Noblesse et Royautés avait précédemment évoqué cette future exposition qui a ouvert depuis ses portes à Stuttgart. Le Musée d’Etat du Wurtemberg accueille à l’ancien château à Stuttgart jusqu’au 23 mars 2014 une importante exposition « Im Glanz der Zaren. Die Romanows, Württemberg und Europa » consacrée à la famille impériale de Russie dont on célèbre cette année les 400 ans. La robe de couronnement de l’impératrice Maria Feodorovna y sera exposée, ce qui est une première. Des œuvres d’art, des meubles, de l’orfèvrerie, des bijoux ou encore des robes de gala composeront cette exposition exceptionnelle.
11 novembre 2013 @ 10:34
A lire absolument au sujet du voyage en France du couple impérial Romanov-Wurtemberg, les Mémoires de la baronne d’Oberkirch ! Et ce n’est pas la seule raison de lire ces Mémoires, témoignage sur la vie de la noblesse et la cour, les dernières années de l’Ancien Régime.
11 novembre 2013 @ 10:52
En effet. Ce gros petit livre (collection Le Temps Retrouvé) est fascinant!
11 novembre 2013 @ 11:27
Cher Cosmo, tout à fait d’accord avec vous.
Quand les Wurtemberg régnaient à Montbéliard.
11 novembre 2013 @ 14:43
ou Mömpelgart, oh là
11 novembre 2013 @ 15:13
Pour essayer de comprendre la folie du tsar Paul, ses petits-enfants demandèrent aux descendants de la baronne d’Oberkirch de leur prêter la correspondance échangée entre la baronne et l’épouse de Paul, car les deux femmes s’étaient connues dans leur enfance et avaient correspondu toute leur vie. Les descendants envoyèrent les lettres mais ne les récupérèrent jamais. J’aurais aimé les lire.
J’aime bien dans ces mémoires, le passage ou le comte de Puységur fait parler la somnanbule qui prédit la Révolution .
11 novembre 2013 @ 14:58
Henriette-Louise de Waldner de Freundstein, Baronne d’Oberkirch (1754-1803)
Fille de François-Louis Waldner de Freundstein, baron puis comte de Waldner, et de Wilhelmine Auguste Berckheim de Ribeauvillé. Elle est issue par ses parents de deux des plus anciennes familles de Haute-Alsace. À la cour de Montbéliard, elle devient l’amie de Sophie- Dorothée de Wurtemberg, future impératrice de Russie sous le nom de Marie Féodorovna. Elle accompagne le duc et la duchesse du Nord à Paris en 1782 et découvre Versailles. Elle y retourne avec plus de liberté en 1784 et 1786. Elle s’intègre à la société de cour et à la bonne société parisienne, elle devient notamment l’intime de la duchesse de Bourbon, fervente adepte du mesmérisme.
Ses mémoires rédigés en Alsace de 1789 à 1803 relatent uniquement les faits qui se sont déroulés sous l’Ancien Régime.
On peut lire les Mémoires de la Baronne d´Oberrkirch publiés par le Comte Léonce de Montbrison
Tome premier
ooks.google.fr/books?id=kck_AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Tome deux
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204843g
sur gallica,bnf.
Michèle
11 novembre 2013 @ 15:04
Tome premier
http://books.google.de/books?id=7VQ6AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=de&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
11 novembre 2013 @ 19:26
Merci, Michèle !
12 novembre 2013 @ 09:22
Vous verrez que la baronne d’Oberkirch parle de la mode et des coiffures. Je trouve que les mémoires écrits par les femmes sont toujours plus intéressants pour les femmes . Elle parle aussi d’expériences de voyance, et même de a mort de Marie-Antoinette, et cela fait un peu froid dans le dos.
12 novembre 2013 @ 06:02
Merci pour les liens Michèle. FdC
11 novembre 2013 @ 20:05
Merci Cosmo pour ces excellents conseils.
Cordialement,
Gibbs
11 novembre 2013 @ 10:41
Le catalogue de cette exposition (lequel un ami a déjà acheté et bcp apprécié) peut être acqueri ici:
http://www.amazon.de/Im-Glanz-Zaren-Romanows-W%C3%BCrttemberg/dp/3799505059/ref=pd_sim_b_7
11 novembre 2013 @ 11:20
Im Glanz der Zaren
Présentation de l´exposition
http://swrmediathek.de/player.htm?show=8b24b900-29a1-11e3-8824-0026b975f2e6
http://www.youtube.com/watch?v=q6kPbPZV1Uw
http://www.ardmediathek.de/swr-fernsehen/landesschau-tipp?documentId=17478312
Michèle
11 novembre 2013 @ 17:07
Alberto,merci pour votre lien utile!
Michèle,merci pour vos mini-vidéos que je reverrai tranquillement ce soir!
12 novembre 2013 @ 16:04
La première vidéo dure 28:51 minutes, à regarder jusqu´a la fin.
Michèle
11 novembre 2013 @ 13:49
Stuttgart – Probablement un bon mariage nécessite seulement des accords sûrs.
Paul, a en tout cas envoyé à sa fiancée avant le mariage, une liste détaillée de la façon dont elle doit se comporter dorénavant. Elle doit apprendre le russe, être économe et aussi patiente et douce. Surtout, elle devra supporter ses humeurs et devra se comporter envers lui comme il le souhaite. Le mariage réussi.
Mais Sophie Dorothee n´a pas épousé le petit Paul avec le nez retroussé de toute façon par amour, mais parce que des dirigeants importants l´avaient décidé: Catherine la Grande et Frédéric le Grand, elle espérait pour la Russie et lui pour la Prusse, si la gentille fille de Wurtemberg épousait un Romanov russe, le successeur au trône Paul Ier.
Sophie Dorothée se soumettait, elle passait à la foi orthodoxe, recevait le nom de Maria Fjodorowna et partait en Russie. Dans le Musée d’État du Wurtemberg à Stuttgart, une carte montre comment cette Russie était éloignée de son pays natal .
« Dans La splendeur des Tsars“ la grande exposition nationale dans laquelle il brille et scintille et sous l’or lourd les vitrines se courbent presque. La dot d’Olga est seule insolemment splendide, 300 caisses ont été envoyées de Russie par navire sur le Rhin à Mannheim et de là avec des chariots et des calèches à Stuttgart.
Bougeoirs, Etagères, vases de magnificence gigantesques, cruches et bols, service de voyage et ensemble de bureau, trésors en or, argent, lapislazulis, quartz de roses et Malachit. Où la robe blanche du couronnement de Maria Fjodorowna : un chef-d´oeuvre de fil d’argent sequins d´or, paillettes, taffetas et brocard éclatant,
Après la cérémonie du couronnement elle immigrait au Palais des armures au Kremlin et pour la première fois après plus de 200 ans, on peut la voir en dehors de Moscou est restaurée fraîchement.
traduit du Stuttgarter Zeitung.
Michèle
12 novembre 2013 @ 09:19
ce fut un mariage arrangé, mais Marie et Paul eurent un ménage heureux. Du moins jusqu’à ce que Paul devienne bizarre. La correspondance perdue devait montrer cette évolution.
11 novembre 2013 @ 16:27
Ce musée est très intéressant, je l’ai visité lors des vacances de Noël, l’an dernier, je me souviens y avoir vu un superbe diadème des Wurtemberg.