sol protégée du corps de ma mère (j’ai retrouvé il y a 3 ans une photo prise ce jour là !)
Ma mère entendant les balles qui sifflaient m’a ordonnée de me coucher à terre (je ne voulais pas salir ma robe…) ah, j’oubliais, je n’avais que 7 ans ! et elle m’a jetée à terre et est restée sur moi de longues minutes.
Si nous ne sommes pas mortes ce jour là, c’est que cela ne devait pas être notre heure…!
Oui moi aussi, j’ai vu mes parents faire les valises…mon père tentant 1 an auparavant de vendre la maison de ses parents… quel naïf !!!
« ON » lui a répondu : »on ne va pas vous acheter cette maison…puisque vous allez bientôt nous donner les clefs gratuitement avec TOUT son contenu…! »
Pour ma part, j’ai été évacuée 3 jours avant mes parents par la Croix Rouge en direction de Toulon où une famille d’accueil (des personnes très bien) m’ont hébergée jusqu’au mois d’octobre…le temps que mes parents parviennent à se retourner.
Mes parents avaient eu peur pour moi d’autant plus que j’avais été enlevée en 1961 et amenée dans la Casbah d’Alger pour servir de monnaie d’échange avec mon père…sauvée par des militaires français..!
J’ai vécu tout cela certes à hauteur d’enfant mais je me souviens de beaucoup de choses (les vitres des fenêtres éclatées tombant sur mon petit lit, je venais de sortir de la pièce…sinon….!
La communion privée avancée car « ON » avait jurée que les communiantes baigneraient dans leur sang sur le parvis de l’Eglise St Charles etc…)
Je vais arrêter ici car je me doute que tout cela n’ intéressera que peu de personnes.. c’est l’Histoire de France mais combien le savent ils ou souhaitent-ils le savoir…???
Bien à vous et encore excusez-moi pour cet emportement très…PN !!!!
Je vous prenais pour une métropolitaine…
limaya
22 août 2015 @ 06:09
Sujet toujours brulant qui nous enflamme mais lasse les non-concernés Julia , excuses échangées , hache de » guéguerre » enterrée , débats clôturés . Bien à vous.
qiou
17 août 2015 @ 13:15
D’où éviter ce sujet, je pense. Les plaies sont encore trop vives.
BAV
JULIA
21 août 2015 @ 12:51
Oui qiou… oui Limaya…et les autres…évitons…mais ce sujet sur le décès du prince François mort en Algérie a forcément fait resurgir en nous des souvenirs d’enfance de jeunesse…
Il est trop tôt… !!! mais quand sera-t-il le bon moment ? je ne me fais plus d’illusions.;..jamais !!!! les divergences de chacun…les historiens pas toujours d’accord entre eux. Les personnes prétendant connaître le sujet de près ou de loin…et Nous… »pauvres de Nous…! »
Oui l’eau a coulé sous les ponts et nous avons vécu…autre chose…sans oublier que « la France de notre enfance…n’était pas en territoire de France ! » comme dit la chanson
Bien à vous toutes et bonne journée très chaude…dans le Sud Ouest… (mais ce n’est pas le sirocco !) avant un week end de pluie !
AUDOUIN
16 août 2015 @ 08:55
Le titre exact de la promotion 101 de l’Ecole militaire d’infanrerie de Cherchell (274 élèves) de l’année 1961 est: « promotion sous-lieutenant François d’Orléans »
AUDOUIN
aubert
16 août 2015 @ 11:48
Dans les institutions républicaines auxquelles l’armée appartient il ne pouvait en être autrement.
qiou
17 août 2015 @ 18:55
Ah Lucie B, merci de penser à eux. Là nous avons été au dessous de tout!
qiou
17 août 2015 @ 18:58
Ah bon, vous y étiez?
aubert
18 août 2015 @ 08:17
si cette réponse, vu sa place, suit mon commentaire je ne la comprends pas.
Et oui j’y étais pendant 24 mois. J’ai donc autant le droit de commenter que les dames qui nous regardaient de loin.
Francine du Canada
19 août 2015 @ 19:53
Pas question Aubert, on commentera si on en a le goût et… même d’outre Atlantique; vous avez fini de nous faire taire nous les américains (et canadiens); c’en est trop de votre « superbe » française dont on se fiche « royalement »; vous n’êtes qu’une bande de prétentieux! FdC
ML
19 août 2015 @ 21:48
Qu’entendez-vous par dames qui regardaient de loin ? Je n’étais qu’une gamine ,puis une adolescente ,je l’ai vécue ,cette période presque 8 ans , 92 mois !
Figaro
20 août 2015 @ 14:46
Ouh la, Madame du Canada, vous devriez descendre d’un ton car les propos racistes, il y en a marre. Ce n’est pas la première fois que vous gênéralisez et crachez votre hargne sur ces maudits Français, ce qui n’est pas une preuve d’intelligence. Tous les Français ne sont pas des prétentieux comme tous les Canadiens ne sont pas des dieux. Vous pouvez donner un avis sur cette guerre mais Aubert qui l’a faite est plus habilité que vous à en parler. Idem pour les Français qui l’ont vécu. Le reste n’est que le bavardage habituel d’une madame je sais tout et j’ai un avis sur tout : vous.
Francine du Canada
21 août 2015 @ 16:56
Si vous n’êtes pas content Figaro, ne me lisez pas ou allez vous faire voir ailleurs… Vous ne me ferez pas taire (ni vous ni personne d’ailleurs) et puis, que savez-vous des batailles que j’ai personnellement menées? Ou de celles que mon père a menées pour que des petits français puissent vivre « libres »? Rien. Vous ne savez rien et puis… la pluie de vos injures n’atteint point le parapluie de mon indifférence. Votre arrogance est déplaisante et lorsque je m’adresse à Aubert, je ne m’adresse pas à Figaro, monsieur je sais tout! FdC
Figaro
22 août 2015 @ 11:15
Madame du Canada, ne vous faites pas plus niaiseuse que vous êtes. Quand en parlant à Aubert, vous insultez les Français, je suis habilité à répondre. Vos batailles ne m’intéressent pas à la différence de vos propos racistes répétés sur un site ouvert à tous. Votre père n’a pas été le seul à se battre pour la France, des petits Français l’ont fait, notamment mon père et mon grand-père et je n’accepterai jamais qu’une ètrangère se permette de juger ceux qui ont donné leur sang pour leur patrie. Je vous laisse à votre ridicule pédanterie et à vos jugements à l’emporte pièce qui vous honorent rarement.
Lorenz
17 août 2015 @ 15:04
Merci pour cette clarification, Audouin, ce « prince » m’avait très surpris!
qiou
16 août 2015 @ 09:30
Et tristement pour rien!
aubert
16 août 2015 @ 11:50
et si le « pour rien » était la prise de la smala d’Abd el Khader par le duc d’Aumale ?
qiou
17 août 2015 @ 12:15
A votre avis?
Nelly
17 août 2015 @ 14:30
c’est tout à fait ça !
clementine1
16 août 2015 @ 13:50
hélas !
Actarus
16 août 2015 @ 12:37
Cherchell erreur…
qiou
17 août 2015 @ 13:03
Vous êtes aussi lamentable que ce que vous pensez être un trait d’humour. Si vous aviez un minimum d’éducation vous sauriez qu’il est des souffrances dont on ne se moque pas!
Madame et toutes les mères qui ont perdu un enfant apprécieraient!
Actarus
18 août 2015 @ 12:03
Zut alors, aurais-je du parler de Churchill comme Tonton Soupic ? ;-)
Ou encore de l’enfant secret de François d’Orléans, la Mazarine Pingeot de la famille, dont certains initiés semblent connaître l’identité mystérieuse ?
Joli bébé chien, sur votre avatar, en revanche à côté… cherchez l’erreur ! ^^
Claude-Patricia
16 août 2015 @ 13:44
Bonjour à tous,
J’aimerai commencer le livre de sa mère, que j’ai trouvé fort riche en divers sujets, mais je ne sais pas, vu comment j’ai été attaquée pour des propos qui n’étaient pas les miens, si cela plaira ou non, j’aimerai que l’on ait l’honnêteté de me répondre.
qiou
17 août 2015 @ 12:25
Bonjour Claude -Patricia
Pourquoi as-tu été attaquée? je n’étais pas là depuis pas mal de temps.
tel moi
Bises
Claude-Patricia
18 août 2015 @ 11:44
Bonjour Qiou,
J’espère que tu vas bien, je t’appellerai.
Numérobis.
17 août 2015 @ 12:50
Pourquoi pas, Claude-Patricia, faites le, si Régine est d’accord.
