Parution aux éditions Perrin de la première biographie consacrée à l’amiral Horty (1868-1957), régent du royaume de Hongrie de 1920 à 1944.
« Horty, le régent de Hongrie 1920-1944 », Catherine Horel, Editions Perrin, 2014, 416 p.
Livre « L’amiral Horty. Le régent de Hongrie 1920-1944 »
21 Comments
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15 août 2014 @ 06:42
Le grand homme de la Hongrie du XX siècle, une autre dimension que ce pauvre roi Charles.
15 août 2014 @ 12:41
effectivement une autre dimension que le Roi Charles : le roi Charles , lui, était un homme d’honneur fidèle à ses serments, à sa parole, à ses engagements et à ses peuples
Horty a été une fripouille, un traitre, et pire que tout un imbécile: son alliance avec les nazis est le couronnement de sa carrière: il termine comme il a vécu, Mal !
16 août 2014 @ 18:47
louismarie,
Hélas, votre com est exact.
15 août 2014 @ 09:28
C’est un personnage étrange.
Il empêcha le retour de Charles de Habsbourg sur le trône, se proclama « régent » et fut – sur le mode fasciste – dictateur de la Hongrie, pays meurtri dont les frontières avaient été réduites par les traités qui suivirent la première guerre mondiale. (La blessure n’est pas encore guérie aujourd’hui.)
La communauté Juive de Hongrie survécut tant bien que mal – mais survécut – pendant sa dictature.
Il fut déporté par les nazis fin 1944.
Commença alors le calvaire des Juifs de Hongrie qui furent presque tous déportés, les fours crématoires étant réactivés alors que la guerre tirait à sa fin.
Il faut lire « Etre sans destin » de Imre Kertész (Prix Nobel de littérature), ouvrage autobiographique où l’auteur raconte la déportation et l’extermination (à laquelle il fut un des rares à échapper, il explique comment) avec les yeux naïfs d’un jeune adolescent de Budapest.
Après la guerre, Horthy fut accueilli par Salazar au Portugal où il mourut.
Ce n’est pas quelqu’un de sympathique mais ce n’est pas un criminel, me semble-t-il.
En tout cas ce livre est bienvenu.
15 août 2014 @ 10:40
Un traître à son roi doublé d’un usurpateur de qualité, tel est,face à l’Histoire,fut et demeure Horty, fasciste comme tant d’autres qui ne se vêtirent pas de défroques trop glorieuses pour eux. Espérons que l’ouvrage présenté saura mettre ce triste sire à sa juste place, celle des dictateurs. PGE
18 août 2014 @ 20:31
Aux orties le régent !
15 août 2014 @ 10:49
Ce livre est bienvenu , parce qu’il m’apprend le devenir de la Hongrie et de ses habitants après l’éclatement de l’empire austro-hongrois . Furieux de perdre la guerre, les nazis devinrent , effectivement , encore plus abominables et tuèrent encore plus de gens .
15 août 2014 @ 11:03
Je n’ai pas encore lu ce livre mais connaissant personnellement Catherine Horel, je suis sûr de sa qualité intellectuelle de par la rigueur de l’auteur, historienne confirmée de l’Europe Centrale.
15 août 2014 @ 16:47
Je prévoyais de l’acheter et… de le lire, votre post est bienvenu. Merci à vous cher Cosmo, Philippe.
16 août 2014 @ 03:41
Merci Cosmo, nous devrions donc découvrir qu’il ne valait pas mieux que Milosevic, Ceausescu et Jaruzelski. Finalement, je ne crois pas que j’achèterai ce livre. Amicalement, FdC
15 août 2014 @ 17:34
la Hongrie a connu les soubresauts politiques de l’Europe centrale, avec les mouvements un peu semblables à ceux de la Russie, comme l’Allemagne : face au mouvement des « conseils ouvriers » l’empereur Charles a t il semblé trop tendre à l’autre versant de l’opinion hongroise ?
15 août 2014 @ 18:06
pour moi Horthy était un dictateur fasciste allié aux nazis, et je n’ai jamais vraiment cherché à en savoir plus, ce livre qui semble vouloir apporter certaines nuances, d’autant qu’il semble bien documenté et d’une certaine rigueur intellectuelle.
15 août 2014 @ 21:47
Grand homme de la Hongrie ou partisan du fascisme !!!! moi j’aurais tendance à dire traitre nazi ; les Habsbourg et les juif de Hongrie ont certainement un avis ! Quant l’ambition prendre le pas sur l’honneur .
16 août 2014 @ 09:57
Les Juifs n’ont pas été déportés par Horthy.
C’est après la déportation de Horthy en Allemagne par les nazis que les Juifs de Hongrie furent déportés et exterminés.
La magnifique synagogue de Budapest donne une idée de la place que tenait la communauté Juive dans la société hongroise d’avant la guerre.
