Drouot Estimations va vendre aux enchères à Paris le 16 novembre prochain un portrait du Roi Leopold Ier, premier roi des Belges. Ce tableau de la seconde moitié du XIXème siècle est dû à l’entourage de Louis Gallait (1810-1887), un peintre belge natif de Tournai qui refusa en 1862 le titre de baron du Roi Léopold Ier. Le portrait, de belle dimension (85 cm X 62 cm) est estimé entre 3.500 € et 4.000 €. (Photo Drouot Estimations – Merci à Charles)
3 novembre 2016 @ 06:05
Mais qui pouvait bien posséder un tableau de Léopold 1er ?
3 novembre 2016 @ 06:35
DEB, il existait assez bien de copies de ce genre de portrait. La provenance n’est pas nécessairement royale, elle peut être issue d’un ministère par exemple.
3 novembre 2016 @ 06:47
Tout à fait d’accord avec vous. En visitant le Palais Royal de Bruxelles, il y a un tableau identique. D’ailleurs ce Roi est toujours représentait ainsi.
3 novembre 2016 @ 11:01
Lire : représenté (1000 excuses)
3 novembre 2016 @ 12:32
Exact Roselila, d’ailleurs lorsque les daguerréotypes ont fait leur apparition, le roi Léopold a longtemps résisté à l’idée de se faire photographier car les représentations officielles ne correspondaient plus à la réalité.
C’est la reine Victoria – grande collectionneuse de portraits photographiques – qui a convaincu son oncle de poser pour Ghémar.
Grâce à elle nous avons quelques clichés assez réussis d’ailleurs.
3 novembre 2016 @ 06:54
Merci Damien.
Je n’avais pas pensé à un ministère .
3 novembre 2016 @ 12:38
Avec plaisir DEB. On peut même y ajouter des ambassades, des palais de justice, voire des maisons aristocratiques, tous susceptibles d’avoir été ornés par un portrait du Roi.
3 novembre 2016 @ 06:32
Très intéressant Charles, je suis ravi de vous relire ici !
Je viens de feuilleter le catalogue de cette vente laquelle propose également quelques petits chefs-d’oeuvre comme ce Saint-Jacques de l’école flamande du XVII è ou ces paysages hollandais, italiens et français. L’aquarelle d’Isabey est belle et d’une mise à prix modique.
Cordialement,
Damien
3 novembre 2016 @ 13:09
Damien,
Heureux de partager avec vous quelques informations sur la Maison de Belgique.
Bien à vous
Charles
3 novembre 2016 @ 17:26
Charles, demain j’aurai la chance de pouvoir consulter des lettres incluses dans le Fonds Vendôme-Nemours.
J’aurai donc le plaisir de « côtoyer » des Princes qui vous sont familiers.
Cordialement,
Damien
3 novembre 2016 @ 08:22
C’est un portait ultra célèbre de Léopold Ier. Mais, je suppose qu’il y en a plusieurs copies !
3 novembre 2016 @ 09:51
Bel homme que Léopold 1e roi des Belges: Magnifique portrait.On devine le caractère réfléchi et assez madré du roi.
3 novembre 2016 @ 12:36
Léopold 1er était parfois surnommé « Monsieur peu à peu » car patiemment il a réussi à régner sur un état qu’il a stabilisé aux côtés de puissances voisines aux visées annexionnistes et à établir de nombreux Cobourg sur les trônes voisins.
3 novembre 2016 @ 23:30
Un homme intelligent et habile mais pas très sympathique et qui fut pour sa deuxième épouse un assez mauvais mari.
5 novembre 2016 @ 15:41
Il estimait beaucoup sa femme mais elle ne le … branchait pas. Donc il est allé voir ailleurs, et s’est casé avec une jeunette ravie de devenir la maitresse en titre. Malgré l’opposition des parents.
Je ne sais s’il faut traiter Leopold de mauvais mari. Il y a des maris fidèles qui font vivre un enfer à leur femme, et des infidèles très gentils et courtois avec la leur.
7 novembre 2016 @ 19:22
Vous avez raison Robespierre , Jérôme Bonaparte roi de Westphalie était un mari particulièrement infidèle mais il était aussi gentil et affectueux , en même temps que généreux avec son épouse.Ses trois épouses l’ont adoré .La princesse Catherine de Wurtemberg qui lui a donné la descendance qui est maintenant la famille Impériale de France , sur son lit de mort lui a dit: « Ce que j’ai le plus aimé dans la vie ; c’est toi , Jérôme! »
8 novembre 2016 @ 20:22
C’est vrai qu’elle l’aimait. Son père lui avait proposé de divorcer après la chute de l’Aigle mais elle a refusé énergiquement, elle aimait trop son Jérome Cet homme qu’on trouvait léger devait avoir des qualités.
3 novembre 2016 @ 10:30
Avenant et gracieux physique de conseiller d’éducation (comme on nomme désormais nos anciens « surgés »).
3 novembre 2016 @ 12:33
Napoléon avait décrit Léopold, alors jeune prince de Cobourg, comme le plus bel homme qu’il eût jamais vu aux Tuileries.
5 novembre 2016 @ 15:44
Exact. Leopold est de ces hommes magnifiques à 25 ans et offrant un visage sévère à 40. Je me demande si sur le portrait ci-dessus, il porte déjà sa fameuse perruque noire.