J’ai aimé aussi ses livres, lus lors de leur sortie en libraire, mais que je n’ai plus.
Claude-Patricia
18 août 2015 @ 11:49
Disons que pour quelques personnes que cela pourrait intéresser parce qu’ils n’ont pas lu le livre, d’autres ne sont pas contents parce que cela relève de la « simple copie », alors que l’idée est de faire redécouvrir des souvenirs de ce couple qui a vécu un destin hors du commun. Je comprend que l’on ne peut pas satisfaire tout le monde, mais de ma part, il ne s’agit pas de « rallumer le feu » (Madame était fan de Johnny) entre légitimistes et autres, mais de passer un moment « hors du temps ». Voilà voilà!!
JAusten
19 août 2015 @ 10:27
chère Claude-Patricia, les copinautes qui font des copier/coller du net (wiki et autres) il y en a à la pelle ici.
Et il y a aussi notre grand Dominique Charenton qui nous régalent de long extraits de livres que l’on ne trouve plus nulle part.
C’est Régine est son équipe qui décident, alors s’ils ne voient aucun inconvénient …. je l’ai pas lu non plus le livre :-)
Francine du Canada
19 août 2015 @ 19:59
Claude-Patricia, depuis le temps ou vous reproduisez des textes d’histoire (ici sur N&R), je pense bien que tout le monde sait que vous êtes juste et authentique (sans parti pris)? Laissez venir, nous verrons bien! FdC
andré
16 août 2015 @ 13:56
une comtesse de Paris vraiment royale, rien à voir avec ses enfants, malheureusement
bianca
16 août 2015 @ 14:16
En effet, qiou, que de jeune sacrifiés qu’ils soient de sang bleu ou non ! Grande tristesse !
flabemont8
16 août 2015 @ 14:23
Toute mon enfance a été marquée par ce conflit , nous entendions à la radio parler de « willaya » , « fellaghas » , de noms comme » Abbas » , » Ben Bella » , « Bouteflika » . Mon cousin, fils unique , est parti en 1957 , à l’âge de 20 ans , nous tremblions pour lui , car il se trouvait à Alger au temps des poseurs de bombes …il est revenu après 29 mois . Je crois que cette histoire , beaucoup de Français de mon âge peuvent aussi l’écrire . Et puis les morts , trop nombreux …Les plaies de cette guerre qui n’a jamais voulu dire son nom sont loin d’être refermées .
qiou
17 août 2015 @ 12:40
Cette « Guerre » est issue d’un mensonge éhontée et d’un des épisodes le plus lamentable de notre histoire, l’assassinat des Harkis. Minable muette qui à laissé ces valeureux ( chaire à canons (14/18 39/45 + l’Indochine etc….) Quant aux officiers qui ont tenté de dénoncer cette infamie, les geôles françaises les firent taire! Il est des étoiles qui ne méritent pas de briller!
Je signe et je persiste!
bianca
18 août 2015 @ 13:13
Persister dans vos affirmations vous honore, respect à vous qiou !
JULIA
19 août 2015 @ 13:05
Persistez aussi quiou…! je vous soutiens !! (concernée..!)
Gérard
20 août 2015 @ 14:30
Aujourd’hui tous les responsables de l’abandon des harkis sont morts. Que Dieu leur pardonne.
qiou
25 août 2015 @ 21:55
Avec retard, certainement pas!
Numérobis.
17 août 2015 @ 12:53
Oui belle et gentille minouche blanche, les plaies ne se refermeront jamais.
flabemont8
18 août 2015 @ 14:58
Je le crains , amie Numérobis ! Bisou à Titi !
Numérobis.
20 août 2015 @ 19:23
Merci amie Flabemont8.
titi.
qiou
17 août 2015 @ 12:54
Qui a laissé…
MIKA
17 août 2015 @ 17:40
Flabemont8, mon père militaire gradé était dans ce conflit aussi…nous l’avions rejoint en famille. En 1962 il a juste eu le temps de mettre ma mère , mes deux soeurs et moi dans un avion de retour vers la France quand il a vu la tournure que prenait le conflit et lorsqu’une qu’une balle perdue a traversé la chambre de ma soeur ainée…
Pourtant, mes parents ont aimé l’Algérie, son soleil, sa cuisine,son bord de mer et sa vie simple et joyeuse où tout le monde se cotoyait… Mon père, breton d’origine, en parlait bien des fois avec nostalgie …
bianca
17 août 2015 @ 18:08
Nous avions dans notre quartier nombre de jeunes gens en âge de partir faire cette sale guerre, nous attendions de leurs nouvelles, partagions l’inquiétude de leur parents, puis, plus tard, des collègues dont la santé était devenue fragile après ce qu’ils avaient subi, oui flabemont8, certains sont partis 29 mois dans cet enfer !
Les plaies ne se refermeront jamais car tout ça pour quoi ??? La réponse est dans la situation actuelle de notre pays et vous la connaissez tous aussi bien que moi …
bianca
17 août 2015 @ 18:09
… »leurs parents »
JULIA
19 août 2015 @ 13:08
Bianca : la France et l’Algérie ont divorcé mais c’est la France qui a eu la garde des enfants…! l’Algérie d’après 1962…aurait dû se battre pour garder ses enfants…
bianca
22 août 2015 @ 16:45
Je vais peut-être choquer des personnes qui ne sont pas nées sur le sol algérien avant cette guerre mais la question que je l’on peut se poser :
« Si la colonisation les avaient rendus si malheureux, les français indignes
pourquoi viennent-ils depuis tant d’années en métropole, ils ne repartiront jamais dans leur pays…(Leurs propres enfants ne sont pas toujours bien considérés lors de leur séjour).
Une cliente d’un membre de ma famille lui a dit : »Nous sommes venus ici pour nous venger » …On ne peux nier que la France, par son savoir, sa médecine, les ont protégés de graves épidémies, la France les a instruits et fait accéder à quelque chose de cohérent au niveau des infrastructures, développé leur agriculture inexistante. Je ne suis pas de là bas, je me trompe peut-être pourtant j’ai beaucoup lu à ce sujet, j’ai travaillé dans les années 60 avec des personnes qui ont été chassées de ce pays ! La raison de ce désastre remonte après la dernière guerre mondiale et la non reconnaissance de la participation des algériens pour défendre la France dont leur pays faisait partie !
JULIA
24 août 2015 @ 09:26
Pour quelqu’un n’étant pas de ‘là-bas…! » je vous trouve bien documentée sur le sujet Bianca ! C’est tellement exceptionnel chez une métropolitaine que cela méritait d’être souligné…!
Bravo à vous, à votre intelligence, à vos connaissances voulues…et acquises avec grande objectivité.
Depuis que je suis sur le site vous êtes la personne avec qui je partage le plus d’affinités…et ce,il me semble sur tous les sujets : les plus frivoles comme les plus sérieux.
Bien évidemment il y a d’autres personnes que j’apprécie de par leurs connaissances également, leur humour, leur savoir professionnel (Corsica), les commentaires de « nos » historiens ou internautes ayant vécu des périodes proches de la mienne….(elles se reconnaitront …)
MAIS Bianca, vos réactions même si je ne les commente pas toujours (pas le temps etc…) sont quasi toujours en adéquation avec le fond de ma pensée.
Bonne journée à vous et à très bientôt d’encore vous lire…avec intérêt !
bianca
25 août 2015 @ 21:03
Merci Julia mais je ne mérite pas vos compliments, complexée que je suis lorsque je lis les personnes très érudites qui interviennent sur ce site…Je suis née tout près de Paris, mon
bianca
25 août 2015 @ 21:15
Merci Julia de votre gentillesse mais je ne mérite pas tant d’éloges « complexée » que je suis face à l’érudition d’un bon nombre d’internautes. Je ne suis pas de là-bas, je suis née tout près de Paris, je lis beaucoup, un peu de tout ! Je m’informe, je suis l’actualité.
Lors de la guerre d’Algérie mon Père lisait le journal, commentait ce qu’il lisait à ma Mère et je captais leurs échanges si je peux dire, nous avons vus débarquer les P.N…J’étais très jeune, leur présence a fait monter d’un bon le prix de l’immobilier, je ne voudrais pas vous vexer mais certains avaient de l’argent et on pu se faire une belle situation en Métropole
ML
19 août 2015 @ 21:36
Et nous, nous l’ avons vécu pendant 8 ans , et de plus nous avons été accueillis comme des chiens dans un jeu de quilles ! Pendant la 2éme guerre mondiale ,nous étions français et 15 ans après ,nous ne l’étions plus ! Bizarre ,non !
bianca
21 août 2015 @ 21:01
Julia justement l’Algérie ne s’est pas battue pour garder ses enfants et continue, cela l’arrange bien ! Pourtant ce pays est riche grâce au pétrole issu du Sahara que la France leur a abandonné mais sa population ne bénéficie pas de cette richesse !
