C’est sous l’impulsion du duc de Morny, demi-frère de l’empereur Napoléon III, que l’autorisation de bâtir un cirque d’hiver à Paris est octroyée à Louis Dejean qui possède le Cirque d’été. L’architecte Jacques Hittorf qui a conçu la Gare du Nord est désigné. Le cirque a un diamètre de 42 mètres. Les grands sculpteurs de l’époque sont sollicités pour les décorations intérieures. Le prince Louis-Napoléon inaugure en 1852 après 8 mois de travaux ce cirque d’hiver baptisé Cirque Napoléon où l’on présentera des spectacles de trapèze et principalement d’équitation.
Renommé Cirque d’hiver en 1873. Il est racheté en 1934 par les frères Bouglione. Depuis, le Cirque d’hiver accueille principalement des événements liés à l’art du cirque mais aussi des soirées dansantes ou des concerts. Les filles du prince Charles-Louis d’Orléans, duc de Chartres, les princesses Louise et Hélène d’Orléans y ont fêté leurs anniversaires récemment. Le cirque d’hiver se situe rue Amelot dans le 11ème arrondissement.
4 septembre 2017 @ 06:15
On y vit le Prince Rainier avec les Bouglione .
4 septembre 2017 @ 08:34
On a donné son nom à une toute petite rue de Paris alors que Hittorf a imprimé sa marque à Paris.
En plus des monuments cités, il faut préciser que c’est lui qui aménagea la place de la Concorde.
4 septembre 2017 @ 10:38
Un joli lieu chargé d’histoire où il fait bon voir des spectacles.
4 septembre 2017 @ 12:52
Que de souvenirs où notre récompense pour les résultats scolaires était d’assister aux spectacles de ce cirque et de voir notre clown favori « Achille Zavatta »
lorsqu’il s’y produisait !
4 septembre 2017 @ 13:39
J’espère que les animaux continueront à faire partie des spectacles ! Ce serait dommage d’en priver les enfants pour un pourcentage vraiment minime de maltraitances! Les animaux sont bien traités dans les « vrais » cirques… .les lobbies font des amalgames ridicules ! Sinon, il faudra aussi fermer les zoos, où les animaux sont enfermés !
4 septembre 2017 @ 18:06
C’est une question qui m’intéresse énormément , j’ai toujours été passionné par les zoos , les ménageries , les relations de l’Homme avec les animaux domestiques ou « apprivoisés » .
Je suis en partie en accord avec vous mais depuis quelques années j’ai modifié mon opinion sur certains points …
Certains cirques ont fait des efforts considérables , le cirque Knie , le cirque Krohn aussi je pense , en France parmi les plus importants le cirque d’Arlette Gruss sans doute ou celui des Edelstein pour ce que j’ai pu en voir.
Mais la présentation des éléphants , leur dressage surtout , posent des problèmes considérables .
J’aime et respecte énormément les éléphants , j’admets tout à fait qu’on ait pu les utiliser pour le débardage du bois dans leurs pays d’origine mais il semble que pour les » dresser » ont doivent leur faire subir des supplices inacceptables.
Avez vous vu le film » de l’eau pour les éléphants » ?
Je pense qu’il est très « juste » .
La présentation des chevaux en liberté ou en haute école est consubstantiel à l’art du cirque , je ne vois pas comment on oserait l’interdire.
Malheureusement peu sont capables de les apprécier à leur juste valeur.
La présentation de lions , tigres voire même panthères ne me choque pas outre mesure s’il s’agit d’animaux nés en captivité (c’est désormais toujours le cas ) et si on leur donne des conditions de captivité convenables , ce qui commence tout juste à être le cas , si enfin on leur assure une retraite convenable.
De même la présentation d’espèces domestiques ou devenues pratiquement comme telles.
La présentation de Chimpanzés (tout comme leur utilisation pour des essais thérapeutiques fût-ce pour traiter le SIDA ) , de pachydermes divers (Hippopotames , rhinocéros et sans doute éléphants) , des ours trop dangereux et peut être de certaines autres espèce (otaries ?) et d’une façon générale de tous les animaux qui « ne travaillent pas » ou exigent des conditions de vie très éloignées de ce que peut offrir un cirque , devrait être peu à peu interdites.
Il faudrait aussi faire un énorme effort d’éducation du public afin de le rendre capable d’admirer autre chose que des » tours de foire » , la beauté de l’animal et les particularités de sa relation avec l’Homme.