Du 4 juin au 2 octobre 2022, le château de Chantilly présentera l’exposition « Albrecht Dürer. Renaissance et gravure ». (Merci à Bertrand Meyer)
Exposition « Albrecht Dürer. Renaissance et gravure »
3 Comments
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4 avril 2022 @ 17:36
Dürer était un très bel homme ( voir » l’auto-portrait au manteau de fourrure » , quasi christique ) et j’apprécie aussi ses grandes études d’herbes .
5 avril 2022 @ 09:56
Ciboulette, je m’étais fait la même remarque en voyant son auto-portrait ! Les artistes sont souvent représentés beaucoup plus âgés.
4 avril 2022 @ 18:50
En 1490, Dürer part faire son tour de compagnnage en commençant par Colmar, la ville natale de Schongauer qu’il vénère, mais celui-ci vient de mourir. Il continue par Bâle où il fait des illustrations pour des éditeurs de la ville. Après son mariage avec Agnes Frey, il accomplit son premier voyage en Italie (1494-1495), en particulier à Venise où il se lie avec le père de Bellini. En 1498, il représente en quinze gravures l’« Apocalypse ». A la fin de 1505, il retourne en Italie. Il obtient une commande pour la Fondation dei Tedeschi, « La Fête du Rosaire ». Il grave sur bois une « Vue de Venise à vol d’oiseau » qui nous montre la Venise du début du XVIe siècle. On peut y remarquer un grand nombre d’églises dans la ville dont San Geminiano qui fut rasée, en 1807, pour faire place au palais royal face à la basilique Saint Marc.
En 1511, il représente « la Grande Passion » (15 gravures) et « la Petite Passion » (37 gravures). Entre 1520 et 1521, il fait un voyage triomphal aux Pays-Bas. Il grave successivement « Le Chevalier, la mort et le diable », « Saint Jérôme dans sa cellule », le « Rhinoceros », « La mélancolie »… et, en 1526, « Erasme ».
Je ne sais pas combien de gravures de Dürer sont la propriété du Musée Condé mais l’Albertina de Vienne en possède la plus grande collection au monde.