Je cite les paroles d’un vieil ami de mes parents « La France est une vieille demoiselle qui aura passé sa vie à élever les enfants des autres » …. Cela va sûrement faire bondir certains mais pour ma part, rien n’est plus vrai !
Il y a encore beaucoup de souffrances à évoquer cette plaie encore non refermée ! Bien à vous Julia… et ML dont j’approuve le commentaire !
bianca
21 août 2015 @ 21:14
Pardon : Il y a beaucoup de souffrances à évoquer…
bon week-end à tous !
JULIA
22 août 2015 @ 13:00
Très « drôle »..;votre citation Bianca et si vraie !
COLETTE C.
16 août 2015 @ 15:10
Une grande épreuve pour eux.
Tonton Soupic
16 août 2015 @ 15:51
Soulieutenan ? Mais, Charles vous devez vous trompeter, je croyaus de Mgr Françiois de France était générale. Quoii qu’il en soit, c’est un honneur que churchill en personne soit venu à la crécrémonie.
Actarus
17 août 2015 @ 12:17
^^
clement
16 août 2015 @ 16:09
il a laissé une jeune femme enceinte à sa mort ,je crois !
marie claude
17 août 2015 @ 13:01
Général à 20 ans c’est mieux que sous Napoléon….
bar
17 août 2015 @ 20:00
OUI, EFFECTIVEMENT, J AI DEJA ENTENDU DIRE QU’IL ETAIT FIANCE.
QUEL MALHEUR POUR LA FUTURE MAMAN;
Nemausus
18 août 2015 @ 17:58
fiancé est un grand mot car selon les bruits qui circulent, Henri senior s’opposait fermement à ce mariage et par dépit François d’Orléans se serait engagé !
Et les Orléans n’ont jamais fait état de l’enfant qui est né de cette liaison, même s’il existe pourtant…. sans doute un vivant reproche à l’intransigeance légendaire d’Henri sénior envers sa progéniture !
JULIA
19 août 2015 @ 13:10
Ce serait intéressant de savoir si l’enfant en question a bénéficié de quelques « droits » discrètement de la part de feu le Comte de paris…! cet enfant aurait autour de 57/58 ans !!!
Nemausus
19 août 2015 @ 22:23
Cet enfant de la honte (comme on disait autrefois) ou plutôt de l’amour interdit par un tyran familial, ne risquait pas d’avoir des droits puisque Henri senior les a dénié à ses propres enfants !
bianca
21 août 2015 @ 21:03
Comment un être peut-il avoir le cœur aussi sec…Je suis révoltée en y pensant !
Francine du Canada
16 août 2015 @ 20:57
Merci Régine et Philippe Gain d’Enquin pour ce reportage et cette photo (jamais vue). FdC
framboiz07
16 août 2015 @ 23:56
Si vous allez sur Wiki , dans les notes sur François d’Orléans, vous avez la vidéo du baptême de cette promotion…
Nelly
17 août 2015 @ 14:29
La guerre d’Algérie a été la conséquence de la conquête de l’Algérie par les armes, par les français.
La France a payé et paye toujours très cher d’avoir été un grand pays colonialiste
MIKA
18 août 2015 @ 07:10
Excusez-moi … Mais il ne faut pas oublier tout ce que la France a apporté à ce pays !!!! Routes, grands travaux, écoles et j’en passe…. La liste est très longue !!!
La France partie, qu’est il advenu de l’Algérie ??
Nelly
18 août 2015 @ 20:04
Nous n’avions pas à imposer à un pays une civilisation dont il n’avait que faire
De nombreux colons se sont enrichis en Algérie en faisant suer le burnou
limaya
19 août 2015 @ 06:49
Nelly vous faites pitié avec un tel raisonnement , instruisez vous un peu ,renseignez vous , au lieu de pérorer ,jouer les perroquet et vous gargariser avec des phrases toutes faites qui datent , datent , datent .
JAusten
19 août 2015 @ 10:33
votre dernière phrase : du copier/coller d’une certaine propagande qui avec vous a plus que marchée, puisque vous courrez :-)
Corsica
19 août 2015 @ 12:28
Nelly, je ne veux pas engager une discussion sur le bien fondé de la colonisation mais je pense que les colons qui se sont enrichis ne sont vraiment pas la majorité . Selon les documents d’archives, la répartition socio professionnelle était grosso modo la suivante : 24 % d’ouvriers, 16 % d’artisans et commerçants, 12 % d’employés, 23 % de fonctionnaires, 15 % de cadres et de professions libérales et 9% d’exploitants agricoles . Parmi eux, il y a eu effectivement des très riches qui ne se sont pas contentés de faire » suer les burnous », des pauvres et une majorité de gens qui vivaient en conformité à leur catégorie socio professionnelle mais sans rouler sur l’or .
JULIA
20 août 2015 @ 08:33
Merci Corsica pour ces précisions tout à fait exactes (concernée !).
L’amalgame « tous des colons » perdurent encore aujourd’hui …c’est incroyable.
Je pense que beaucoup de « métropolitains » ont des carences dans leur Histoire de France..!
Gérard
19 août 2015 @ 14:07
Et cette civilisation respectait tous les cultes et l’on voyait les enfants arabes ou kabyles jouer avec les enfants juifs et les enfants chrétiens.
MIKA
19 août 2015 @ 21:28
Exactement Gérard…
MIKA
19 août 2015 @ 19:11
Nelly, ou qui que vous soyez, vous connaissez peu l’histoire de l’Algérie il faut croire !
Mes parents y ont vécu et au départ en catastrophe, beaucoup d’ algériens ont supplié pour que les français ne partent pas..
Et l’histoire des colons !!! Quelques propriétaires !! Mais la plupart des pieds noirs étaient des gens modestes qui, eux, ont tout perdu !!!!!! Ils étaient nés dans ce coin de France et ont été très mal reçus en métropole en 62 par des gens qui pensaient comme vous !! Ignorance…..
La France paye aujourd’hui comme vous dites… mais d’être trop accueillante et tolérante envers ceux qui ont fichu la France dehors !!
J’arrête car ce sujet m’énerve…
JULIA
20 août 2015 @ 08:36
Merci à vous aussi Mika…pour ma part, je n’entre plus dans les détails car rabâché depuis tant d’années, cela m’épuise…(concernée…aussi !)
Cosmo
20 août 2015 @ 21:10
Mika,
La perte de l’Algérie est une blessure au coeur des Français et aussi au coeur de beaucoup d’Algériens qui savent ce qu’ils devaient à la France.
Les circonstances de la guerre et sa fin furent dramatiques. Le sort réservé aux Harkis fut épouvantable.
Nous ne pouvons que pleurer ces moments terribles. Chercher des responsabilités est inutile. La drame est là et pour longtemps.
Cosmo
Tonton Soupic
18 août 2015 @ 12:22
Vous avvez reson Nelly olson, la france et les fraçaises ont toujour mérité leur mauvaise réputation de salopettes.
Marie de Bourgogne
18 août 2015 @ 16:38
L’Algérie n’existait pas lorsque la France la colonisée. Et si il y a eu colonisation c’est également à cause des barbaresques. Aurions nous du subir leurs razzias (lorsqu’ils venaient se service en esclaves sur nos côtes) et les laisser s’adonner joyeusement à la piraterie sans répondre ?
Par exemple à Toulon, il a fallu fortifier la ville au XIV ème siècle pour commencer à avoir la paix. Avant, chaque siècle a vu les Barbaresques venir quatre ou cinq fois pour brûler la ville de Toulon, ne laisser qu’un champ de ruines et emmener tout le monde en esclavage. En Méditerranée, le commerce était impossible. Les côtes désertées jusqu’au sud de l’Italie à cause de cela. Le chevalier Paul à la fin du XVIIème siècle avait déjà conseillé à Louis XIV d’aller en Algérie pour régler le problème…Ces razzias permanentes des Barbaresques jusqu’en 1830 ont laissé des traces partout. Sur toutes les côtes d’Europe les villages, fortifiés, étaient construits à bonne distance de la mer, et le moins de personnes possible vivaient sur la côte elle-même. Pourquoi les côtes ne se sont-elles urbanisées qu’après 1830 ?…C’est resté dans l’inconscient collectif. ma mère, petite fille, en vacances dans le midi, se souviens d’un jeu qui consistait à tout laisser tomber subitement pour fuir les Sarrasins. Au Portugal ces dernières années une réunion publique se tenait dans une salle communale dans un port. Un plaisantin a lancé le cri séculaire de mise en garde pour l’arrivée des Sarrasins. Trente secondes après la salle était vide…!
