Jusqu’au mois de juin, le restaurant du Grand Hyatt de Tokyo dans le district de Roppongi, propose ce Golden giant burger à l’occasion de l’intronisation de l’empereur Naruhito du Japon. Le burger pèse 3 kilos et a 25 centimètres de diamètre. Il se compose de foie gras, tranches de bœuf, truffes noires et d’un pain saupoudré d’or ! Il vous en coûtera 800 euros.
3 avril 2019 @ 07:45
Ça se mange à trente personnes j’imagine ?
3 avril 2019 @ 08:18
On peut nourrir facile 20 personnes avec ce burger…
3 avril 2019 @ 08:57
Cette démesure me déçoit venant de japonais. ☹
3 avril 2019 @ 17:49
Baboula, ne riez surtout pas, mais le chef américain, Patrick Shimada, a dit qu’il profitait de l’intronisation d’un nouvel empereur pour se rapprocher de ses racines japonaises ! En tout cas, pour la cuisine, il va avoir un sacré boulot.
3 avril 2019 @ 09:09
Quel massacre pour ces trois nobles ingredients que sont le foie gras, la truffe et la viande de bœuf !!!
3 avril 2019 @ 15:46
Surtout s’il est de Kobé .
3 avril 2019 @ 17:36
Menthe, je partage votre avis et espère que le chef n’a pas poussé le vice à mettre de la viande de Kobe dans cet entassement nommé burger. 800 euros pour gâcher de la marchandise, c’est cher payé pour le client mais pas pour le restaurant qui fait parler de lui dans le monde entier ! Après tout, à l’époque actuelle, ce qui compte c’est de faire le buzz, peu importe que ce soit en mal ou en bien!
3 avril 2019 @ 23:28
Initialement, le burger est européen, allemand pour être précis. Étymologiquement, c’est la « galette de Hambourg » – une boulette de bœuf haché, servie dans un pain brioché.
Ce plat fut introduit aux Etats-Unis au XIXème siècle par les migrations européennes vers le Nouveau Monde. L’existence d’une liaison Hambourg – New-York, assurée par la HAPAG, à bord des bateaux de laquelle cette « galette » constituait le plat principal, a considérablement aidé cette diffusion.
Le premier restaurant dédié aux hamburger, White Castle, est né en 1921 à Wichita, Kansas. L’enseigne s’est développée autour du burger américain traditionnel, recette allemande originale (boulette de bœuf haché) à laquelle sont ajoutés du fromage, des tomates puis des ingrédients locaux. La chaîne comprend aujourd’hui de nombreuses unités et reste fidèle aux standards, tout en renouvelant ses recettes. C’est plutôt bon en comparaison de la concurrence, plus récente.
Parallèlement, des stands mobiles vendaient des burgers dans les rues des grandes villes des USA, principalement à New-York. La recette est aussi traditionnelle (bœuf haché) mais limitée à l’ajout de fromage et de tomates, éventuellement de moutarde ou de cornichons. L’idée des ingrédients locaux perdurent – les fermes du Vermont s’en sont frotté les paluches. Ce concept est aujourd’hui appelé « Burger new-yorkais » et c’est la base même du fameux cheese-burger.
Au début des années 1950 – selon certaines littératures, après l’avoir redécouvert en Europe, lors de la Seconde Guerre mondiale, en réalité, après avoir reniflé la manne financière représentée par ce petit sandwich, économique et rapide à consommer – les pionniers américains de la restauration ont développé des unités dédiées aux hamburgers, déclinant les recettes à l’infini (ou presque) et jouant alors sur la qualité des ingrédients pour rendre le produit plus attractif.
