Pour un Bruxellois, c’est toujours une grande satisfaction que d’entendre un visiteur étranger vanter ses découvertes culturelles dans la capitale belge. La princesse Diane de France, duchesse de Wurtemberg est née au Brésil, a vécu au Maroc, Espagne, Portugal puis en France avant de rejoindre l’Allemagne en 1960 lors de son mariage, puis de voyager régulièrement à titre de loisir ou pour superviser ses actions caritatives en Amérique du Sud, en Asie ou en Afrique. Ces derniers mois ont été très « studieux » pour la duchesse qui met toute son énergie dans son atelier que pour produire des étoffes de tissus pour un projet au Paraguay que nous aborderons plus tard.

Aussi Bruxelles a-t-elle été une petite escapade culturelle rafraîchissante. Au programme bruxellois de la duchesse, la visite de la villa Empain admirablement restaurée par la Fondation Boghossian. La duchesse de Wurtemberg a eu pour guide d’exception Amélie d’Arschot-Schoonhoven, auteure du livre récemment paru « Le roman d’Héliopolis » dont Noblesse et Royautés s’était fait l’écho. La duchesse a reçu un exemplaire de ce livre-roman captivant. Nous en discutons dans les grandes lignes et la princesse Diane d’en conclure qu’elle le lira sur le chemin du retour vers Altshausen.

Autre arrêt culturel à Bruxelles : le musée Alice et David Van Buuren à Uccle, couple de mécènes belges dont la demeure abrite encore leurs collections personnelles. De son côté, la duchesse évoque les plus de 700 œuvres qu’elle possède et qui seront versées dans sa fondation reconnue par le land de Bade-Wurtemberg pour poursuivre plus tard ses différentes actions caritatives.

Lorsque l’on est à Bruxelles, difficile de ne pas s’arrêter dans le quartier du Sablon et des antiquaires. La duchesse de Wurtemberg connaît bien ce monde puisque son fils le duc Philip séjourna en son temps à Bruxelles où il fit des stages auprès de différents antiquaires. Le duc Philip est aujourd’hui le directeur européen de la maison de ventes Sotheby’s .

 

Enfin, rencontres avec les artistes Thierry Bosquet et Isabelle de Borchgrave qui présente jusque mi-septembre l’exposition « Once upon the time » au musée du Cinquantenaire à Bruxelles. L’artiste est surtout connue pour son travail du papier mâché et ses reconstitutions de vêtements de Cour dont l’apparence est tout à fait bluffante.

La duchesse de Wurtemberg ne cache pas qu’elle aimerait tout comme Isabelle de Borchgrave avoir son atelier juste à côté de sa pièce de vie, afin de pouvoir si la créativité vient en pleine nuit directement se retrouver à pied d’œuvre. A Altshausen, les couloirs sont à perte de vue à tel point que la duchesse avait un temps mis un compteur pour calculer le nombre de kilomètres parcours chaque jour !

La prochaine exposition d’Isabelle de Borchgrave portera sur François I et Soliman le Magnifique, tout un programme qui intéresse bien évidemment la duchesse. En parlant du travail d’Isabelle de Borchgrave, nous revenons sur la tenue de la reine Fabiola en mai 2004 lors du mariage du prince des Asturies. La reine portait un manteau en papier de l’artiste et avait pris par précaution dans son sac à main un petit spray d’eau au cas où une cigarette malencontreuse avait heurté son habit !