Gabriel Badea-Päun publie un ouvrage consacré à la reine Elisabeth de Roumanie, connue également sous le nom de Carmen Sylva en tant qu’écrivain. Mariée au prince Charles de Hohenzollern qui devint le roi Carol I de Roumanie, la reine Elisabeth, née princesse de Wied (1843-1916) est une artiste reconnue qui écrivait aisément en qatre langues. L’auteur nous livre ici un ouvrage détaillé de notes historiques et richement alimenté de recherches dans les archives de la famille princière de Wied ainsi que de la famille royale britannique (notamment la correspondance de la reine Victoria) .
« Carmen Sylva, reine Elisabeth de Roumanie », Gabriel Badea-Päun, Editions Via Romana, 2011, 250 p.
9 juin 2011 @ 08:02
Le livre semble en effet très intéressant car je ne connais en définitive pas bien la vie de la reine Elisabeth de Roumanie. Peut-être à l’occasion un portrait ?
9 juin 2011 @ 10:50
Est-ce que la reine n’a pas été exilée de la Cour pour avoir tenté de marier son neveu (et héritier au trône de Roumanie) avec une artiste roumaine ? Où est-elle enterrée ?
9 juin 2011 @ 15:22
Oui et non, Sophie. Il y avait un «romance interdite» et c’est grâce à l’intrigue de la Reine Elisabeth, mais la Dame concernée n’était pas une artiste.
Lorsque la Roumanie est devenue une monarchie (et Charles de Hohenzollern a accepté le poste de roi) fait « partie de l’accord », et écrit dans leur nouvelle Constitution, étaient que les membres de la maison royale nouvelle ne pourraient pas épouser roumains, n’importe comment hautement né. Un consort «indigène» n’était pas recherché.
Le mariage de «Carol I» (Charles) et Elisabeth était sans enfant, après la mort de leur fille Marie (qui mourut quatre ans). Ferdinand, un neveu de Hohenzollern de Carol était « importé » de l’Allemagne pour devenir son héritier.
Jamais la romantique (et irréaliste) Elisabeth encouragée «un romance secrète» entre le Ferdinand timide et maladroit avec l’une de ses dames d’honneur, encore qu’elle savait que cette romance était non seulement interdit, mais impossible – Ferdinand puisse épouser pas juridiquement la Dame, Elena Văcărescu, dont Elisabeth avait convaincu davantage elle-même était une «réincarnation» de sa fille morte Marie. En outre, ce match ne serait pas populaire avec les Roumains. Ils voulaient une belle étrangère princesse dont ils pouvaient admirer, pas une «fille du quartier» comme leur future reine. Le mariage de la Elisabeth mercuriale, créative et excentrique et le roi Carol n’était pas aussi heureux (Il a subi sa propre tristesse lorsqu’il était interdit de se marier avec une Dame de rang inégal. Il mit fin à leur relation pour le devoir et plus tard épouse Elisabeth. Il n’était pas susceptible d’être sympathique à la situation de Ferdinand, surtout que cette situation a été délibérément créée et encouragée par la Reine, qui savait qu’il ne pouvait pas l’être.). Comme prévu, le roi était furieux non seulement que Elisabeth était au courant de la situation avec son héritier, mais avait encouragé.
Dans un effort de lutte contre les avaries, Carol envoyé Elisabeth a domicile à Neuwied, Elena fut envoyée à Paris, et Ferdinand fut envoyé à la recherche d’un convenablement Royal bride. (Il épousa une petite-fille de la Reine Victoria d’Angleterre: Marie d’Édimbourg, «Missy»).
Reine Elisabeth mourut en 1916 à l’âge de soixante-dix ans et est enterré dans la cathédrale de Curtea de Argeş à Bucarest.
10 juin 2011 @ 22:28
Candace, la Cathedrale de Curtea de Arges n’e pas en Bucarest, elle se trouve a 163 km de la capitale, dans le departament de Arges (Judetul Arges en roumain).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monast%C3%A8re_de_Curtea_de_Arge%C5%9F
http://www.welcometoromania.ro/Curtea_de_Arges/Curtea_de_Arges_Manastirea_Arges_e.htm
10 juin 2011 @ 22:30
n’est, excuse-moi!