Le concept actuel de McDonald’s est né en 1952, sur la base d’un petit restaurant crée en 1940 à San Bernardino, Californie – initialement dans le même genre que White Castle. Les frères McDonald’s, ainsi que leur père dans les premières années, ont d’abord développé l’affaire en vendant des franchises aux Etats-Unis, puis dans tout le continent américain, entre 1953 et 1961. McDonald’s Corp. était née. Forte de son succès américain, la firme a ensuite vendu une franchise trentenaire au groupe français Dayan, pour un développement en Europe. Le premier McDonald’s franchisé de France et d’Europe s’est ainsi ouvert à Créteil en 1972. Enfin, devant le succès, la maison-mère américaine a finalement dénoncé le contrat avec Dayan, en jouant sur le non-respect de sa charte d’hygiène (oui oui). McDo Corp. a eu gain de cause, Dayan a rebaptisé ses restaurants O’Kitch et d’une part, le premier restaurant en propre, de la McDo Corp en Europe, a vu le jour en 1979 à Strasbourg ; d’autre part, McDonald’s Europe fut créée à Zurich pour encadrer le développement de la marque en Europe. La suite est connue : création de McDonald’s France en 1982 (après que Dayan ait été débouté en appel devant le Tribunal de Chicago), développement dans les autres pays européens, puis en Russie, etc.
KFC (🇺🇸) est née en 1939 (comme McDonald’s : d’abord une affaire locale puis un développement national à partir de 1952, puis international au début des années 1970), Burger King (🇺🇸) en 1954, Quick (🇧🇪) en 1971, Five Guys (🇺🇸) en 1986, etc.
O’Kitch (🇫🇷) est donc née sur la période 1979-1982.
Parallèlement à ce développement dans le contexte de la restauration rapide, des restaurants plus conventionnels ont développé des burgers haut-de-gamme, faits avec des ingrédients de qualité (conservation des origines locales pour la plupart), pour certains de luxe. De nos jours, cela correspond d’une part aux Burgers Bistro, d’autre part aux recettes que peuvent proposer certains grands restaurants et que certains nomment Deluxe. Dans ce dernier contexte, on peut imaginer des recettes incluant des ingrédients nobles mais cela doit être un tout, donc le pain doit aussi avoir des qualités supérieures.
Et cela me mène à mon constat final : dans « Giant Burger » japonais, le pain est très classique, du genre de celui utilisé pour les hamburgers de la restauration rapide. Il est juste customisé à la feuille d’or… et vendu au prix de ce qui est peinturluré dessus. J’appelle ça de l’arnaque, tout bonnement.
4 avril 2019 @ 15:27
Passionnant de savoir l’origine des choses actuelles,merci Karabakh♡.
4 avril 2019 @ 16:57
Merci Karabakh pour votre historique ! je peux très bien concevoir des burgers avec des ingrédients nobles, mais comme vous le dites, avec un pain de très bonne qualité et non un magma caoutchouteux comme celui présenté ici.
5 avril 2019 @ 13:06
Il y a dans Paris des camions-burger qui vendent d’excellents produits avec une originalité de bon aloi ,vrai pain ,viande de veau,ou de volaille,garniture de légumes frais ,moutarde au miel ,ananas . J’ai apprécié.
3 avril 2019 @ 09:27
Vomir ….800 euros !
3 avril 2019 @ 09:34
Rien qu’à voir la première photo, cela me soulève l’estomac !!!
3 avril 2019 @ 09:41
Quelle horreur, pas pour moi !
3 avril 2019 @ 10:00
seuls les Américains sont capables de manger une telle quantité.
3 avril 2019 @ 11:29
Le footballeur Franck Ribéry a fait mieux en dégustant récemment à Dubaï une entrecôte recouverte de poudre d’or à 1200 euros 🤑
Il fut, à juste titre, la risée des réseaux sociaux pour ce fait d’arme !
3 avril 2019 @ 16:30
… ou jusqu’où peut aller la bêtise!!
3 avril 2019 @ 23:34
Franck Ribéry n’est pas futé mais il contribue, par ses dons financiers, ainsi que par sa participation à des événements, à de nombreuses causes caritatives. A partir de là, il fait bien ce qu’il veut de l’argent qui lui reste (et c’est une somme). Puis, cette entrecôte lui a été offerte par le restaurateur qui, au vu des autres clients qu’il attire, n’est clairement pas à 1.200 euros près.
Pour le coup, je pense qu’il n’y a pas matière à polémiquer, pas non plus à se moquer, surtout lorsque l’on sait combien coûte un repas élyséen et en quoi ce type de repas ne profite en rien à l’économie française.
3 avril 2019 @ 11:23
La cuisine japonaise est tellement bonne.
Quel besoin de produire une horreur pareille ?
3 avril 2019 @ 23:05
DEB,
La cuisine japonaise s’ est américanisée!🇯🇵🇺🇸
3 avril 2019 @ 23:34
Nous sommes d’accord.