Gérard
19 août 2015 @ 14:05
Ce rappel historique est en effet nécessaire Marie. La France a beaucoup apporté Algérie et les Algériens Le reconnaissent lorsqu’ils parlent sincèrement. Les infrastructures ont été développées, l’agriculture a permis de nourrir tous les Algériens et bien au-delà. Aujourd’hui l’agriculture algérienne serait bien en peine de nourrir tous les Algériens même s’il est vrai que leur nombre a considérablement cru. Les fermes abandonnées sont légion. Bien sûr tout ceci se fit parfois dans la douleur et dans l’injustice mais il faut se souvenir que la France métropolitaine a mis aussi un certain temps à adopter véritablement une attitude sociale dans l’Hexagone.
JULIA
20 août 2015 @ 08:42
Merci à vous aussi Gérard, ML et les autres que j’oublie (sans le vouloir)pour le rappel des faits que certaines ignorent ou ne veulent pas connaître.
Les gens concernés savent de quoi ils parlent…mais bon tout cela m’agace de rabâcher encore et encore…
Quand je pense que j’ai dû attendre 2 ans pour obtenir ma nouvelle carte d’identité…les concernés comprendront…!
Dans un autre registre Anne Sinclair aussi s’est vu refuser le droit du renouvellement automatique de sa carte d’identité sous prétexte que née à…New York !!!
Naître à l’étranger…mais français est moins « légale » que d’autres…sans les nommer !!
Francine du Canada
19 août 2015 @ 20:07
No comment! FdC
Gérard
19 août 2015 @ 22:31
Les Algériens eux-mêmes le disent Francine et j’en côtoie beaucoup.
Francine du Canada
21 août 2015 @ 17:09
Oh mais je vous crois Gérard ainsi que Marie; des « bully » il y en a partout… il y a même des « bully virtuels sur N&R ;-) Bonne journée à tous, FdC
JULIA
27 août 2015 @ 19:52
Oui il vaut mieux quelquefois ne pas commenter….pour ceux qui ne connaissent pas l’Histoire de France…!
ML
19 août 2015 @ 21:23
Nelly ,avant d’écrire n’importe quoi ,renseignez -vous ,c’est la moindre des choses !
JULIA
22 août 2015 @ 07:39
Fde C : C’est quoi des « bully » ???? expression canadienne ? merci de me répondre
Gérard
17 août 2015 @ 15:31
Le nom du prince figure sur le monument aux morts de la ville d’Eu ainsi que celui de deux anciens combattants de la première Guerre mondiale ses cousins, deux frères, Antoine d’Orléans et Bragance (mort en 1918 à Londres, titulaire de la Légion d’honneur et de la croix de guerre) et Louis d’Orléans et Bragance mort en 1920 à Cannes, qui combattirent donc sous les couleurs britanniques faute de pouvoir combattre sous les françaises. Louis fut blessé dans les tranchées de Flandre en 1915 et il s’ensuivit des rhumatismes osseux qui lui rendirent la marche impossible et dont il décéda finalement. En considération de sa bravoure il reçut la médaille militaire belge de l’Yser, la Légion d’honneur, la Croix de Guerre française, la Médaille de guerre britannique, la Médaille et l’Étoile de la Victoire britannique.
Le prince Antoine (Toto) lui mourut des suites de ses blessures reçues dans un accident aérien pendant la guerre en Angleterre alors qu’il était capitaine et aide de camp du commandant de la brigade de cavalerie canadienne. Il reçut la Military Cross et la Légion d’honneur.
Le nom de François figure également sur le monument aux morts pour la France du 7e Bataillon de Chasseurs alpins à Varces-Allières-et-Risset (Isère), sur la plaque de la chapelle de l’Institut Supérieur d’Agriculture de Beauvais dont il était élève, et sur la plaque commémorative du 7e BCA au quartier Bulle à Bourg-Saint-Maurice.
François s’élançait pour secourir un de ses harkis blessé devant lui quand une balle tirée d’un buisson le frappa en plein ventre. Il mourut presque dans l’instant. Sa mère le décrivait ainsi : « Il était droit et généreux. Il était simple avec tous et même familier. Mais il était toujours à sa place ». Le dimanche précédent il s’était confessé, avait servi la messe et communié. « Je sais qu’il est arrivé à bon port et nous avons encore plus besoin de son intercession que lui de nos prières », ajoutait Madame.
Ce jour où François devait succomber à ses blessures dans l’hélicoptère Sikorsky qui le transférait à l’hôpital Naegelen de Tizi Ouzou, il avait donc voulu se porter au secours d’un brave harki Mohand Ouidir Ait Messaoud qui avait reçu un projectile tiré d’une casemate et qui le blessa superficiellement. François alla lui porter secours et comme le rapporte Abdenour Si Hadj Mohand, dans Mémoires d’un enfant de la guerre, Kabylie (Algérie) : 1956-1962, L’Harmattan, 2011, avant-propos de Michel Rocard, « Fort de sa réputation et du courage légendaire de ses ancêtres de la famille royale, il avait ordonné au harki et aux soldats qu’il commandait : « Allez, avancez ! Vous avez peur ? ». Trois maquisards tombèrent.
« Ce 11 octobre 1960, la France métropolitaine et « l’Algérie française » sur ordre du général de Gaulle pleuraient en même temps la mort du petit-fils du roi Philippe, le lieutenant François d’Orléans ».
jul
18 août 2015 @ 06:47
Merci Gérard pour ces informations sur les fils de Gaston d’Orléans. Les services et carrières militaires des princes m’intéressent.
Il est appréciable que les Orléans de l’époque n’aient pas exclu du monument aux morts d’Eu les noms de leurs cousins Antoine et Louis d’Orléans et Bragance.
On voit bien que malgré la pseudo-renonciation-exclusion de Gaston d’Orléans leur père, ils étaient bien chez eux en France !
Il est appréciable de voir que leurs noms sont écrits en Français.
On se demande pourquoi les Bourbons issus de la branche d’Anjou de Philippe V Roi d’Espagne subirait un traitement différent. La France et l’Espagne sur les trônes desquels règnent des princes de la même Maison, ne se sont plus fait la guerre depuis des siècles. Leur coopération a encore été renforcée par leurs chefs d’Etat : le Général de Gaulle et le Général Franco ; le Président Sarkozy recevant la Toison d’Or du Roi Jean Charles (officiellement pour la collaboration française dans la lutte contre ETA).
Puissent les Orléanistes se tourner vers le juste exemple du Monument aux morts d’Eu !
Actarus
18 août 2015 @ 12:09
Oui, merci Gérard. Merci de rappeler que si la loi d’exil ne visait que les chefs de famille (la branche aînée des Bourbons comme héritière du royaume de France, la branche cadette d’Orléans comme héritière de la monarchie de Juillet et la famille Bonaparte comme héritière de l’empire français), il était interdit à tous, jusqu’au dernier des cadets, de se battre sous les couleurs françaises.
Gérard
18 août 2015 @ 12:25
Certes Jul mais aucun Bourbon d’Espagne n’a souhaité se battre ou mourir pour la France…
jul
19 août 2015 @ 07:15
Gérard, Louis XVIII, le Comte d’Artois, les Ducs d’Angoulême et de Berry, le Duc d’Orléans après avoir été pardonné par son oncle, le Prince de Condé, le Duc de Bourbon et le Duc d’Enghien n’auraient jamais souhaité se battre ou mourir pour la France devenue une République et un Empire.
La France est dénaturée pour les princes, qui attachés aux lois fondamentales du royaume, les voient sans cesse bafouées. Défendre la patrie quand elle perd ses lois, ses usages et ses habitudes est une absurdité.
Les Bourbons ont eu de bons exemples.
De la même manière (au sujet de la République cette fois), le Général de Gaulle ne se reconnaissait pas dans la France dénaturée à ses yeux de l’Occupation, de Vichy, qui n’était plus une République. Voilà pourquoi il ne s’est pas joint aux défaitistes qui eux aussi utilisait la fibre de l’amour de la France pour justifier la collaboration et s’est engagé dans la France Libre depuis l’Angleterre.
Il existe plusieurs idées de la France.
Ne pas aider quelqu’un à s’enfoncer dans l’erreur est aussi une preuve d’amour.