9 juin 2011 @ 11:20
Ce doit être intéressant aussi de connaître des détails sur la famille princière de Wied. J’aime beaucoup toutes ces familles allemandes au passé si riche.
10 juin 2011 @ 12:52
la principauté de Wied a été médiatisée c1806.
9 juin 2011 @ 12:22
La hasard a voulu que je feuillette hier soir un ouvrage de Carmen Sylva que je tiens de ma grand-mère. Carmen Sylva, née princesse de Wied et devenue reine de Roumanie, a écrit en français un ouvrage délicieux intitulé « Le roman d’une princesse », publié à Paris en 1891 chez Perrin, quai des Grands Augustins 35. Le roman est aussi charmant et désuet que sa langue en est châtiée.
Je vais me procurer le livre que vous mentionnez, merci Régine.
9 juin 2011 @ 15:48
Où peut-on se procurer ce livre ? Merci pour la ou les réponses.
9 juin 2011 @ 18:55
Il se vend chez Galignani, à la FNAC, Chapitre, Decitre, dans toutes les librairies francophones.
10 juin 2011 @ 18:21
GBP : Merci pour ce renseignement, j’adore Galignani et y cours.
9 juin 2011 @ 17:05
Selon Wikipédia :
« En 1881, afin d’assurer sa succession au trône de Roumanie, le roi Charles désigne son neveu, le prince Ferdinand de Hohenzollern-Sigmaringen. Ferdinand, prince allemand, n’a jusque-là jamais foulé le sol roumain et n’en parle pas la langue, et tombe amoureux de la femme de lettre roumaine Hélène Vacaresco, qui est une des intimes de la reine. Celle-ci encourage cette relation, bien que la constitution de Roumanie stipule que l’héritier au trône ne peut pas épouser une Roumaine.
Le scandale finit par éclater, et la reine est contrainte à l’exil dans son château natal de Neuwied en Allemagne. Hélène Vacaresco est éloignée à Paris, tandis que le prince héritier est envoyé faire un tour des cours européennes pour y chercher une épouse. »
Elle est enterrée dans la nécropole royale de Curtea de Arges (voir http://www.noblesseetroyautes.com/2010/07/necropole-royale-de-la-famille-royale-de-roumanie-a-curtea-de-arges/#more-34861 ) N&R du 5 juillet 2010
Selon Wikipédia :
« En 1881, afin d’assurer sa succession au trône de Roumanie, le roi Charles désigne son neveu, le prince Ferdinand de Hohenzollern-Sigmaringen. Ferdinand, prince allemand, n’a jusque-là jamais foulé le sol roumain et n’en parle pas la langue, et tombe amoureux de la femme de lettre roumaine Hélène Vacaresco, qui est une des intimes de la reine. Celle-ci encourage cette relation, bien que la constitution de Roumanie stipule que l’héritier au trône ne peut pas épouser une Roumaine.
Le scandale finit par éclater, et la reine est contrainte à l’exil dans son château natal de Neuwied en Allemagne. Hélène Vacaresco est éloignée à Paris, tandis que le prince héritier est envoyé faire un tour des cours européennes pour y chercher une épouse. »
Elle est enterrée dans la nécropole royale de Curtea de Arges (voir http://www.noblesseetroyautes.com/2010/07/necropole-royale-de-la-famille-royale-de-roumanie-a-curtea-de-arges/#more-34861 ) N&R du 5 juillet 2010
Anastasie
0
9 juin 2011 @ 21:26
Je n’ai pas tres bien compris si la reine Elizabeth de Roumanie est la grand-mere du roi actuel Michel de Roumanie ou sa grand-tante!Bien merci d’avance!
10 juin 2011 @ 08:08
Non Caroline, cette Elizabeth n’a eu qu’une fille, décédée dans son jeune âge. C’est un neveu qui est devenu roi et grand-père de Michel.
