Conférence sur le Mont Saint-Michel

2 Comments

1. Passiflore
   14 mars 2023 @ 10:23

   En 966, Richard Ier, comte de Normandie, appelle des moines bénédictins de l’abbaye de Saint Wandrille pour prendre en charge le sanctuaire consacré à l’archange Saint-Michel. Durant huit siècles, ils administrent cette abbaye. En 1790, la Révolution les oblige à partir. L’abbaye devient prison d’Etat. La loi de 1901, prônant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, force les pères arrivés en 1867 à quitter le Mont, classé Monument Historique, en 1874.
   A l’occasion du millénaire, l’Etat autorise une quinzaine de moines de Normandie à habiter dans les logis abbatiaux et célèbrer les offices dans l’église abbatiale. Une convention est signée, en 1969, entre le diocèse et l’Etat pour permettre que la vie monastique reprenne de façon durable dans l’abbaye. Le Père Bruno de Senneville (moine du Bec-Hellouin) était revenu, dès 1966, avant qu’une petite communauté ne le rejoigne pour assurer l’accueil et la prière. Il en sera le prieur jusqu’en 1989. Il n’hésitait pas à aider les restaurateurs du Mont et s’était engagé chez les pompiers. Nous avions passé une nuit (nous étions quatre amis) dans la bibliothèque de l’abbaye proprement dite, celle-ci disposant d’une surface très réduite à l’usage des moines, en tant que propriété de l’Etat gérée par le Cente National des Monuments historiques. Depuis 2001, les Fraternités Monastiques de Jérusalem assurent la prière (offices, messe dans l’église abbatiale aux heures où il n’y a plus de touristes) et l’accueil monastique.

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2. Leonor
   14 mars 2023 @ 11:04

   Enfin… quand il s’agit du Mont Saint-Michel, il vaudrait tout de même mieux que la visite ne soit pas TROP immersive !

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