3 avril 2019 @ 13:33
Je passe en grand comme en petit
3 avril 2019 @ 13:35
Lors d’un débat suite aux actions des gilets jaunes, un homme a posé une simple question : il voulait voir l’intérieur d’un frigo d’une personne gagnant 14.000€/mois… J’ESPÈRE qu’il ne lit pas cet article.
3 avril 2019 @ 13:55
Sûrement du boeuf de Kobe. Chez moi on a l’habitude de voir à la télé de telles démesures de la part des américains des USA mais au Japon, cela me laisse perplexe.
Ça me fait trop penser, la qualité en moins, ã ce qu’on peut voir chez nos voisins.
3 avril 2019 @ 15:16
C’est étrange.
Ça ressemble bien aux déviances de notre époque.
L’Ère du n’importe quoi.
3 avril 2019 @ 15:21
Degoutant ….
3 avril 2019 @ 15:42
Ce n’est même pas appétissant malgré les ingrédients qui le compose.
3 avril 2019 @ 18:11
Vraiment stupide comme idée culinaire…
3 avril 2019 @ 20:31
Un vrai burger diététique et léger, qui ne vous laissera pas sur votre faim ! 😆
Quand le Japon cède à l’alimentation américaine.. Ils auront les mêmes problèmes de santé …si ce n’est deja fait.
4 avril 2019 @ 05:30
Si les réseaux sociaux c’est voir Ribery s’empiffrer une telle escalope et bien d’autres ds leur incohérence merci pour la pauvreté et la platitude des sujets qu’on y découvre
4 avril 2019 @ 17:37
Votre résumé colle bien à la situation. Encore une fois, ces riches se nourrissent comme ils veulent, où ils le souhaitent. La bouffe, c’est perso ; ils ne mangent pas mon entrecôte, alors je leur laisse la leur.
4 avril 2019 @ 12:36
Beurk !! voir toute cette viande, et imaginer la souffrance de toutes ces bêtes
5 avril 2019 @ 13:41
Val , permettez moi de vous signaler (je pense que vous êtes une adulte) que les plaquettes sanguines ne se trouvent pas dans une feuille de salade .
Alors faites votre propagande ailleurs que sur les réseaux sociaux et laissez tranquilles ceux qui n’abondent pas dans votre sens avec des actions sur les marchés de l’ouest d’une violence non dénoncée sur les ondes .
Bien sur . Pour la plupart bobos non en manque de moyens , il vous est possible de prendre Je ne sais combien de compléments alimentaires pour combler vos déficits en B6 – B12 etc… mais ce n’est pas le cas de citoyens lambda que vous gagnez à votre cause avec ce que cela Implique . Après les services en hématologie de nos hôpitaux sont surchargés.
Dernièrement j’ai assisté à une escarmouche, un groupe de touristes visitait le très beau marché de Merville à Lorient (56) où le poisson d’une qualité de fraîcheur rare est très apprécié . Deux ou trois personnes s’en sont pris à un étal où étaient ex exposition des araignées de mer , superbes. L’une d’entre elles tonitruant , s’adressant à la cantonade a cru bon de déclamer que ces malheureuses bêtes seraient mieux au fond de la mer qu’au fond des estomacs de pollueurs de la planète !
Mal lui en a pris (rire) le bagoût lorientais de plus d’un poissonnier , tonitruant lui-aussi ,vous allez arrêter de manipuler mes araignées et les faire crever en les mettant sur le dos ! Qu’est-ce qui m’a fichu d’un crétin pareil , allez zou sortez d’ici si vous ne voulez pas que je vous bombarde avec mes crustacés.
Rire général .
Ledit instruit en sauvegarde de la planète a reculé prudemment tandis que l’une des visiteuses continuait dans le registre . Ce sont des crevettes ? crues ? oui Madame vivantes , pêchées hier . Non Madame on ne les cuit pas , ici , madame, chez les gaulois on les mange crues !
J’aime bien . Je dirais même plus j’adore aller dans cet endroit .
8 avril 2019 @ 11:22
Ghislaine-Perrynn,
je suis adulte parfois !!! mais je suis végétarienne toujours voilà le pourquoi du comment :)