Et bien Zeugma votre motivation n’est sans doute pas optimale car vous parvenez ordinairement à distinguer une bouche sensuelle dans une assemblée.
Notez que je vous comprends car le texte ci-dessus n’apprend rien et doit être davantage considéré comme un document de propagande que comme une source objective.
Merci à Corentine pour cette publication laquelle offrirait un sujet d’étude pour les historiens. Je verrais bien un article » Mettre en scène le duc » ou quelque chose d’approchant.
Ils sont lisibles mais l’arbre a été rédigé par un anti-Bourbon primaire, qui a présenté Louis XIX, comte de Marnes et chef de la Maison de France, comme ANTOINE (sic) Duc d’Angoulême (sic), alors qu’il devint dauphin en 1824, puis roi « de jure » LOUIS XIX en 1836 avec le titre d’attente de comte de Marnes. Pourtant, le comte de Chambord est bien appelé ici Henri V et n’est pas appelé duc de Bordeaux, sans doute le dessinateur de l’arbre préférait-il le neveu à l’oncle, pour on ne sait quelle raison !
Les armes de Navarre sont toutefois représentées, ce qui est étonnant car les anti-Bourbons primaires sont nationalistes (« tout ce qui est national est nôtre », disait ce duc d’Orléans) et répugnent à évoquer tout ce qui relie les Capétiens à d’autres pays que la France !
Tout ce qui est capétien est nôtre, devrait-on dire plutôt. Là où est le Roi, est la France. Et l’aîné des Capétiens est le premier des Français.
Heureusement que vous êtes là pour relever le niveau car dès qu’on touche à l’histoire (et surtout cette période) ça devient pathétique!
D’ailleurs avez-vous des lecteurs?
Merci de vos lumières en tout cas car j’apprends..
Merci Filosin, le problème de certains lecteurs de Noblesse & Royautés, c’est qu’ils manquent d’esprit critique et nous récitent l’Almanach de Gotha comme si c’était la sainte Bible :-)
Il faut savoir aller aux sources historiques, comme savent si bien le faire Hervé Pinoteau, Patrick Van Kerrebrouck, Daniel de Montplaisir, bref tous ceux qui résistent au conformisme de salon.
Récemment, un orléaniste aussi est allé aux sources, mais il s’est fourvoyé dans ses conclusions, ce qui n’a rien d’étonnant quand on lit les commentaires pseudo-moralisateurs (Philippe V en prend pour son grade, le pauvre) dont il badigeonne ses connaissances historiques pourtant solides (sans parler de la préface d’un descendant de Marie-Louise et de Charlotte-Joachime).
Merci pour les sources et merci « ses connaissances historiques pourtant solides » !
Cosmo
Charles
11 décembre 2015 @
11:36
Sigismond
Relisez l’excellent ouvrage de Cosmo et vous comprendrez que les Orléans sont les héritiers légitimes du Comte de Chambord.
Votre mauvaise foi légendaire et votre réécriture de l’histoire à la sauce espagnole est aujourd’hui risible.
Roch
9 décembre 2015 @
16:15
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu Franco, Français ?
C’est une plaisanterie?
Tout le monde sait que le duc d’Anjou est français, comme l’étaient son père et son oncle, et comme le sont son épouse la duchesse d’Anjou, et leurs trois enfants.
Tout le monde sait aussi qu’ils sont bien entendu également espagnols et qu’ils résident en Espagne. En 2008 5 % de la population de France métropolitaine âgée de 18 à 50 ans était binationale, mais le prince et sa famille n’entrent pas dans ces statistiques puisqu’ils n’habitent pas la France.
Notons que les Espagnols qui deviennent français abandonnent très généralement leur nationalité d’origine.
Actarus
11 décembre 2015 @
15:57
Gérard, vous nous parlez des Espagnols qui deviennent Français. Or, il s’agit là de ceux qui changent de nationalité. Quand on est naît binational, on n’a pas l’obligation de se départir d’une nationalité au profit exclusif de l’autre. Louis Alphonse de Bourbon est né Espagnol ET Français, il a donc deux nationalités d’origine, l’autre ne lui est pas tombée dessus comme la sainte ampoule sur la tête de Clovis au moment de son baptême. ;-)
J’ajoute que l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este ainsi que ses enfants son binationaux franco-belges, et cela ne semble poser aucun problème à quiconque, à commencer par les intéressés eux-mêmes.