Gérard
19 août 2015 @ 13:58
La patrie Jul ce n’est pas un texte de loi, ce n’est pas une coutume non écrite. Car les lois sont faites pour les hommes et non les hommes pour les lois. La patrie c’est le pays où l’on est né ou auquel on appartient comme citoyen, et pour lequel on a un attachement affectif. La patrie ce n’est pas le pays voisin sur lequel on souhaite régner. La patrie c’est le pays auquel on appartient.
Les Français ne pouvaient pas se reconnaître dans la France de Vichy, dans une France coupée en deux, dont une très grande moitié était occupée par les vainqueurs. Au mieux pour certains cette France pour l’immense majorité des Français ne pouvait être qu’une solution transitoire qu’ils acceptaient par force et parce qu’elle était placée sous l’égide du vainqueur de Verdun.
Ils n’allaient pas renier la France parce que le droit d’aînesse n’était pas respecté les Français, et ils n’abandonneraient pas la France même si rapidement elle se pervertissait alors.
Jul ce n’est ni la Révolution, ni l’Empire, ni la Monarchie de juillet, ni la République qui ont consenti à l’abandon du droit d’aînesse des descendants de Philippe V, c’est Philippe V lui-même sur les saints Évangiles et à plusieurs reprises et toute sa descendance, c’est L’Église et toute l’Europe chrétienne, c’est la France et ses Parlements, c’est la France royale qui a exclu Philippe V et sa descendance de la Maison de France, c’est Louis XIV et tous ses successeurs jusqu’à Charles X inclus et c’est le comte de Chambord lui-même. Or aucun Français n’a refusé de faire son devoir au prétexte que Philippe V avait renoncé à ses droits !
jul
20 août 2015 @ 08:14
Discussion stérile Gérard.
Vous feignez de ne pas comprendre et ne dites rien sur ce que je vous explique (l’exemple des Bourbons et du Général de Gaulle) et me reparlez de vos renonciations lol
Gérard
20 août 2015 @ 17:42
Vous êtes bien aimable Jul mais vous vous bercez d’illusions car il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas.
Sigismond
19 août 2015 @ 16:04
En 1900, le futur duc d’Anjou et de Madrid, le prince Jacques de Bourbon (de jure dauphin de France, prince de Viane et des Asturies), âgé de 30 ans, combattit sous l’uniforme de toutes les Russies pour protéger les ambassades européennes (dont celle de la République française) assiégées dans Pékin. Il fut même proposé par le général Maurice Bailloud (commandant la 2e brigade du corps expéditionnaire français) pour recevoir la Légion d’honneur, mais le gouvernement refusa de décorer l’héritier direct du chef d’une famille ayant régné en France. Ce qui n’empêcha pas le Prince de se lier d’amitié avec Paul Doumer, futur président de la République. Le chef des Maisons royales de France et d’Espagne félicitera même Doumer lorsque ce dernier sera élu président en 1931, tout en lui écrivant que « pour rentrer dans [ses] droits, [il] devrai[t] faire un procès à la République » : le palais de l’Élysée était sous la Restauration la résidence du duc de Berry, père du comte de Chambord.
Gérard
19 août 2015 @ 23:27
Ce Jaime ou Jacques devenu l’aîné des Bourbons vivait une partie de l’année à Paris preuve que la loi d’exil ne le concernait pas. Il plaisantait sur l’Elysée qui ne fut pas rendu à Bathilde d’Orléans, et devint sous la Restauration un bien de la Couronne. Le duc de Berry y habita et n’était pas propriétaire. S’il l’avait été à la mort d’Henri V l’Elysée serait sans doute allé en effet aux enfants de sa sœur la duchesse de Parme.
Je ne crois pas que pour autant que Jaime ait cherché à combattre pour la France en 1914.
Val Richer
18 août 2015 @ 15:53
Le prince Antoine d’Orléans-Bragance est né en France à la différence de tous les prétendants espagnols…. Durant la Première Guerre mondiale, il a combattu avec son frère Louis dans les rangs de l’armée britannique (l’armée française étant inaccessible aux princes des familles ayant régné en France depuis la loi de proscription de 1886 article 4). Combattants dans les rangs alliés, morts des suites de blessures infligées au combat, ils offrent effectivement un énième exemple de la différence entre les princes de la maison de Bourbon-Orléans avec les divers candidats « légitimistes ». Il vous appartient de nous éclairer sur l’attitude, l’engagement sous les drapeaux de ceux que vous considérez comme les « légitimes » prétendants espagnols en 1870-71, en 1914-1918, ou 1939-1945 ou encore la guerre d’Algérie. L’impôt du sang versé pour la France, antique justification des privilèges de la noblesse semble bien ne pas concerner vos candidats. Il est vrai que le drapeau posait (pose ?) problème…
jul
19 août 2015 @ 07:27
Val Richier, les Français comprennent aussi qu’une famille qui a perdu son trône et des membres de sa famille dans des circonstances dramatiques, n’a pas envie de joindre ses forces pour défendre une République puis un Empire qui bafoue ce en quoi elle croit.
Les exemples de Louis XVIII, du Comte d’Artois, des Ducs d’Angoulême et de Berry, du Duc d’Orléans après avoir été pardonné par son oncle, ldu Prince de Condé, du Duc de Bourbon et du Duc d’Enghien qui n’ont pas accepté de se battre ou de mourir pour une France, dénaturée à leurs yeux, sont là pour le montrer.
Se battre pour la France devenue républicaine ou impériale n’est pas un critère de légitimité. C’est l’aînesse qui prévaut.
Gérard
19 août 2015 @ 13:36
Jul que les princes n’aient pas voulu combattre dans les armées révolutionnaires ou impériales est une chose, même si la France était à cette époque réellement en danger notamment du fait de la Révolution et de ses conséquences. Les princes d’Orléans ont rapidement vu qu’il n’était pas possible de continuer à servir dans les armées de la République de ce temps. Mais lorsque la France comme beaucoup d’autres nations fut un péril du fait d’un ennemi purement extérieur lors des deux guerres mondiales, c’était la France qui était en danger de mort et non pas la République seulement. Quand la France risquait de perdre les fruits de la conquête par Charles X et Louis-Philippe de l’Algérie et de la politique de pacification et de colonisation, qui avait certes ses limites mais qui a apporté un développement considérable à ce pays, quand nos compatriotes étaient menacés de tout perdre, c’était l’oeuvre française tout entière qui était concernée au-delà du régime politique. Jamais les princes espagnols ne se sont sentis concernés et nous n’avons pas à leur en vouloir car ils étaient espagnols. Certains ont prétendu à la Couronne de France sans conviction mais c’est clairement vers Madrid et vers le trône du palais d’Orient que leur regard se portait.
Ce qui doit prévaloir pour un roi ou pour quelqu’un qui prétend être roi c’est le respect de la parole donnée.
Val Richer
19 août 2015 @ 16:16
Jul,
Les Français, dans une très large majorité, ignorent ces questions, je le crains… La question demeure : que firent les prétendants espagnols en 1870 ? en 1914 ? en 1939 ? pendant le guerre d’Algérie ? Il manque à votre argumentaire un seul mot : rien. Ne rien faire pour son peuple, ou pire, le combattre, lorsque celui-ci traverse une épreuve ne fonde pas une bien grande « légitimité »… A la Vérité (pour reprendre un terme très en vogue chez certains), ces prétendants étaient espagnols et non français. Ceci explique peut-être cela mieux que les principes que vous invoquez.
jul
20 août 2015 @ 08:32
Gérard, évidemment, vous faites une différence qui vous arrange entre les dangers de la Révolution et des guerres napoléoniennes et les conflits mondiaux du XXème siècle.
Je suis d’accord sur le plan de l’échelle et de la barbarie croissante !
Mais dans les deux cas, le territoire national et son peuple ne craignaient-ils pas les malheurs causés par l’occupation d’armées étrangères ?
Les guerres de 1792 et ainsi de suite n’étaient-elles pas menées par les grandes puissances EXTERIEURES contre la France, notamment mais pas seulement germaniques ? de la même manière que les Première et Seconde Guerres mondiales voyaient une invasion de la partie orientale du territoire nationale par une puissance également EXTERIEURE et germanique ?
Vous parlez de DANGER de MORT pour la France de 1918 et 1940 et vous avez parfaitement raison.
J’ai maintenant une question : la France n’était-elle pas en danger de mort à cause des idées révolutionnaires ? Les princes dont je vous ai parlé : Prince dn’ont-ils pas considéré que la France était en danger de mort à cause d’elles et des actes odieux qu’elles faisaient faire à une partie du peuple ? Le Duc d’Orléans n’a-t-il pas compris que la danger était grand quand il s’est rangé derrière Louis XVIII ?