16 août 2014 @ 15:46
Zeugma : avant guerre certes mais celle de 14 18 celle ou ce monsieur n’était qu’un simple serviteur de l’Autriche Hongrie si ce monsieur n’a pas fait déporté les juif ; par sa compromission avec les Nazi et sa vanité à être une sorte de ((Pétain) Hongrois il en porte une grande responsabilité (ceci est avis personnel bien sur) mais je me dit également que nos dirigeants actuel devraient méditer les erreurs de leurs ainés !
15 août 2014 @ 21:48
prend le pas !
17 août 2014 @ 14:32
Horthy est un des ces personnages historiques sur lesquels il est difficile d’avoir une opinon tranchee. Comme Frnaco et Salazar, il ne peut pqs etre mis dans la categorie des dictateurs qui ont ruine leur pays. Et l’ensemble de leur action est consideree comme positive pqr les historiens, mqlgre les pages sombres de leur histoire. L’attitude de Horthy vis-a-vis du roi Charles IV a toutefois ete parfaitement malhonnete mais s’inscrivait dans le droit fil de l’attitude d’une grande partie des Hongrois vis-a-vis des Habsbourg, et de l’ensemble des pays europeens a l’epoque. En Hongrie, le souvenir de Horthy est vivant et positif.
18 août 2014 @ 12:03
L’ouvrage est sûrement très intéressant, car Horthy était un personnage ambigu, comme beaucoup de ceux qui jouèrent un rôle en Europe pendant cette période critique. Il se refusa toujours à la « solution finale du problème juif » et d’une certaine manière il protégea toujours les Juifs de Budapest, mais il ne put empêcher, des déportations massives de Juifs de province après l’occupation allemande en 1944. Il avait également fait prendre des lois violemment antisémites visant à restreindre le nombre des Juifs dans certaines activités en particulier. Il s’opposa effectivement aux tentatives de restauration du roi qu’il trahit et d’un autre côté son altesse sérénissime le régent, ainsi titré par l’Assemblée nationale, fit élire son fils István Horthy de Nagybánya vice-régent, ce fils qui mourut dans un accident d’avion en 1942, et l’on a pu dire que c’était un attentat en raison des sympathies juives d’István, dont assez curieusement le fils István Horthy de Nagybánya II, physicien et architecte, s’est converti à l’Islam sous le nom de Sharif Horthy.
20 août 2014 @ 00:45
Merci Gérard; vraiment intriguant cette conversion du petit-fils de Horthy à l’Islam? Amitiés, FdC
20 août 2014 @ 11:47
Sharif Istvan Horthy est né à Budapest en 1941, fils aîné du fils aîné de l’amiral. Sa mère était née comtesse Ilona Edelsheim-Gyulai de Marosnémethi et Nádaskail. Il a étudié la physique à Oxford et le génie civil à l’Imperial College de Londres. En Indonésie il a travaillé comme ingénieur-conseil et dirigeait une entreprise de construction. Il était aussi l’assistant personnel et l’interprète de Bapak Subuh Sumohadiwidjojo, fondateur du Subud.
Après 22 ans en Indonésie, il a vécu aux États-Unis, puis en Angleterre, où il dirige la Fondation Guerrand-Hermès pour la Paix, créée par Simon Xavier Guerrand-Hermès. Il vit à Lewes, East Sussex, avec sa seconde épouse, une javanaise, Isni Astuti dite Tuti, avec laquelle il traduit les œuvres de Bapak Subuh en anglais. Il est membre du conseil consultatif du Three Faiths Forum, c’est-à-dire les trois religions abrahamiques, et administrateur du Museum of World Religions à New Taipei.
Il a cinq enfants de son premier mariage avec Henrietta Josephine Chamberlain.
Le Subud est un mouvement spirituel international fondé dans les années 1920 en Indonésie par Muhammad Subuh Sumohadiwidjojo.
Ce mouvement est ouvert aux personnes de toutes les religions ou n’ayant aucune religion et selon le site de l’association « il est aussi nécessaire d’expliquer que Subud n’est ni une sorte de religion ni un enseignement, mais une expérience spirituelle éveillée par la Force de Dieu et qui mène à une réalité spirituelle libre de l’influence des passions, du cœur et de l’intellect. »
Il est conseillé à ceux qui ont une religion de continuer à la pratiquer. En France le Subud est considéré comme une secte par le rapport parlementaire de 1996.
Le javanais Muhammad Subuh Sumohadiwidjojo (1901-1987) a expliqué avoir eu vers 1932 une vision du septième ciel. Ses disciples l’appelaient Bapak c’est-à-dire Père ou Maître.
20 août 2014 @ 21:17
Merci Gérard, ça explique tout. Amitiés, FdC