Gérard
13 décembre 2015 @
16:30
Oui mais il me semble que lorsque Louis Alphonse est né et a fortiori son frère leur père n’avait pas encore fait reconnaître sa nationalité française du fait de sa mère.
Anna
9 décembre 2015 @
17:04
L’arbre généalogique a été rédigé de manière logique.
Les princes d’Orléans ne sont pas des capétiens?
Relisez les livres d’histoire au lieu d’écrire des mensonges
Louis XIX est souvent nommé duc d’Angoulême qu’il fut plus longtemps que dauphin et qui est plus spécifique. Les royalistes du siècle dernier qui ont maintenu contre vents et marée ne pouvaient être des anti Bourbons puisque nos rois étaient de cette dynastie depuis plus de trois siècles et que les Orléans sont des Bourbons.
Renseignez-vous bien, Sigismond, et vous apprendrez que ce genre de memento émanait du secrétariat de la maison de France (ou de Bourbon, ou d’Orléans, selon le lecteur) et qu’il devait avoir avant l’impression l’approbatur de la famille. Ce n’est pas un document anti-Bourbon, mais bien un support de propagande. Les erreurs dans l’arbre proviennent sans doute d’un excès de simplification pour faire entrer le plus possible d’éléments dans une faible surface (un memento mesurant ordinairement 7 cm x 11,5).
Antoine,
Cet arbre peut très bien avoir reçu l’approbatur des Orléans, cela ne les gênait pas que toutes les branches qui les précédaient en 1926 (duc d’Anjou et de Madrid et son oncle, roi Alphonse XIII et ses fils, duc de Séville et son père…, duc de Santa Elena et son fils…, comte de Caserte et ses fils, etc) fussent absentes de l’arbre, bien au contraire cela servait leurs intérêts ! C’est justement parce que c’est un support de propande orléaniste que c’est un document anti-Bourbon !
Et pourquoi Louis XIX est-il présenté comme Antoine, Duc d’Angoulême, sans doute une bévue due à l’ignorance crasse du rédacteur. C’est aussi idiot que s’il avait présenté Louis XVI comme Auguste, Duc de Berry, Louis XVIII comme Stanislas-Xavier, Comte de Provence, et Charles X comme Philippe, Comte d’Artois !
Reconnaissez que cela n’aurait guère pris davantage de place d’écrire plutôt LOUIS XIX, Comte de Marnes.
Merci de votre longue réponse, Sigismond. J’ai écrit trop vite et ne me suis pas relu. Il fallait lire : « ce n’est pas un document anti-Orléans »…
Hélène
10 décembre 2015 @
10:50
Une fois de plus Sigismond, votre prose est ridicule et sans fondement.
Le comte de Paris est devenu le légitime prétendant en 1883 à la mort du comte de Chambord, pour preuve il a été exilé hors de France alors que les descendants de Philippe V sont devenus espagnols
Zeugma, vous pouvez les agrandir en appuyant sur la touche Ctrl de votre clavier en même temps que sur la touche + du clavier numérique. Bonne lecture.
Odile94,
Je vous remercie pour cette information. J’ai essayé votre technique et ça marche !
Grâce à vous, je vais pouvoir grossir tout ce qui m’intéresse sur « Noblesse & royautés ».
Je possède aussi ce memento (ou souvenir pieux, cf l’ouvrage de Marguerite Yourcenar) distribué aux proches après un décès par la famille. Cette tradition, respectée aussi par les familles bourgeoises même modestes, a quasi complètement disparu au début des années soixante. Elle reste répandue en Flandres, Italie, Espagne, et en France dans les antiques familles aristocratiques ou bourgeoises. Lors de la mort tragique du défunt duc d’Anjou, en 1989, un memento avait été envoyé à toutes les personnes qui avaient témoigné de leur sympathie d’une manière ou d’une autre. Comme tous les souvenirs pieux des Bourbon (j’en ai des dizaines) il se termine par l’invocation : « Fils de St-Louis, montez au Ciel ».
