Lors de la construction du chemin de fer afin de relier la gare de Paris-Montparnasse à la gare de Versailles-Chantiers, il fut décidé de construire un imposant viaduc dans la ville de Meudon, près de Paris, afin de permettre la traversée de la vallée du ru d’Arthelon séparant les collines de Meudon et de Clamart.
La première pierre fut posée le 1er octobre 1838 par le Duc d’Orléans, fils ainé du Roi Louis-Philippe et de la Reine Marie-Amélie. Cet ouvrage d’art ferroviaire, long de 145 mètres et haut de 32 mètres, est considéré comme le premier ouvrage de cette importance.
Le 9 septembre 1840, le viaduc est inauguré par le Roi Louis-Philippe. Le monument a été baptisé « Pont Hélène » en l’honneur de la Duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin épouse du Duc d’Orléans, représentée ici avec son fils le Comte de Paris par le peintre Winterhalter.
175 ans après son inauguration par le Roi Louis-Philippe, le pont Hélène est toujours debout et continue à remplir son rôle initial. En 1936, le viaduc a toutefois été modifié en raison du quadruplement de la ligne de chemin de fer. Sur le tableau de François-Edmé Ricois, on aperçoit au second plan le monument des Invalides à Paris et sur la dernière photo on reconnaît le même Dôme des Invalides mais l’environnement est totalement différent en raison de l’urbanisme forcené de Paris et de sa région. (Merci à Charles – Copyright photos : DR et L.Loyez)
14 mai 2016 @ 10:44
Les 1ère et dernière photo très contrastées sont amusantes et j’aime beaucoup le tableau.
14 mai 2016 @ 12:00
très intéressant la différence entre le tableau et la photo !
amities
patricio
14 mai 2016 @ 12:23
Merci Charles pour ces informations , je l’ai trouvé très intéressant.
14 mai 2016 @ 13:05
Et sur le tableau les deux autres dômes doivent être le Panthéon et le Val de grâce.
15 mai 2016 @ 10:31
Oui
14 mai 2016 @ 16:42
Je suis passé bien souvent à côté de ce viaduc sans du tout en connaître l’histoire. C’est maintenant chose faite, et j’en remercie Charles.
14 mai 2016 @ 21:27
Photo et tableau me rappellent le début d’un poème intitulé « L’âge d’or »
Du temps que les castors s’ébattaient dans la Bièvre,
Que le saumon rôdait sous le pont de Bercy,
Que la biche et le loup,le renard et le lièvre
Fôlatraient à Chaillot dans les champs de persil,
Du temps que le glouton batifolait à Sèvres ,
Le renne au Cours-la-Reine et le lynx à Passy
Et l’aurochs à Duroc,et l’ours quai des Orfèvres
Et le ptérodactyle au marché de Buci,
…
Je ne mets pas la suite,je ne l’aime pas,mais je suis nostalgique de ce monde que je n’ai pas connu où la nature n’était pas encore totalement massacrée par l’homme.
15 mai 2016 @ 11:10
C’était une autre époque….