C’est une oasis dans la palmeraie de Marrakech, un eden où reposent les cendres d’Yves Saint Laurent. Mais derrière les fleurs de cactus se cache un épineux dossier. La mort l’été dernier de Pierre Bergé a tout précipité. Les ayants droit du peintre et paysagiste Jacques Majorelle et la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent s’affrontent à Marrakech.

 

Chacun revendique le droit d’exploiter le nom de Majorelle et son célèbre jardin où se pressent plusieurs centaines de milliers de visiteurs chaque année. C’est d’autant plus agaçant aux yeux de Madison Cox, l’héritier et mari de Pierre Bergé, que c’est bien le couturier et son compagnon qui sauvèrent le jardin en 1980, en le rachetant alors qu’il était menacé de destruction. (Merci à Bertrand Meyer)