C’est au n°31 de l’avenue Franklin D. Roosevelt à Paris en l’hôtel Dillon, propriété du prince Robert de Luxembourg qu’a ouvert le restaurant gastronomique « Le Clarence ». Aux commandes le chef Christophe Pelé. Le prince Robert de Luxembourg est l’un de deux enfants du défunt prince Charles de Luxembourg (frère du grand-duc Jean) et de Joan Dillon, qui après son veuvage, s’est remariée au duc de Mouchy.
Le prince Robert à droite sur cette photo, gère l’important et prestigieux domaine viticole familial. Le Clarence qui jouit pour ses débuts de critiques très favorables sur les réseaux sociaux, propose un déjeuner 3 services à 90 euros.
Marie
19 février 2016 @ 07:32
Je n’ai jamais bien compris le lien de parenté entre le duc de Mouchy dont il est questions dans cet article et le défunt époux de la princesse Diane d’Orléans. Pourriez vous m’expliquer? Merci
AUDOUIN
19 février 2016 @ 12:54
@ Marie
Le vicomte Alexis de Noailles (+en 2014), marié à Diane d’Orléans était le 3ème enfant de Philippe, 8ème duc de Mouchy,, 8ème prince-duc de Poix, 9ème marquis d’Arpajon etc (+en 2011) et de sa première femme Diane de Castellane dont il divorça en1974 pour épouser quatre ans plus tard Joan Douglas Dillon, veuve du prince Charles de Luxembourg, prince de Bourbon de Parme .
AUDOUIN
Marie
21 février 2016 @ 08:23
Merci à tous
monica
19 février 2016 @ 20:07
Le duc de Mouchy (2e époux) a eu de son 1er mariage 3 enfants dont le mari de Diane.
MOI
19 février 2016 @ 20:46
Le duc de Mouchy actuel est le frère d’Alexis de NOAILLES.
Gérard
19 février 2016 @ 22:26
Le mari de Diane était Alexis vicomte de Noailles, frère de l’actuel duc, les fils du duc en question.
Leonor
19 février 2016 @ 10:26
Devant ma fenêtre, l’une des mangeoires à oiseaux. Apparemment, le restaurant est bon, car c’est un vrai festival de petites ailes. Mésanges, rouge-gorge, troglodytes mignons, roitelets huppés, verdiers, bergeronnettes des ruisseaux, et d ‘autres que je ne parviens pas à identifier.
Parfois, la bagarre est sévère entre eux. Les plus petits sont les plus agressifs.
Souvent l’écureuil est de la partie , et s’installe carrément dans la mangeoire pour quelques minutes, en dépit de son distributeur de noix personnel.
Eos
19 février 2016 @ 13:49
Leonor, j’aime toujours vous lire, mais aujourd’hui, j’adore !
Mélusine
19 février 2016 @ 14:41
Les verdiers surtout sont de vraies petites pestes !
J’ajoute aussi quelques baies rouges et orangées, grappillées sur les cotoneasters rampants du bout du jardin, pour les merles. Ils en raffolent ! et je place ces délices dans des coupelles, à bonne hauteur, afin qu’ils puissent picorer sans être dérangés par les chats du voisinage (certainement responsables de l’absence d’écureuils…)
Comme chez vous, Leonor, ici aussi « la table » est bonne. :)
Le Clarence ne doit pas être mal non plus. En tout cas, j’aime bien son style.
ciboulette
19 février 2016 @ 19:40
Quel tableau charmant que tous ces petits oiseaux ! J’en ai aussi dans mon jardin , mésanges et pinsons surtout .
Baboula
20 février 2016 @ 14:21
A Paris les corbeaux ,les pies ont fait fuir – si ce n’est pire- les moineaux .Pas vu de chardonneret depuis longtemps .Encore quelques merles en- chanteurs .
Aparté bucolique .
Corsica
20 février 2016 @ 13:13
Ah, Clarence et Judy, le lion et la guenon que j’attendais de retrouver avec impatience dans Daktari. Merci pour ce souvenir.
Leonor
22 février 2016 @ 10:41
Contente que mes p’tits oiseaux vous aient fait sourire. Belle journée à tous.
Jakob van Rijsel
22 février 2016 @ 18:14
Clarence dans le livre de la Jungle ? Diable, voilà du nouveau.
Matisse
25 février 2016 @ 00:02
Même en question de peintures, entretien ne garantit pas la composition d’origine.
Corsica
19 février 2016 @ 13:11
Le menu à 90 euros n’est servi qu’à midi. Il existe deux autres menus, un de cinq services (190 euros) et un de sept services (320 euros). Les plats de la carte coûtent de 50 à 90 euros. Je ne connais pas personnellement la cuisine du marché du jeune chef, Christophe Pelé, mais il paraît qu’il est talentueux. Dans cette gamme de prix, et même un peu plus, je préfère le sublime Pierre Gagnaire.
Gisele
22 février 2016 @ 18:24
Pourquoi préférez-vous Gagnaire si vous dites ne pas connaître Pelé?