C’est vrai, Gérard, mais le format n’est pas le même : difficile à glisser entre les pages d’un missel (pour ceux qui s’en servent encore, dont je suis).
Enfin, Aramis, vous devez bien assister de temps en temps à des messes de funérailles tout ce qu’il y a de conciliaire où chaque participant reçoit un livret qui, outre le déroulement de la cérémonie (lectures, chants, prière universelle, morceaux musicaux) comporte une photographie du défunt,ses dates de naissance et de décès, et parfois une brève évocation de sa vie. Ces livrets sont en général composés par la famille, toujours avec beaucoup de soin et d’émotion.
Pourquoi diantre faire une distinction entre la Messe « St Pie V » et la Messe « non-Saint Pie V »?
Vous ignoriez l’existence du rit extraordinaire, cher Aramis? C’est étonnant, vous nous aviez pourtant dit être un fin connaisseur de l’Eglise, il y a quelques temps.
On songe aussi à ses explorations, à ses découvertes dont les lieux gardent la trace la Terre de France qu’il baptisa ainsi au Groenland et que les Danois appelèrent Terre du Duc d’Orléans, le Cap Philippe, et à l’autre bout du monde la Baie du Duc d’Orléans en Australie occidentale.
Voilà une facette qui me plaît beaucoup de cet Orléans, car quoi de plus fascinant que les grands explorateurs, de Pythéas le Massaliote à Savorgnan de Brazza, en passant par Marco Polo et Diogo Cão.
Alors lisez si vous ne l’avez pas encore fait l’ouvrage de son compagnon le docteur Récamier : L’âme de l’exilé – Souvenirs des voyages de Monseigneur le Duc d’Orléans, ouvrage très beau au demeurant.
Hélène
10 décembre 2015 @
10:51
Le prince aimait son pays.
L’exil a été très dur à supporter pour lui.
Merci à vous Corentine de nous avoir communiqué cet intéressant document. Il se trouve qu’en famille nous nous sommes transmis semblables témoignages concernant 1°) Philippe VIII comte de Paris et, justement – ce qui nous rapproche l’un de l’autre – 2°) Philippe VIII, duc d’Orléans. Si Régine et vous même le jugez opportun, je serais heureux de les mettre à disposition de chacun (e) du blog. Cordialement à vous, PGE
Prions pour le repos de l’âme du dernier duc d’Orléans à avoir effectivement porté le titre de duc d’Orléans, car, qui sait si son secrétaire a correctement retranscrit ses dernières paroles, et si le prince n’a pas dit « j’ai toujours été incroyant » ? ;-)
Actarus
Inutile de polémiquer encore une fois.
Aujourd’hui lorsque la reine de Danemark, le prince de Liechtenstein ou le Grand-Duc de Luxembourg invite le Duc d’Orléans pour une chasse, les souverains s’adressent au Prince Jacques de France et non à son frère ainé le Comte de Paris.
Les princes d’Orléans sont les seuls héritiers du trône de Hugues Capet et de Saint Louis et toutes les Maisons Royales régnantes ou ex-régnantes ne reconnaissent qu’eux puisqu’ils les Orléans ont reçus l’héritage dynastique au décès du Comte de Chambord.
Lorsque le Roi d’Espagne est venu en voyage officiel en France récemment, ce sont le Duc et la Duchesse de Vendôme qui étaient conviés à l’ambassade d’Espagne et non Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu.
A chacun son point de vue et son image du monde, mon ami.
Il est évident que, sur le plan purement mondain, l’actuel duc d’Orléans est le prince Jacques d’Orléans. Il n’en demeure pas moins que, sur le plan du droit royal traditionnel, c’est son frère aîné.
