Cet œuf a été créé à la manufacture royale de Sèvres. Les coques, après émaillage, furent confiées à Coteau et Parpette, émailleurs, qui inventèrent une technique de fixation de paillons d’or sur porcelaine décorés d’une fine « perle » d’émail blanc ou coloré, donnant un aspect orfévré à la pièce.
Objet précieux ouvrant par une charnière en or, l’œuf était peut-être garni, à l’origine, de minuscules accessoires pour la toilette : pince à épiler, cure-dent, cure-oreilles ou flacons de parfum.
Il a la dimension d’un oeuf de poule. Il fait partie des collections du Musée des Arts décoratifs de Paris.
28 avril 2022 @ 01:22
Ce bleu de Sèvres , unique !
28 avril 2022 @ 02:45
Vraiment magnifique.
28 avril 2022 @ 05:52
Très beau et travail d’une grande finesse.
28 avril 2022 @ 11:00
J aime beaucoup sa couleur, bel oeuvre.
28 avril 2022 @ 11:03
Magnifique et à admirer lors d’une visite dans ce musée.
28 avril 2022 @ 11:35
Oeuvre superbe , un vrai bijou !
28 avril 2022 @ 19:27
Qu’il est beau !
28 avril 2022 @ 13:32
J’adore les œufs (Faberger mais pas que …) j’adore le bleu et en particulier celui ci , profond. Tout cela me plaît bien 🐣
28 avril 2022 @ 20:35
On peut ajouter que c’est une production de la Manufacture royale de Sèvres entre 1781 et 1830. L’orfèvre était Charles Ouizille (1744-1830), orfèvre parisien, orfèvre de la Cour et qui fut le fournisseur de la reine Marie-Antoinette. Cette monture en or a été un legs d’Alexandrine Grandjean en 1923. Il est qualifié d’œuf de poule « beau bleu ».
Les coques après émaillage ont été confiées à Coteau et Parpette, émailleurs, qui créèrent une technique de fixation de paillons d’or sur porcelaine, décorés d’une fine « perle » d’émail blanc ou coloré qui donne un aspect orfévré.
L’ouverture se faisait par une charnière en or. On peut penser qu’à l’origine se trouvaient à l’intérieur de l’œuf une pince à épiler, un cure-dent, un cure-oreilles ou des flacons de parfum.
Ouizille a été l’auteur du collier de l’Ordre du Saint-Esprit du duc d’Orléans, premier prince du sang de France, pour le sacre de Charles X, collier qui a été vendu après la mort du Comte de Paris Henri VI.