En voici le résumé : Juillet 1794 sous la Terreur, Françoise-Thérèse de Choiseul-Stainville, jeune aristocrate française, devenue princesse de Monaco par mariage, est emprisonnée depuis plusieurs mois.
Elle attend sa comparution devant le Tribunal révolutionnaire qui pourrait la conduire à l’échafaud. L’entrée soudaine, dans sa cellule, de l’écrivain Louis-Sébastien Mercier, qui avait rêvé à une Révolution « la plus pacifique et heureuse », est-elle le signe qu’il lui serait possible d’échapper à ce cruel destin ?
D’autant que dans l’ombre se trame une conjuration contre Robespierre, suspecté d’aspirer à la dictature. Une rencontre improbable dans un contexte historique tragique. »
Françoise-Thérèse de Choiseul-Stainville fut l’épouse du prince Joseph de Monaco, lui-même fils du prince Honoré III. Elle mis au monde Honorine (1784-1879), Athénaïs (1786-1860) et Delphine (1788).
Cliquez ici pour plus de renseignements. (Merci à Anne D)
31 janvier 2022 @ 08:54
Le rêve s’est malheureusement terminé en cauchemar pour la princesse qui fut guillotinée en 1794.
Elle avait tenté de gagner du temps en se déclarant enceinte, puis se ravisant avait écrit au Tribunal révolutionnaire qu’elle « n’était pas grosse, mais avais voulu gagner un jour pour se couper elle-même les cheveux afin de les faire parvenir à ses enfants »
Entre temps, elle avait reçu dans son cachot la visite de l’apothicaire en charge de vérifier la véracité de sa grossesse.
Car Fouquier-Tinville s’il n’osait pas faire exécuter les femmes enceintes suivait de très près l’évolution de leur grossesse et les envoyait à l’échafaud dès leur accouchement.
La princesse fut exécutée le 27 juillet 1794 et le lendemain c’était au tour de Robespierre…finalement un jour de grâce en plus encore et son destin eut certainement été autre comme Madame Tallien par exemple.
31 janvier 2022 @ 11:23
La princesse de Monaco se déclara enceinte « de trois mois, ayant eu un commerce charnelle (sic) avec une personne dont elle ne voulut pas donner le nom », et fut envoyée à l’hospice spécial du Tribunal révolutionnaire. Elle n’y resta qu’une nuit. Elle n’était pas enceinte mais voulait gagner du temps pour pouvoir couper, elle-même, ses cheveux. Elle réussit à briser un carreau et à scier ses cheveux avec un morceau de verre. Elle en fit un paquet auquel elle avait joint deux lettres dont une pour ses filles, futures Madame de Louvois (Athénaïs) et Madame de La Tour du Pin (Honorine) « Je demande que mes cheveux soient mis sous le verre, recouverts de crêpe noire, mis de côté pendant la plus grande partie de l’année et ne sortent que trois ou quatre fois par an dans votre chambre à coucher pour que vous ayez devant vous les restes de votre malheureuse mère qui mourut en vous aimant et qui regrette sa vie seulement parce qu’elle ne peut plus vous être utile ».
Françoise-Thérèse Grimaldi fut l’une des dernières victimes de la Terreur, décapitée à 26 ans le 8 thermidor an II (26 juillet 1794), la veille de l’arrestation de Robespierre.
31 janvier 2022 @ 13:32
Cela va-t-il déplacer les foules ?
31 janvier 2022 @ 13:41
Cela pourrait motiver notre Robespierre dont le silence depuis plus d’un mois est inquiétant.
31 janvier 2022 @ 14:15
J’ai eu la même pensée que vous Gatienne, j’avais remarqué que notre Robespierre ne commentait plus, mais je ne me rendais pas compte que cela faisait déjà plus d’un mois ! très inquiétant en effet….
31 janvier 2022 @ 15:03
Même plus d’un mois il me semble….
31 janvier 2022 @ 15:05
Je me corrige : oui, plus d’un mois il me semble aussi, et j’attends parfois un commentaire à la lecture de certains articles, mais… rien en effet.
1 février 2022 @ 17:27
Et Caroline-Mathilde, c’est encore plus inquiétant….Phil de Sarthe..
Et les autres qui on quitté le navire…
31 janvier 2022 @ 18:57
J’espère en effet avoir de ses nouvelles, ainsi que le plaisir de lire à nouveau
1 février 2022 @ 15:30
Idem pour moi.
31 janvier 2022 @ 19:16
Voilà un moment que l’un, l’une, l’autre s’inquiète de l’absence de notre Robespierre à nous. Il avait fait état un jour de problèmes respiratoires, j’espère que ce n’est pas la raison de son absence. Il nous avait également signalé qu’une amie, lectrice assidue de N&R l’informait sur des sujets qu’il n’aurait pas de prime abord, ouverts, peut-être avec son accord, bien évidemment et sans empiéter sur la légitime volonté de Robespierre de discrétion, pourrait-elle en informer Régine qui sans une fois encore divulguer quoi que ce soit, nous rassurerait.
Robespierre, je pense à vous.
1 février 2022 @ 10:21
Et Corsica … et d’autres … Je comprends que l’on se lasse ,que l’on ait des soucis familiaux ou personnels mais il sont si nombreux ceux dont nous n’avons plus de messages .
1 février 2022 @ 14:15
Rassurez-vous chères amies, je ne vais pas plus mal que d’habitude, mais quand je n’ai rien à dire, je me tais. Je quitte brièvement mon silence pour vous rassurer. Merci pour vos gentilles pensées.
2 février 2022 @ 11:48
😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘
2 février 2022 @ 12:10
Tant mieux, tant mieux, Rob !
Revenez quand vous voulez, dès qu’une info titillera votre réjouissant sens de la formule et votre esprit malicieux ! 😘
2 février 2022 @ 12:25
Ouf !
4 février 2022 @ 14:10
Ravie de savoir que vous allez bien Robespierre !!! J’aime bien quand vous avez des choses à dire, alors j’espère que ce sera bientôt ;)
31 janvier 2022 @ 23:32
Moi aussi, Gatienne, j’ai noté l’absence de Robespierre depuis un long moment. Son commentaire est celui que j’ai l’habitude de lire en premier : j’apprécie beaucoup son humour parfois un peu grinçant mais jamais méchant
31 janvier 2022 @ 14:16
Le théâtre de la Contrescarpe n’étant pas le Zénith, pas besoin de déplacer des foules… juste des gens un peu cultivés et/ou curieux…
31 janvier 2022 @ 17:40
Ou des voisins 😉
31 janvier 2022 @ 13:54
Merci Anne, j’espère que tu as passé une très bonne soirée en assistant à cette soirée.
31 janvier 2022 @ 21:50
Je connaissais le dénouement mais bon…
1 février 2022 @ 10:21
Et Corsica … et d’autres … Je comprends que l’on se lasse ,que l’on ait des soucis familiaux ou personnels mais il sont si nombreux ceux dont nous n’avons plus de messages .
25 février 2022 @ 10:06
Hier, j’ai vu cette pièce fort bien jouée, un bon texte. Créée en novembre 2021 au théâtre Princesse Grâce de Monaco.
Le Prince Albert était présent, dans la petite salle de la Contrescarpe, ce qui étonnait beaucoup ma voisine, « il se déplace dans un si petit théâtre ! », je n’ai pas réussi à prendre de photos, mais les photographes professionnels étaient là, donc on ne manquera pas de reportages !