10 juin 2011 @ 12:20
A JAusten,bien merci pour votre reponse!Bon week-end!
10 juin 2011 @ 12:31
Le Roi Mihai de Roumanie est le petit-fils du neveu par marraige de la Reine Elisabeth.
Mihai est le fils de Carol II par son mariage avec la princesse Helen de Grèce. Les parents de Carol II ont été roi Ferdinand (né un Prince de la Maison de Hohenzollern) et la Reine Marie (« Missy », née une Princesse de Grand Bretagne, fille du duc d’Édimbourg et la petite-fille de la Reine Victoria.)
La Reine Elisabeth (née une Princesse de Wied) était mariée au Roi Carol Ier (né un Prince de la Maison de Hohenzollern). Leur seul enfant a une fille, Marie, qui est décédé à l’âge de quatre ans. Lorsqu’il est devenu apparent, il n’y n’aurait aucuns autres enfants, Ferdinand était « importer » par son oncle paternel, le Roi Carol Ier, comme son héritier. (Le père et le frère aîné de Ferdinand avaient déjà renoncé à leurs droits de réussir le Roi Carol Ier.)
Le Roi Mihai est le petit-fils du Roi Ferdinand. Roi Mihai ni le Roi Ferdinand part de sang avec la Reine Elisabeth, leur connexion est par le mariage de l’oncle paternel de Ferdinand, Carol Ier à Elisabeth.
10 juin 2011 @ 02:02
Élisabeth de Wied fut, durant un temps, considérée comme une fiancée potentielle pour le Prince de Galles (futut Édouard VII).
Elle fut mise hors jeu car elle ne savait pas s’habiller et qu’elle avait déjà des « idées » incompatibles avec la fonction de reine d’Angleterre.
10 juin 2011 @ 08:24
Caroline, La Reine Elizabeth était l’arrière-grande-tante du Roi Michel. Son unique enfant, une fille, étant décédée à l’âge de quatre ans, c’est son neveu qui a succédé à son mari, le Roi Carol Ier, sous le nom de Ferdinand Ier, père du roi Carol II, lui-même le père du Roi Michel.
J’espère que vous ne êtes pas perdu !
10 juin 2011 @ 12:21
A Anastasie,un grand merci pour votre reponse detaillee!
10 juin 2011 @ 12:25
A Anastasie [suite et fin,lool! car mon premier commentaire a ‘file’!]! Je ne suis pas perdue,etant issue d’une tres grande famille avec des ‘arabesques’! Bon week-end!
10 juin 2011 @ 08:25
Caroliine : Lire : « J’espère qu vous n’êtes pas perdue » ! Le commentaire est parti avant que j’aie le temps de faire la correction.
10 juin 2011 @ 12:00
La Reine était une figure intéressante, certes excentrique mais très cultivée avec des opinions étonnantes pour son milieu.
Elle déconcertait pas mal ses contemporains cousins mais finalement ils l’appréciaient (même le très conventionnel François-Joseph, certes habitué aux extravagances de sa propre famille).
Elle porta le deuil de sa fille toute sa vie en blanc. Ce fut une Reine populaire et engagée. Outre les traditionnels soutiens qu’elle apportait à la Roumanie (hôpitaux, charité, orphelinats…) elle oeuvra personnellement pour la langue roumaine et la redécouverte du patrimoine du pays.
Elle mérite amplement une biographie! Tant de reines et princesses sans intérêt et à la vie ultra conventionnelle en ont une.
10 juin 2011 @ 16:28
Je crois que tant la Reine Elizabeth que la Reine Marie ont été des figures « très originales », peu conventionnelles et à la forte personnalité.
Je sais que l’une d’entre elles (malheureusement je ne sais plus laquelle, mais je crois qu’il s’agit de la reine Marie) avait engagé le jeune Klimt pour peindre des fresques dans le petit théâtre de Peles.
11 juin 2011 @ 10:45
l’auteur est très jeune, née en 1973 et en est à son 3ème livre.