Livre « Jardins remarquables » qui évoque ce label créée il y a 20 ans en France par le Ministère de la Culture pour distinguer des parcs et des jardins publics ou privés présentant un intérêt culturel, esthétique ou botanique et ouverts à la visite.
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22 avril 2025 @ 10:09
Dans ce livre je ne sais pas si on parle du Domaine de Montmarin. Vers 1760, Aaron-Pierre Magon fait construire entre Saint-Malo et Dinard une malouinière entourée d’un parc de 6 hectares mais, ruiné, il doit la vendre, en 1782, à Benjamin Dubois. Celui-ci y installe un chantier naval sur les bords de Rance, construit un port d’où sortent en un an 5 paquebots et crée la première ligne postale transatlantique qui relie la France à New-York.
1.200 ouvriers travaillaient aussi bien le gros-oeuvre que l’armement des bateaux dans les ateliers de forge, de corderie, de mâture ou de carénage. Cette activité fut stoppée à la Révolution.
Le domaine de Montmarin s’est en permanence enrichi de végétaux exotiques : magnolias, beschonerias, palmiers, euphorbes, colletia, agapanthes et de collections de ceanothes, viburnum, hydrangeas, vivaces, roses. Les jardins, après deux tempêtes, ont été remis en état : Jardin à la Française, Rocailles Méditerranéennes, potager clos-de-mur et différentes terrasses. La pépinière du Domaine du Montmarin commercialise de nombreuses plantes et, par ailleurs, l’Orangerie, avec une vue unique sur la Rance, est le cadre de réceptions.
22 avril 2025 @ 15:00
Je ne connaissais pas. Je viens de regarder sur Gogol et effectivement, charmant endroit. Le livre aussi a l’air remarquable.
22 avril 2025 @ 20:27
Je note. Un jardin là où il y avait une usine c’est insolite.
23 avril 2025 @ 14:30
Catherine, en fait c’était un chantier naval et un port au bord de la Rance, le domaine étant en hauteur. On n’en voit plus de trace. Benjamin Dubois avait été anobli par Louis XVI, en 1782, et autorisé à porter ainsi que sa descendance le patronyme Dubois de Montmarin.
22 avril 2025 @ 10:58
Depuis environ dix ans maintenant, je fais chaque année un voyage « Visites de jardins » dans différents pays du monde, j’ai vu de magnifiques réalisations, surtout chez des particuliers ! Ce sont les Britanniques qui, à mon avis, maîtrisent le mieux l’art du jardin d’agrément. Il faut reconnaître qu’ils sont avantagés par leur climat insulaire.
22 avril 2025 @ 15:19
Nous avons admiré les « Jardins remarquables » des Alpes-Maritimes, du Var et des Bouches du Rhône : de beaux et doux moments.
22 avril 2025 @ 16:39
Belle photo. Les allées de mon jardin de curé sont bien modestes comparées au boulevard photographié…
22 avril 2025 @ 21:34
On dirait l’entrée du Domaine de Chavigny dans la Loire.
Mais je pourrai me tromper.
Surment très interessant à lire et… suivre le straces de Menthe dans des voyages « Visites de jardins ».
Merci au passage, Menthe pour le partge de voter expérience dans ce domaines des jardins.
Coirdiales salutations.
22 avril 2025 @ 21:36
Surement très interessant à lire et… suivre les traces de Menthe dans des voyages « Visites de jardins ».
Merci au passage, Menthe pour votre partage de votre expérience dans ce domaines des jardins.
Coirdiales salutations.
22 avril 2025 @ 22:49
Ce n’ est pas facile de faire un inventaire sur ces beaux jardins , vu le nombre impressionnant des jardins taillés à l’ancienne et bien fleuris.
Menthe,
Il est vrai que les Britanniques ont la main verte !
24 avril 2025 @ 16:29
https://jardin-lepointdujour.com/jardin/
Ce n’est pas un » jardin remarquable » mais tout de même répertorié en Seine et Marne comme « jardin d’exception ». Il se situe sur la commune de Verdelot dans la Vallée du Petit Morin, pas loin de l’ancienne demeure de l’écrivain Pascal Jardin ( Le Nain Jaune ) : le Prieuré.
On y vient en famille, ou seul pour respirer, découvrir, s’attendrir devant ces objets d’un quotidien banal, détournés pour devenir des décors enchantés et enchanteurs
Et puis il y a l’accueil des propriétaires. Avec eux tout semble facile, paisible, couler de source.
Et la cathédrale végétale qu’ils ont conçue lentement, au rythme de la nature, d’année en année, nous en avons suivi la « construction » jusqu’à l’image actuelle,avec ce vitrail qui en est l’aboutissement. Mais selon les saisons le cadre change, en bourgeons, en fleurs, en feuilles d’automne, givré l’hiver.
Pas le label mais remarquable par la passion, la ténacité, la foi de ceux qui lui ont donné la vie;