Voici la carte postale de l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence par Olivier d’Abington. « C’est suite au reportage de juin dernier sur Noblesse et Royautés que j’ai souhaité découvrir cet ancien château. La rénovation du bâtiment a été particulièrement soignée. Et l’exposition de l’impressionniste Alfred Sisley (1839-1899) qui s’y tient en ce moment est très intéressante (du 10 juin au 15 octobre).

Le salon de musique

 

La chambre de Pauline de Bruny Marquise de Caumont (reconstitution)

L’intérêt de l’exposition, c’est, d’une part qu’il est possible de voir les œuvres de près et, d’autre part, que les visiteurs sont autorisés à prendre des photos (sans flashs).

La librairie de l’exposition est intéressante aussi pour une autre raison… De même que la conception de l’exposition semble inspirée des principes d’expositions organisées au Japon, les « goodies » vendus à la librairie semblent furieusement inspirés par les méthodes de vente japonaise.

On y trouve, ainsi, des pochettes plastiques reproduisant certaines toiles du maître impressionniste. De même que d’autres objets imprimés aux motifs tirés de ses toiles (marques pages, etc.).

Un seul regret, peut-être, pendant les expositions temporaires le château n’expose rien de plus que les deux pièces présentées dans les photos plus haut, en ce qui concerne le château d’origine.

Quelques informations complémentaires sur le château : sa superficie est de 2500m2. Lors de son mariage avec Pauline de Bruny de la Tour d’Aigues, en 1795, le marquis de Caumont, aurait plastronné auprès de ses amis (et d’autres), qu’il épousait « la plus belle fille d’Aix, son plus bel hôtel, son plus beau château, et sa plus grosse fortune »… Ce qui augurait mal du mariage… Car l’époux semblait plus intéressé par la fortune de sa femme que par sa personne.

Bien qu’il n’y ait pas eu d’héritiers directs de cette union malheureuse, des descendants de la famille de Bruny sont encore vivants aujourd’hui (notamment par les branches Bruny de Châteaubrun et Bruny d’Entrecasteaux), et non des moindres : le baron Ernest-Antoine Seillière (de Laborde), et Françoise de Panafieu. Parmi les autres personnalités, on compte aussi l’écrivain et critique Edmond Jaloux (1878-1949), membre de l’Académie Française. »