Ne voyaient-ils pas un danger de mort pour sa culture chrétienne ?
Quelle est la « chose », la prétendue distinction que vous établissez dans votre seconde ligne ?
P.S. Gardez-vous bien d’asséner ce genre de sentence :
« Ce qui doit prévaloir pour un roi ou pour quelqu’un qui prétend être roi c’est le respect de la parole donnée. »
Vous savez-bien que Louis Philippe d’Orléans n’a pas été un modèle en la matière, pas plus que les « Comte de Paris ».
jul
20 août 2015 @ 08:57
Val Richer
Ma question demeure également : que pensez-vous de l’exemple donné par Louis XVIII, le Comte d’Artois, ses fils, du Duc d’Orléans, le Prince de Condé, le Duc de Bourbon, le Duc d’Enghien pendant la Révolution et les guerres napoléoniennes, quand le territoire était attaqué par les grandes puissances voisines de la France et auquel les princes apportaient leur soutien ?
N’étaient-ils pas légitimes?
Ils n’avaient pas, comme les orléaniste adhéré à la conception républicaine de la France, vue comme un sol et des habitants qui travaillent dessus pour produire des richesses et qu’il faut défendre.
(vision économique ou productive de la Nation).
La patrie pour eux était un terme plus riche que cela (et je ne dis pas que cela n’en faisait pas partie). La patrie à laquelle ils étaient attachés était une CULTURE : des institutions, un mode de vie, une langue, forgées par des siècles de Royauté et de Christianisme. Dieu et le Roi.
Quand les Bourbons pensent que les Révolutionnaires et Républicains ont commencé à détruire la culture qui avait fait la grandeur et la beauté de la France à laquelle ils étaient attachés, ils n’ont pas cautionné.
On ne peut pas leur reprocher de ne pas vouloir défendre une destruction de ce en quoi ils croient. D’ailleurs, cette détermination a porté ses fruits : la royauté a été restaurée en France en 1814 car les Bourbons et Orléans de l’époque n’ont pas été jugés complices des révolutionnaires et de Bonaparte par les grandes puissances et les Français. Un Bourbon est monté à nouveau sur le trône en Espagne en 1975 car il avait fait allégeance au Général Franco, qui avait combattu tout ce qui s’opposait à la royauté dans ce pays.
Quels sont parallèlement les résultats des Orléans dont la pensée s’est égarée dans une vision dénaturée et libérale de la patrie? Ils n’ont pas réussi à rétablir la royauté en France, malgré des circonstances qu’on leur disait favorables après guerre.
On peut apprécier l’obéissance aux lois du prétendant de l’époque. Ses fils ayant la nationalité française ils étaient contraints de partir en Algérie. Mais une opposition plus franche, un exil volontaire et des prises de parole plus libres du « Comte de Paris » à un régime qui accorda finalement l’indépendance à la colonie (ce qui n’était pas l’objectif du prétendant), n’aurait-elle pas été plus efficace pour restaurer la monarchie?
Le retour des Orléans en France n’a-t-il pas été contre-productif. N’ont-ils pas été bernés? Leur engagement en France (vie mondaine, militaire etc…) ne les a-t-il maintenu dans un rôle d’assistants de la République aboutissant à des choses qu’ils reprouvaient ?
AUDOUIN
18 août 2015 @ 07:50
François d’Orléans, en tant que sous-lieutenant, a participé à des opérations militaires en Grande Kabylie. Le 11 octobre 1960, il trouve la mort près du village de Taourirt Ali Ouanacer alors qu’il cherche à porter secours à l’un de ses harkis. Il est mortellement touché d’une balle de fusil de chasse tirée d’un abri où se terraient 3 moudjahidines qui seront tués tous les trois. Evacué en urgence par hélicoptère Sikorsky, le sous- lieutenant n’a pu survivre à sa blessure causée par cette arme redoutable qu’est » la chevrotine »..
Ghislaine
18 août 2015 @ 13:56
Les Orleans des saltimbanques ais je pu lire par ailleurs ?
Le plus célèbre des saltimbanques , J. B. Poquelin que Louis XIV appréciait aurait pu écrire un texte inoubliable sur la mort héroïque de ce Fils de France dont le souvenir reste intact pour tous ceux qui ont vécu cette triste période de chaque côté des rives de la Méditerranée .
qiou
18 août 2015 @ 17:32
Exact et merci de préciser la façon dont est mort François d’Orléans. Nous devons un immense respect à ses jeunes souvent héroïques dont on oublie un peu trop les conditions abominables de leur environnement, sans oublier ceux qui à nos cotés sont tombés, passant pour des traites et massacrés à l’indépendance . C’est la raison pour laquelle le jeu de mots d’Actarus est déplacé!
Gérard
20 août 2015 @ 18:03
Une photo des obsèques du prince François à Dreux en la chapelle royale http://www.gettyimages.co.uk/detail/news-photo/funeral-of-francois-dorleans-paris-17-octobre-1960-les-news-photo/166701612
Cosmo
20 août 2015 @ 21:03
Que l’on ait de la sympathie ou non pour les princes d’Orléans, leur réalité fut et demeura française. Les Bourbons d’Espagne ne se souvinrent de leur sang français que de façon opportune au moment où leur sang ne fut plus royal en Espagne et pouvait l’être à nouveau en France, sous la pression d’un groupe d’illuminés. Pour les Bourbons d’Espagne, la nation française à laquelle ils n’ont jamais adhéré n’a donc pas d’existence. La France n’est qu’un territoire sur lequel ont régné leurs ancêtres et dont ils se sont éloignés. Ce n’est en aucun cas une communauté de destin et ils ne se reconnaissent pas dans le dernier de ses mythes fondateurs, la Révolution. Alors qu’ils soient aînés ou cadets ne change rien. Ils ne sont tout simplement plus français car depuis le XVIIIe, ils ont manqué les étapes constitutives de la nation française.
jul
21 août 2015 @ 07:48
Cosmo, les Orléans sont demeurés Français faute de pays où régner.
S’ils avaient dû ceindre la couronne d’Espagne, croyez qu’ils l’auraient fait, par sens du devoir. Ils n’ont aucun mérite à être demeurés Français.
Les Bourbons établis en Espagne, à Naples, à Parme, au Brésil et au Luxembourg se sont toujours souvenus qu’ils étaient Français. Et des Français s’en souvenaient aussi, dans le peuple et parmi les autorités.
Voyez les Rois de France leur donner systématiquement le Saint-Esprit aux jeunes infants et princes.
Charles IV à Marseille,
les souverains siciliens, les Infants accueillis aux cris de « Vive les Bourbons » .
La réception du Roi-consort François d’Assise et la fête que Napoléon III lui a donnée au château de Versailles.
les paroles de l’Impératrice Zita qui reflétait bien ce qui se disait chez elle « ma famille est française » « nous sommes des princes français », ses frères Sixte, Xavier et tous les autres. L’impératrice se sentait Française.
Le Roi Alphonse XIII, régnant encore en Espagne, n’a pas voulu faire la guerre à la France et a même apporté de l’aide dans la mesure de ses moyens.
Comme le montrent Louis et Antoine d’Orléans et Bragance, ils sont restés Français dans le cœur à défaut d’en recevoir la nationalité par la République.
Napoléon III, le Roi Alphonse, l’Impératrice Zita, son père et ses frères étaient-ils des « illuminés » ?
Cosmo
21 août 2015 @ 16:01
Jul,
Les illuminés en question sont ceux qui ont formé la « petite chapelle de Froshdorf » en 1883.
Autant que je sache, Napoléon III n’a jamais considéré les Bourbons d’Espagne comme dynastes en France. Le roi Alphonse XIII n’avait aucune raison de faire la guerre à la France et c’est en espagnol qu’il a réagi, non en Français. Vous l’auriez bien fait rire si vous lui aviez dit que vous le considériez comme Français. Comme vous auriez fait rire les Bourbons des Deux-Siciles au XIXe. La prochaine fois que je la vois, je vais d’ailleurs poser la question à la fille de l’Infant don Carlos pour savoir si son père se sent français ou espagnol.
Quant à l’impératrice Zita que vous aimez citer, je tiens de son fils, l’archiduc Rodolphe, que non seulement elle se considérait comme autrichienne et qu’en plus depuis son mariage, elle se considérait plus Habsbourg que Bourbon. Elle ne se sentait absolument pas française, même en sa qualité d’arrière-arrière-petite-fille de Charles X. Deux de ses frères, Félix et René, avaient d’ailleurs choisi de se battre aux côtés de l’Autriche en 1914, alors que deux autres, Sixte et Xavier avaient essayé d’intégrer l’armée française et devant son refus, s’étaient battus dans l’armée belge. Le sang français était bien donc mitigé à l’époque.