3 novembre 2016 @ 10:43
Ce portrait du roi Leopold Ier est déjà passé en vente en juin dernier à Drouot, où il n’a pas trouvé preneur puisque invendu. Du coup, il est représenté à la vente ce mois-ci.
http://www.drouot-estimations.com/html/fiche.jsp?id=6071586&np=&lng=fr&npp=150&ordre=&aff=&r=
3 novembre 2016 @ 11:22
Il était bel homme !
3 novembre 2016 @ 12:40
Certainement Colette C., Napoléon portait sur Léopold la même appréciation positive.
3 novembre 2016 @ 12:37
Il souffrait de l’estomac, comme Napoléon ?
3 novembre 2016 @ 17:29
Non Pierre-Yves, mais bien de calculs rénaux pour lesquels il a courageusement supporté un nombre conséquent d’interventions chirurgicales pratiquées par Civiale, un chirurgien français réputé dans l’art de soigner cette pathologie.
3 novembre 2016 @ 14:01
Leopold de Saxe Cobourg cadet desargenté de sa maison epousa donc Charlotte de Grande Bretagne heritiére…la pauvre Charlotte mourut aprés ce mariage, Léopold devint donc (vous connaissez l’historique de ce nouveau pays) roi des Belges, se maria avec la fille cherie de Louis Philippe, Louise d’Orléans qu’il trompa allégrement, installant sa maitresse , ses enfants illegitimes a 2 pas du palais….(Michel de Gréce)
3 novembre 2016 @ 22:40
Ce portrait doit etre vendu à un prix plus élevé s’il est historique!
4 novembre 2016 @ 07:25
Veuf, de la princesse Charlotte morte en couches (comme on dit toujours) princesse promise au trône Britannique. Le couple s’adorait. Ensuite, le prince Léopold se maria à la fille du roi Louis Philippe, et de la reine Marie-Amélie, et postérité suivit.
Si parmi les « érudits » de NR, un d’entre nous pouvait narrer la vie de ce 1er roi des Belges, je suis sûre que beaucoup l’apprécieraient. Il était frère de la mère de Victoria, qui princesse , épouse du duc de Kent en secondes noces, était veuve d’un noble allemand et en avait eu 2 enfants, et les 3 enfants s’entendaient très bien.
4 novembre 2016 @ 18:41
Sylvie-Laure,
La figure de Léopold I est en effet un intéressant sujet d’étude. À ce jour la meilleure biographie en français est celle d’Olivier Defrance « Léopold I et le clan Cobourg ». Il y a également les lettres collationnées par Carlo Bronne car rien de tel que la correspondance pour appréhender un personnage historique.
On peut aussi – pour les amateurs d’archivistique – lire « Nouveaux regards sur Léopold I et Léopold II » de Stengers et Janssens.
De son père Léopold II disait « de dernier, il s’est fait premier », ce qui résume assez bien le destin du premier roi des Belges.
Si un aspect particulier ou une question précise vous intéresse, je peux tenter d’y répondre de manière synthétique bien entendu.
Cordialement,
Damien B
5 novembre 2016 @ 15:50
Ce que j’admire chez Leopold et son bien-aimé neveu Albert en Angleterre, c’est leur culture, leur instruction et leur capacité de travail. On ne voit plus cela chez les princes danois, norvegiens ou suédois. Ou même ailleurs. A cet égard, le 19e Siècle me sidère.
6 novembre 2016 @ 09:29
Robespierre, lorsqu’on lit leur correspondance privée, on mesure combien Léopold Ier, la reine Louise et leurs trois enfants étaient d’un niveau intellectuel élevé.
Tous les cinq s’exprimaient avec une aisance épistolaire remarquable et pouvaient disserter de maints sujets politiques ou autres avec brio.
À cet égard le XIX è siècle offre en effet de superbes figures historiques.
6 novembre 2016 @ 22:38
Pour moi, c’est l’héritage intellectuel de Louis-Philippe, homme ayant bénéficié d’une éducation encyclopédique sous la férule de madame de Genlis. Cette éducation lui permit de vivre de son travail (intellectuel) en Emigration. Il croyait donc aux études et à l’instruction et transmit cela à ses enfants.
Albert de Saxe Cobourg de l’autre côté de la Manche, était un homme très instruit et travailleur, mais il fut un très mauvais pédagogue avec son fils Edward et lui administra un bourrage de crâne insensé avec les précepteurs, souvent allemands, qui le dégoûtèrent de tout loisir intellectuel dans son âge adulte. Louis-Philippe et avant lui madame de Genlis ne tombèrent jamais dans ce travers.
3 novembre 2018 @ 22:51
Bonjour. J’ai retrouvé des lettres d’amour destiné à une maîtresse de Leopold 1er. Elles datent de 1846. Pensez vous que cela a de la valeur ? Merci à vous
4 novembre 2016 @ 22:10
Une famille recomposée, en quelque sorte ! Ultra-moderne….
4 novembre 2016 @ 14:57
Sa fille a eu comme prénom Charlotte, comme sa première épouse ! Sauf erreur elle est devenue archiduchesse d’Autriche par son mariage avec Maximillien, frère de l’empereur François Joseph.
Tout le monde connaît le destin tragique de ce couple malheureusement.
5 novembre 2016 @ 15:47
Louise Marie était bien gentille d’accepter que leur fille se prénomme comme la première épouse adorée…
5 novembre 2016 @ 11:24
Damien B…Léopold pére de 3 jeunes enfants, installe sa jeune maitresse Arcadie Claret et ses 2 fils illegitimes prés du chateau…tandis que son épouse Louise d’Orléans y reside….un aspect de ce personnage pas trés sympathique.