« La montre est postérieure à la mort du joaillier en 1797, comme l’étaient beaucoup de montres destinées au marché oriental. Elle provient du Dey d’Alger et fut inscrite sur l’inventaire des Diamants de la Couronne en 1830.
Le boitier extérieur est orné de brillants, représentant des glaives, un croissant de lune et des rayons de soleil. Les lunettes extérieures sont décorées de roses en or de couleur et la charnière est moulurée.
Le boîtier intérieur est en or gravé avec au centre une fleur stylisée, ainsi que des rinceaux et des palmes sur la carrure. Le cadran est en émail blanc, avec des chiffres turcs en émail noir et les aiguilles en forme de croissant sont enrichies de roses de diamant. » (© RMN-Grand Palais – Source : musée du Louvre)
4 avril 2022 @ 02:55
Magnifique montre …….
4 avril 2022 @ 07:28
magnifique travail de joaillerie.
4 avril 2022 @ 09:51
Après la défaite de 1870, le gouvernement met à l’abri les 77.486 pierres et perles composant les joyaux de la Couronne. La vente publique de la plupart de ces joyaux a lieu au Louvre, les 12 et 13 mai 1887. Quelques pièces échappent à la dispersion. En particulier la montre du dey d’Alger, le Régent (acquis, en 1717, par le duc d’Orléans régent de France, d’où son nom) ; le diamant rose acheté par Louis XIV et appelé Hortensia parce qu’affectionné par la reine de Hollande, la Côte de Bretagne, spinelle rouge, offerte à François 1er par Claude de France, l’épée du sacre de Charles X (volée au Louvre en 1974), la broche de l’Impératrice Eugénie ornée de deux diamants en forme de cœur, dits Mazarin, l’Eléphant de Danemark, création de 1822.
4 avril 2022 @ 13:09
Heureusement, beaucoup ont retrouvé le chemin du Louvre : Le Sancy, le diadème d’émeraudes de la duchesse d’Angoulême, le diadème de perles et diamants de l’impératrice Eugénie, une des broches d’épaule de la parure de perles, le grand noeud à pampilles de la parure de diamants, les bracelets et une plaque de la parure de rubis, la parure en or et micro-mosaïques auxquels il faut rajouter la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie et le collier d’émeraudes de l’impératrice Marie-Louise qui étaient des joyaux personnels. Certes beaucoup manquent encore à l’appel mais ils reviendront peut-être un jour dans les collections françaises.
5 avril 2022 @ 05:58
Beque, je vous ai répondu sur le sujet : Le Trésor des Rois du 1er avril.
Etonnant car vous répondez toujours, d’habitude surtout pour remercier de l’intérêt porté à vos interventions.
Simple oubli certainement
Bonne journée
5 avril 2022 @ 09:31
Pardon, Charlotte, j’ai pris votre commentaire comme une réponse à ma remarque. Je m’étais, comme vous, intéressée à Jeanne d’Evreux plutôt qu’aux souveraines plus connues et j’avais bien failli écrire un commentaire sur elle racontant à peu près la même chose que vous, heureusement que je n’ai pas fait, cela aurait été une sorte de doublon. Donc merci en retard.
5 avril 2022 @ 18:13
Je me suis mal exprimée, Beque, je m’étonnais seulement que vous n’ayez pas répondu, parce que vous le faites généralement lorsque vous recevez un message « personnel ».
Je n’attendais aucun merci, soyez en certaine, c’est un simple plaisir de partager, disons que là, il y avait eu confusion, tout à fait naturelle d’ailleurs entre deux ouvrages. Souvent j’écris spontanément : vécu, souvenir, intérêt particulier, en ce qui concerne Jeanne d’Evreux c’est parce qu’elle a beaucoup aimé Brie Comte Robert qui est dans mon département. Je suis trop paresseuse pour me documenter systématiquement, il faut que le sujet corresponde à quelque chose de personnel.
Bonne fin de semaine.
4 avril 2022 @ 10:19
Superbe montre.
4 avril 2022 @ 17:22
Un objet magnifique !
4 avril 2022 @ 12:19
Magnifique !
4 avril 2022 @ 17:54
Et par ailleurs qu’en était-il du fameux « trésor du Dey d’Alger » qui aurait dit-on en partie motivée l’expédition d’Algérie ?
6 avril 2022 @ 03:55
Dispersé façon : sac du Palais d’Eté ?
Je pose la question .