Mais si cela vous fait plaisir de donner la nationalité française à tous les descendants de Philippe V, ne vous gênez pas. Je ne suis pas sûr que tous vous en soient reconnaissants, d’autant que la plupart se gardent bien de le faire, en dehors de la nécessité comme ce fut le cas pour le prince Alphonse de Bourbon.
Cosmo
Cosmo
21 août 2015 @ 18:28
J’ai oublié dans la liste des princes de Bourbon de Parme qui ne devaient pas se sentir si Français que cela, Elie, duc de Parme, chef de sa Maison en titre de 1950 à 1959, mais de fait depuis 1907, qui lui aussi choisit de servir dans les armées des Empires centraux en 1914, peut-être pour plaire à sa belle-mère, l’archiduchesse Isabelle, née princesse de Croÿ-Dulmen, notoirement germanophile.
Nemausus
22 août 2015 @ 10:07
Cosmo oublie volontairement de dire que la plupart des princes de Bourbon-Parme et que plusieurs princes de Bourbon-Deux-Siciles sont français, au même titre que le duc d’Anjou et que les Orléans ! quel regrettable oubli si on ne connaissait la haine viscérale pour les Bourbons de cet individu qui se permet de traiter le chef de la maison de Bourbon d’âne !
Cosmo
25 août 2015 @ 10:15
Nemausus,
Je n’ai aucune haine viscérale contre les Bourbons. Pourquoi en aurais-je ? Je ne fais que constater la carence des derniers de leur lignée.
Je n’ai d’ailleurs pas traité d’âne le chef de la Maison de Bourbon, j’ai tout simplement voulu dire que chacun peut s’approprier le titre et le nom d’Anjou. Mais il vous plait de jouer les vierges offensées.
Vous détestez les Orléans et ce qu’ils représentent, savoir l’héritage de 1789, vous inscrivant tout droit dans le légitimisme ultra du XIXe. Difficile de faire plus passéiste, malgré vos déclarations « démocratiques » !
Votre réponse est dictée par l’embarras dans lequel vous met la position anti-française du chef de la Maison de Parme, et de certains de ses frères, au moment d’un choix crucial.
Quant aux princes actuels de Bourbon de Parme ou des Deux-Siciles, seules les voies de l’exil les ont contraint à pendre la nationalité française, faute de quoi, ils auraient été apatrides. Comme le prince Alphonse de Bourbon, qui, s’il n’avait pris la nationalité française, n’aurait pas pu bénéficier du régime de la sécurité sociale pour se faire soigner en France, après son accident de voiture.
Ce sont des choix de circonstances. Que vous le vouliez ou non !
Cosmo
Nemausus
25 août 2015 @ 17:48
Les allégations de Cosmo sont mensongères et diffamatoires à l’encontre des princes de Bourbon qui ont choisi la nationalité française…. personne ne les a obligé à ce choix….. oser dire qu’un prince a choisi la nationalité française pour bénéficier de la sécurité sociale est de la plus parfaite ignominie….et sa mauvaise foi de ne pas reconnaître ses injures contre le duc d’Anjou démontre la bassesse et le manque de courage de cet individu à assumer ses propos orduriers !
Cosmo voudrait encore se poser en victime comme à son habitude en n’assumant pas ses propres mots et vouloir faire passer faussement les Orléans comme les héritiers de l’idéal démocratique de 1789…. or les faits et les comportements de ces princes démontrent aujourd’hui pourtant tout le contraire….ils sont les héritiers à n’en pas douter du nationalisme xénophobes de la fin du 19ème siècle et de l’intolérance et certainement pas de l’esprit démocratique vu leur comportement et celui de leurs partisans à vouloir être les seuls représentants de la France royale : le parti unique n’a rien de démocratique et c’est pourtant ce à quoi aspirent les Orléans et leurs fidèles !
Cosmo
25 août 2015 @ 23:43
Nemausus,
Le prince Alphonse de Bourbon, sur les conseils du cabinet de François de Grossouvre, a opté pour la nationalité française afin de pouvoir bénéficier de la sécurité sociale afin de faire face aux frais occasionnés par les soins, suite à son accident de voiture.
Ce n’est pas une ignominie. C’est la réalité que je tiens de la personne qui a eu en charge le dossier, à la suite d’instructions données, tout d’abord par Pierre Beregovoy, puis par Georgina Dufoix.
Quand il était ambassadeur d’Espagne, quand il a épousé la petite-fille de Franco, Alphonse de Bourbon n’a pas un instant songé à la nationalité française. Quand, il en a eu besoin, il est devenu français.
La vérité semble vous gêner. Pourquoi ?
Je ne me pose absolument pas en victime. Victimes de vos propos ? Je suppose que vous plaisantez car vous ne faites qu’essayer d’amuser la galerie. Et nul ne saurait se sentir victime de vos affirmations fantaisistes.
Vous refusez d’assumer l’héritage des Laurentie, Dryssel, Joseph du Bourg et C°. Etonnant car ce sont d’eux que vous tenez votre credo, à moins que vous n’ignoriez qui ils sont et auquel cas vous ne feriez qu’ânonner les propos de Pinoteau, Montplaisir et C°.
Pauvre comte de Chambord, pauvre Louis de Bourbon, avec des amis tels que vous le passé, le présent et le futur ne sont qu’un magma informe…une bouillie pour chat serait plus approprié.
Cosmo
jul
26 août 2015 @ 07:32
Cosmo,
Figurez-vous que le Roi Alphonse ne riait pas quand il rencontrait son cousin le Prince Jacques, dont il savait qu’il succéderait aux droits au trône de France. Le Roi Alphonse a pris la chose très au sérieux, ce dont en témoignait encore la Reine Victoire Eugénie dans les années 1950-1960 au sujet de son fils aîné et des fils de celui-ci. Elle voyait en eux les héritiers des rois de France, des Altesses royales. Vous savez comme elle était scandalisée par les procédés de son cadet Jean et de l’épouse de celui-ci à leur égard.
Je ne les aurais donc pas fait rire, loin de là !
Justement demandez à « la fille de l’Infant Carlos » si elle n’est pas ESPAGNOLE ET SICILIENNE lol
Je suis sûr qu’elle trouvera alors en elle, comme son frère trouve en lui des attaches en Sicile, quelque sentiment d’appartenance à la France ;)
C’est une idée, qui j’en suis sûr ne la troublera pas, Elle dont les quatre aïeux sont Bourbons.
Ce que vous dites sur l’Impératrice n’est pas un information ! Après leur mariages, les reines se sentaient du Pays de leur mari !!!
Ce n’est pas d’elle dont il s’agit, mais de sa famille. Elle parle de SA FAMILLE qui est FRANCAISE, plus d’elle.
Gérard
21 août 2015 @ 16:17
Les Orléans, Jul, auraient pu régner sur plusieurs trônes et le duc de Nemours fut élu roi des Belges. C’est un mauvais procès que vous faites aux Orléans, ils sont français comme nous le sommes, ils sont français par la naissance mais comme la plupart des Français ils aiment la France et ils sont attachés à leur patrie. Ce procès d’intention est particulièrement mal venu sous un article consacré à la mort d’un fils de France pour son pays.
Sur le roi Charles IV, sa famille et sa cour à Marseille, ce n’est pas tellement vive les Bourbons que les Marseillais criaient mais vive le roi car les Marseillais n’étaient pas vraiment bonapartistes et ils étaient bien aise de crier vive le roi et ils renouvelèrent l’expérience chaque fois qu’un roi vint à Marseille. Il faut dire aussi que le cortège d’arrivée du roi Charles était assez spectaculaire. Après cela le roi fut effectivement adopté par la population car il était d’une grande bonté et d’une grande simplicité. Il n’hésitait parler à tout le monde et surtout aux gens du peuple, bref il fut regretté quand il partit et aussi sa cour qui avait fait le bonheur de bien des marchands.
jul
26 août 2015 @ 07:48
Gérard, je ne fais pas de procès aux Orléans, et sûrement pas de faux.
Je suis même triste pour eux, qu’ils n’aient pu obtenir leur seule expérience de rois pour une durée de dix-huit ans il y a cent-cinquante ans, dans des circonstances très discutables. A contre-coeur pour Marie Amélie et plusieurs de ses enfants, demeurés attachés aux aînés.