Les maisons royales étrangères n’ont pas à dire ou à interpréter le droit royal français, mais elles peuvent reconnaître qui elles veulent, et si je m’emparais du trône et le consolidais, c’est moi qu’elles reconnaîtraient, reconnaissez-le. ;-)
Quant au roi d’Espagne, le fait qu’il puisse être éventuellement en indélicatesse avec son aîné de ligne le regarde. Cela dit, je ne crois pas que cela soit le cas. Sa Majesté plus du tout catholique a simplement invité des cousins qui résident en France métropolitaine. Il n’allait pas inviter à une réception à l’ambassade d’Espagne à Paris mon duc d’Anjou, qui réside à Madrid, pas plus que le vôtre qui réside au Portugal. ;-)
Actarus
Merci pour votre réponse.
Si le roi d’Espagne a convié le Duc et la Duchesse de Vendôme à le rencontrer lors de sa visite officielle en France c’est bien parce que le Prince Jean sera un jour à la tête de la Maison de France et le roi Felipe considérait qu’à ce titre il devait convier son cousin.
Le roi, la reine, le Duc et la Duchesse de Vendôme ont eu un long entretien à l’ambassade d’Espagne en France, sympathique et constructif.
Le roi des Espagnols (*) est beaucoup, beaucoup mieux placé dans la hiérarchie de la Maison de France que Jean d’Orléans. Philippe est le quatrième héritier présomptif du chef de la Maison de France et de Bourbon.
« Long entretien sympathique et constructif », « amitié »…
Tout cela est fort attendrissant, mais quid du titre de duc de Cadix pour S.A.R. don Luis Alfonso, et de la qualification d’Altesse Royale espagnole pour son épouse et tous leurs descendants agnatiques ? Et quid de SU ALTEZA REAL pour S.A.R. don Gonzalo de Bourbon y de Dampierre, au monastère des Déchaussées Royales ? http://www.royaltyguide.nl/images-countries/spain/madrid/descalzas/1937%20Gonzalo-1.JPG
Au bon plaisir de Su Majestad don Felipe, roi d’Espagne par le bon vouloir du peuple espagnol, en lequel réside la souveraineté nationale, et duquel émanent les pouvoirs de l’État, dixit la Constitution. ¡VEPDE! (vive le peuple d’Espagne !)
(*) Une petite précision historique en passant : les Anglais appelaient l’aîné des Capétiens, roi des François, car « les peuples reconnoissent ce prince et lui obéissent » (Mémoires du comte de Brienne [1595-1666], http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k309002 [page 33]), mais le roi d’Angleterre considérait que « les pays et terres de France » lui appartenaient, même quand il épousait une fille d’Henri IV en 1625.
Philippe GE, merci pour votre offre, avec plaisir. J’aimerai beaucoup que vous nous partagiez vos richesses familiales. Merci d’avance
kalistéa, le duc d’Orléans se prénommait Philippe et non Robert . Il y avait deux Robert , l’un était son oncle et l’autre son cousin.
Je confirme vos propos Corentine, le prénom usuel du duc d’Orléans était Philippe.
C’est ainsi qu’il était surnommé par ses proches et dans les cours étrangères comme en atteste la correspondance privée et officielle de l’époque.
La branche aînée (comte de Montizon, ses fils et son petit-fils) n’apparaît pas sur ce tableau, comme dans tout arbre anti-Bourbon primaire, on veut nous faire croire qu’il n’y avait plus de descendants agnatiques de Louis XIV après 1883. C’est ce genre d’arbres truqués qui ont induit en erreur des générations de royalistes (car tout le monde ne connaît pas de prime abord la généalogie des Bourbons, ni la guerre de succcession d’Espagne, ni les tergiversations autour de la succession du comte de Chambord). Le baron Pinoteau lui-même a écrit qu’ « à la sortie de la deuxième guerre mondiale (…) les arbres généalogiques vus un peu partout déformaient [son] jugement ». La propagande de Maurras et ses comparses et leur journal, puis plus tard celle d’un hebdomadaire alimenté par deux mamelles qui sont l’acharnement orléaniste et le conformisme paroxystique, abusèrent tant de royalistes de bonne foi, qui ne se rendirent compte que tardivement que l’aîné n’était pas celui qu’ils croyaient.
Sigismond les royalistes français ne sont pas des perdreaux de l’année et ceux qui dans leur immense majorité à la mort de Chambord reconnurent en Philippe leur prince et leur roi, savaient parfaitement que la branche aînée des Bourbons régnait à Madrid.
