Il y a un an, ce mois-ci, Jean d’Ormesson partait faire « le plaisir de Dieu », lui qui avait fait si souvent celui-ci de ses lecteurs, de ses amis ou tout simplement de ceux qui l’écoutaient,  tant sa conversation était un enchantement. Préoccupé de questions métaphysiques,  sans gravité, avec une curiosité juvénile, il avait consacré plusieurs livres à ce sujet.

Un Hosanna sans fin, publié aux Éditions Héloïse d’Ormesson, clôt son oeuvre et ce cycle d’ouvrages métaphysiques de manière à la fois émouvante, car c’est l’oeuvre d’un homme qui sait qu’il est arrivé au terme de sa vie, mais aussi de manière lumineuse car Jean d’Ormesson était un agnostique optimiste … et peut-être plus que cela dans ses derniers instants. Merveille d’épure stylistique, l’ouvrage livre quelques réflexions et révélations étonnantes. Dans cet entretien, Héloïse, sa fille et son éditrice, nous livre les clés de la genèse de ce livre dans le nouveau numéro de L’Essonne en Auteurs.  (merci à E.Couly – ©unevilledeslivres)