Ferdinand Barbedienne se fait connaître à Paris dans les années 1830 pour ses capacités de reproduire en bronze et au format voulu les travaux des sculpteurs.
Il réalise les réductions d’un grand nombre d’œuvres sculptées conservées dans des musées européens, destinées à orner les intérieurs modernes.
Sous contrat d’édition avec les artistes, Barbedienne reproduit également les œuvres de sculpteurs contemporains comme Rude, Carrier-Belleuse, Barye, Frémiet, Mercié… et crée de très nombreux modèles de bronze d’ameublement, et de pièces émaillées.
Les formes antiques inspirent largement Barbedienne, que ce soit dans le domaine de la sculpture ou dans celui des arts décoratifs. Il réalise ainsi plusieurs œuvres à partir des découvertes archéologiques gallo-romaines ainsi que des bronzes d’ornement pour la maison pompéïenne du Prince Napoléon avenue Montaigne.
Ce vase témoigne de la collaboration de trois noms parmi les plus importants de la production française de bronzes décoratifs du XIXe siècle ; il porte en effet non seulement la signature du prolifique Barbedienne, mais également celle de son célèbre sculpteur-ornemaniste Louis Constant Sévin et celle de Désiré Attarge, ciseleur-ornemaniste dont le ciseau était réputé « changer le bronze en or ». (Source : Musée d’Orsay)
8 mars 2020 @ 11:59
Une reproduction assez anachronique.
8 mars 2020 @ 12:25
Attention, il y a une erreur dans le titre. C’est un vase canthare et non cathare.
8 mars 2020 @ 13:05
Merci Naucratis.
C’est la raison de mon commentaire.
8 mars 2020 @ 12:32
En bronze c’est du solide,j’aime.
8 mars 2020 @ 16:51
Comme vous, j’aime.
11 mars 2020 @ 17:16
Troisième république à mort !
8 mars 2020 @ 13:41
Vase Cathare ? Compte tenue de la rigueur à la limite de l’ascèse des Cathares cela m’étonnerait .
Anecdote , nous sommes dans la région cathare (magnifique par ailleurs) et nous sommes en panne d’hôtel , ils ne sont pas légion dans le coin. Nous trouvons une auberge (évidemment pas une fleur en façade ) on nous accepte . Diantre , le gag , nous nous en souvenons encore . Une chambre immense avec un lit antique au milieu , les commodités sont « vous tournez à droite , vous allez tout droit, vous montez trois marches et c’est encore à droite !! le repas , nous avons de la soupe et du fromage – Mon mari sans être Gargantua a un solide appétit et demande humblement si c’est possible d’avoir une omelette . Que nenni lui répond on vous dormirez mieux .
En fait de dormir , ce ne fut que d’un oeil pour moi , persuadée que la porte e chambre allait s’ouvrir sur le fantôme d’un Parfait .
Les autres fois , nous passerons par l’Espagne , bien plus hospitalière .
8 mars 2020 @ 14:13
Superbe !
8 mars 2020 @ 17:05
L’art grec revu par un XIXème siècle pompeux
8 mars 2020 @ 17:33
Oui, de κάνθαρος, kántharos (de κάνθος, khánthos, coin de l’œil ou pot).
C’est un vase profond pour boire du vin, avec deux anses qu’on tient à pleines mains, et qui pourrait venir d’un vase étrusque et non grec. Ceci est discuté et c’est peut-être le vase grec qui s’est retrouvé en Étrurie car le vase existe depuis la fin de l’époque archaïque grecque d’après les fouilles menées sur dans les villes côtières grecques de l’actuelle Turquie. On en trouve donc au sixième siècle avant Jésus-Christ.
Nous voyons ici un jeune couple sous une vigne en fleurs et de l’autre côté une branche de palmier et une couronne de laurier.
On trouvait des cathares antiques dans la villa pompéienne du prince Jérôme Napoléon qui était au 18 de l’avenue Montaigne.
Mais pour celle de Barbedienne (1810-1892) elle a été dessinée par Louis Constant Sévin (1821-1888) et ciselée par Désiré Attarge (1820-1878). Elle mesure 44 cm de haut. Elle a été créée à l’occasion de la deuxième exposition universelle de Paris en 1867.
9 mars 2020 @ 10:53
Canthare (se méfier du correcteur automatique).
9 mars 2020 @ 14:08
Ça aurait pu être l’Auberge rouge !
8 mars 2020 @ 23:52
Bel objet .
9 mars 2020 @ 09:51
Effectivement un cratère en France nous en avons un magnifique à Vix.
9 mars 2020 @ 17:35
Reconnaissables à la qualité de leur ciselure et de leur patine, les fontes de Bardedienne sont toujours très prisées.