Je sais qu’ils sont attachés à la France. Mais au fond, cela ne les qualifie pas plus pour avoir l’exclusivité des droits au trône.
Ce que je veux vous expliquer, c’est que les Bourbons de la branche aujourd’hui aînée ont fait honneur à la France d’une autre manière : ils sont montés sur les trônes d’autres Etats. Donner des monarques à ces Etats a fait la grandeur de la Maison de France et par là la grandeur de notre pays. Je ne dis pas qu’ils étaient malheureux en Espagne, à Naples et à Parme et que tous conservaient ce que je vais dire maintenant, mais ils se sentaient de France, comme membre de la même Maison.
On a vu ce qui est advenu lorsque la division s’est installée, véhiculée par une manière anglaise d’appréhender les monarchies mais aussi par une vision économique de la patrie, les Bourbons ont été balayés.
Je pense que leur grandeur ne viendra jamais de là.
J’apprécie beaucoup votre second paragraphe :)
Je vous souhaite un bon Mercredi
Jul
Gérard
21 août 2015 @ 17:38
Dans son ouvrage Le comte de Paris et sa descendance, Philippe de Montjouvent (Éditions du Chaney, 1998) évoque ainsi la mort du prince François :
« Inscrit comme pensionnaire au collège des Oratoriens de Saint-Martin de Pontoise à la rentrée 1949, il obtient son baccalauréat, puis entre à l’Institut Agricole de Beauvais, dont il sort diplômé (lors des premières années, lorsqu’il ne retrouve pas sa famille à Cintra à l’occasion des vacances scolaires, le prince François est accueilli par les Tocqueville, à Carneville dans le Cotentin).
Après avoir fait son service militaire dans un régiment de parachutistes à Mont-de-Marsan, puis à Pau, le prince François entre à l’école d’officiers de Cherchell (Algérie). Mobilisé, il prend ensuite part, avec le grade de sous-lieutenant, aux opérations militaires menées par le 7e bataillon de chasseurs alpins, corps fondé par son trisaïeul, le duc d’Orléans (1810-1842), au temps de la conquête de l’Algérie. Hélas, le 11 octobre 1960, alors qu’il s’apprête à être démobilisé il est mortellement blessé près de Michelet, en Grande Kabylie, alors qu’il tente de porter secours à l’un de ses harkis (il ne lui restait alors plus que 65 jours à accomplir. A l’issue de ceux-ci, le prince François avait toutefois décidé de prolonger son temps de six mois). Le jour même, à 18 heures, le général De Gaulle, alors président de la République, adresse un télégramme de condoléances au Prince et à Madame qui se trouvent à Cintra (le texte de ce télégramme est aussitôt communiqué à la presse par les services officiels de l’Elysée. Le 12 octobre, le comte de Paris adresse ses remerciements par télégramme au général, puis les renouvelle par lettre du 23 octobre. Le 14 octobre, le colonel Alain de Boissieu, gendre du général De Gaulle, sous les ordres duquel le comte de Clermont avait servi en Algérie, présente également ses condoléances, par lettre au chef de la Maison de France. Reconnaissant de la sympathie que le général et madame De Gaulle leur ont témoignée lors du décès du prince François, le 3 octobre 1961, le Prince et Madame leur adressent une lettre accompagnée du mémento de leur fils, ce dont ils sont vivement remerciés par un courrier du 8 octobre 1961.)
Le lendemain, 12 octobre, après avoir entendu la messe à 6 heures 30, dans la chapelle de la Quinta, le Prince et Madame s’envolent à 7 heures 45 pour Paris. Arrivés à Orly à 12 heures 30, ils sont reçus par Paul Jarrier, représentant général d’Air France, Marcel Wiriath et le colonel de Rougemont, directeur général du cabinet du général Ely, chef d’état-major de la Défense Nationale, qui présente les condoléances du chef de l’Etat, du premier ministre Michel Debré, et du général Ely (à Orly, le comte et la comtesse de Paris retrouvent également la comtesse de Clermont, la princesse Hélène, comtesse Evrard de Limburg Stirum, la princesse Diane et son époux, le duc Karl de Wurtemberg, le prince Thibaut et la princesse Pierre Murat, née princesse Isabelle de France, sœur du comte de Paris). Puis, à 13 heures 15, tous deux embarquent pour Alger.
Arrivés à Maison Blanche à 15 heures 10, ils sont reçus par le colonel Lennuyeux, représentant le délégué général du gouvernement en Algérie, le colonel Barbe, du corps d’armée d’Alger, le chef de bataillon Trannoy, commandant le 7e B.C.A., le commandant Allaire, le lieutenant-colonel Bouysou, directeur de l’aéroport, et le commandant Maire, directeur des services militaires d’information. Ils y retrouvent également le comte de Clermont, arrivé la veille, qui s’était rendu en début de matinée à Tizi-Ouzou, où se trouvait le corps de son frère.
A 16 heures le comte et la comtesse de Paris et leur fils aîné se rendent à l’hôpital militaire Maillot où, arrivée à 13 heures, la dépouille du prince François est exposée dans une chapelle ardente et veillée par les chasseurs de sa section. Ils y sont reçus par le médecin colonel Siffre, médecin chef, l’aumônier général de l’Espinay et le chef de bataillon Trannoy. S’étant recueillis sur le corps du défunt et ayant assisté à sa mise en bière, ils se rendent ensuite au Palais d’Eté à 17 heures 15, où ils reçoivent, un quart d’heure plus tard, la visite du délégué général Paul Delouvrier.
Le 13 octobre, une messe de requiem est célébrée en la cathédrale d’Alger en présence de tout le bataillon du prince et de ses harkis. Le matin même le prince François a été fait duc d’Orléans à titre posthume par le comte de Paris. Sur son cercueil, ont été déposées sa croix de la valeur militaire, obtenue le 15 mars précédent, et sa Légion d’honneur, délivrée à titre posthume, ainsi que sa médaille commémorative d’Algérie. A l’issue de la cérémonie un avion militaire français transfère sa dépouille en France. [La levée du corps avec une cérémonie militaire et la bénédiction eut lieu à l’hôpital Maillot en présence de M. et Mme Paul Delouvrier]
Le 17 octobre, les obsèques religieuses du prince François ont lieu à Dreux, en présence de toute sa famille, de nombreux membres du Gotha et de la noblesse française, du maréchal Juin, du général Ollier, représentant le président de la République, d’Edmond Michelet, garde des Sceaux, de la totalité des officiers de son bataillon (messe de requiem célébrée par le révérend père Carré, de l’Académie française). Précédé de treize drapeaux tricolores portés par des anciens combattants et de seize enfants de chœur, le clergé pénètre dans le chœur. Vient ensuite le cercueil du prince recouvert du drapeau français, portés par huit chasseurs alpins du 7e B.C. A. suivis d’un de leurs officiers. Ses décorations ont été placées sur un coussin tenu par un sous-officier. Des aspirants de l’école de cavalerie de Saumur et une compagnie du premier Régiment d’Infanterie Coloniale rendent les hommes. La foule s’est pressée nombreuse. Tous n’ayant pu entrer, beaucoup se contentent de suivre la messe depuis le parc, où elle est diffusée par des haut-parleurs. A l’issue de la cérémonie, les huit compagnons d’armes du prince François portent son cercueil sous la coupole, puis le déposent dans la crypte où il repose sous le chœur. »
Précisons aussi que la mort du prince François fut en quelque sorte emblématique tant pour le FLN que pour l’armée française dans laquelle il était, indépendamment de sa situation princière, estimé pour sa gentillesse et sa discrétion mais aussi pour son courage. Il faut dire que ses camarades eurent à cœur de le venger. Il y avait déjà eu beaucoup de morts français dans la zone en question qui était dangereuse et notamment un neveu du maréchal Juin.
Le comte de Paris se souvenant sans doute qu’il avait été un blédard, n’hésita pas à accepter la demande du président Giscard d’Estaing qui souhaitait remettre à l’occasion de sa visite d’État en Algérie en 1975 un portrait de l’émir Abdelkader au président Boumediene. Giscard avait demandé au Prince un portrait d’Amboise et le prince le lui offrit et le porta lui-même à l’Élysée.
Plus tard en 2005 sur les terrasses du château fut inauguré un jardin mémorial en souvenir des 25 personnes de la famille et de la suite de l’émir qui moururent à Amboise au cours de ce séjour entre 1848 et 1852 parmi lesquelles Khadidja, fille d’Abdelkader, Aïcha sa nièce, fille de son frère Sidi Hocein, Embarka, épouse de l’émir, Ahmed, fils d’Abdelkader.