Numérobis
19 février 2016 @ 13:33
Léonor, l’écureuil pense sans doute que la mangeoire des autres est mieux que la sienne, même si elle lui est personnelle!!
Leonor
22 février 2016 @ 10:44
C’est souvent le cas, ainsi, dans toutes les sociétés : on envie ce qu’ont les autres, et on s’en rend malheureux.
Mais Numérobis, ici, c’est que dans le distributeur de l’écureuil , il n’y a » que » des noix, alors que dans la mangeoire aux oiseaux, ce sont des graines variées, des morceaux de fruits, etc.
Calibri
19 février 2016 @ 22:27
Le nom Clarence, Georges duc d’Anjou d’après mon dictionnaire Larousse ;
C’est pour mémoire du frère d’Edouard IV d’angleterre ?
Philippe
20 février 2016 @ 15:49
Il y’a eu d’autres ducs de Clarence après lui.
Le dernier en date fut Albert Victor, fils aîné du futur Edouard VII, mais qui mourut avant son père, et même avant sa grand-mère Victoria.
Il fut le premier fiancé de Mary de Teck, qui épousa finalement le futur George V.
Calibri
21 février 2016 @ 11:16
Merci pour le renseignement, à l’occasion j’irais me restaurer au Georges V.
Gérard
21 février 2016 @ 14:30
Ici le nom fait référence à Clarence Dillon né Lipolski dont le père émigra de Pologne aux USA et qui fit fortune dans la finance. Il fut aussi l’acquéreur des grands vignobles bordelais et un grand œnologue. Il était l’arrière-grand-père du prince Robert.
Gérard
21 février 2016 @ 14:34
Lire Lapowski.
Valerie
21 février 2016 @ 18:01
Rassurée que tout n est pas aux mains des arabes a Paris
Gérard
22 février 2016 @ 15:29
Ce qui est devenu aujourd’hui l’Hôtel Dillon est une belle demeure au numéro 31 de l’avenue d’Antin, devenue avenue Victor-Emmanuel III puis avenue Franklin Roosevelt. L’hôtel particulier fut d’abord connu comme hôtel de Wecker, et a été bâti dans le style néo-Renaissance en 1884 par l’architecte Henri Parent pour le docteur baron Louis de Wecker (1832-1906). Ludwig Wecker puis von Wecker, célèbre ophtalmologue allemand puis autrichien et enfin français en 1870, fut appelé « le père de l’ophtalmologie moderne », né à Francfort-sur-le-Main le 29 septembre 1832, il est mort à Paris le 24 janvier 1906. L’empereur François-Joseph Ier d’Autriche le nomma chevalier de IIIe classe de l’Ordre de la Couronne de fer, ce qui le faisait entrer dans la noblesse héréditaire autrichienne le 1er juin 1870, puis il devint baron. Il était fils du chevalier Ährenfried III Wecker (1798-1870), et petit-neveu du criminaliste allemand et chevalier Paul Johann Anselm von Feuerbach (1775-1833). Il descendait du sénateur de Francfort Johann Michael Wecker.
Docteur en médecine en 1855 il fut en Russie le médecin particulier du comte Stroganoff, avant de compléter ses études à Montpellier, à Paris, à Vienne et à Berlin.
Il devint en quelques années l’un des plus connus ophtalmologues de Paris mais aussi de la côte basque. C’est à Biarritz qu’il fit construire en 1878 la belle villa de Wecker face à la mer, devenue ensuite la villa Béribou, hélas détruite en 1978.
Il était demeuré célibataire et avait adopté son neveu et sa nièce, enfants de sa sœur dont le père, le docteur en médecine et ophtalmologue Joseph Gayat, alors plus jeune titulaire de la Légion d’Honneur, à 23 ans, était décédé. Son neveu et fils adoptif, le consul Louis Gayat (1871-1965) devint Louis Gayat de Wecker le 27 mai 1903 et deuxième baron de Wecker à la mort de l’ophtalmologue. Louis de Wecker a été enterré au cimetière de Passy.
Il avait été le premier Français à maîtriser et enseigner l’opération de la cataracte et peut-être le premier scientifique à avoir réussi avec succès une greffe en 1886. On lui doit également de nombreux instruments de chirurgie.
Il était devenu l’ami au fil du temps de l’empereur Maximilien du Mexique, du roi François II des Deux-Siciles, du duc Charles-Théodore en Bavière qui fut son assistant avec son épouse, de la reine Isabelle II d’Espagne.
L’hôtel fut ensuite habité en 1910 par le docteur Gustave Roussy (1874, Vevey, Suisse -1948, Paris), très connu et fortuné neurologue et cancérologue suisse devenu français.
Arthur
23 avril 2016 @ 22:46
Il reste et restera TOUJOURS « l’hôtel de Wecker », quoi qu’il advienne. Et vivent les barons de Wecker !
amandine
22 décembre 2016 @ 21:26
c’est clair