À cette époque aussi les républicains savaient qui était le chef de la Maison de France, ils ne s’y trompèrent pas !
S’il existe des néo-légitimistes de bonne foi, c’est essentiellement l’ignorance généralisée actuelle sur le sujet alliée à la mauvaise foi et à la haine d’un petit nombre qui sont à l’origine du relatif succès depuis une trentaine d’années de leurs prétendants. Et bien sûr aussi le choix fait par le duc de Guise et le comte de Paris de reprendre leur indépendance et de se couper des excès et de se rapprocher de tous les Français comme du Saint-Siège. Mais n’oublions pas les mérites de l’Action française et de Maurras malgré leurs erreurs et n’oublions pas le sacrifice de tant de royalistes pendant la Résistance.
H. Pinoteau qui fut camelot du roi fera difficilement croire qu’il a été abusé par des généalogies sommaires !
Une anecdote sur ce duc d’Orléans, alors âgé de 14 ans : les Orléans avaient été reçus à Frohsdorf le 28 août 1883 par la duchesse de Madrid (la Dauphine), le prince Alphonse de Bourbon (frère du Dauphin), son épouse la princesse Marie des Neiges, et le duc de Parme. C’est à ce dernier que Louis-Philippe-Albert d’Orléans, le pseudo-« comte de Paris », crut bon de présenter ses condoléances, qui plus est « au nom de la maison de France » ! Le duc de Parme ne répondit pas un mot. Louis-Philippe-Albert répéta ses condoléances, nouveau silence du duc Roberto…
La duchesse de Madrid, la véritable représentante de la Maison de France en cette solennelle occasion, s’amusa de la poignée de main que lui donna, à l’anglaise (« shake hand ») Louis-Philippe-Robert, le fils du prétendant orléaniste.
Non seulement cocasse, mais incompatible, marie-françois ! Mais cela n’arrête pas certains de continuer à être dans le fantasme absolu. On se demande bien pourquoi d’ailleurs car les si les chances des princes d’Orléans de monter sur le trône sont nulles, celles de Louis de Bourbon le sont encore plus, s’il était possible d’être plus nul que nul. Alors fantasmer sur rien relève de l’angoisse métaphysique devant le néant. Je verrais bien d’ailleurs Louis de Bourbon, le faux crâne d’Henri IV en mains, poser l’éternelle question « Etre ou ne pas être… »
Cela n’a rien de cocasse si on connaît un tant soit peu l’histoire de France : en 1558, la dauphine Marie était reine d’Écosse (et « de jure » d’Angleterre et d’Irlande), et son mari le dauphin François était proclamé roi d’Écosse dans la cathédrale Notre-Dame de Paris (« Francis the first, by the grace of God, King of Scots »).
Oui c’est très drôle en effet !
Les partisans du faux Duc d’Anjou ne savent plus quoi inventer !
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu n’évoque plus jamais la fausse tête d’Henri IV, ce vieux crane doit être bien embarassant pour lui.
Pour remettre ces faits dans leur contexte, on était quelques jours avant les obsèques du comte de Chambord. Le roi Jean III n’était pas encore arrivé, quant à la reine Marie-Béatrice elle était au couvent des carmélites de Graz, où elle recevait la visite de son fils aîné le Dauphin, duc de Madrid.
« Les entrevues des princes à Frohsdorf, 1873 et 1883, la vérité et la légende » de Joseph du Bourg, pages 244-245.
La grande-duchesse de Toscane (sœur de la Dauphine et du duc de Parme) était également présente à cette entrevue, ainsi que le duc de Nemours et son second fils, et aussi le prince de Joinville et le duc d’Aumale.
La grande-duchesse de Toscane est Alice, trisaïeule de François d’Orléans, Jean d’Orléans et Eudes d’Orléans.
La dauphine est Marguerite, que son oncle Henri V appelait la reine d’Espagne.
Comment Marguerite pouvait-elle être Dauphine et reine d’Espagne ? En la qualifiant de reine d’Espagne, le comte de Chambord, qui connaissait son monde et ses traités, l’excluait ipso facto du trône de France.
Cosmo,
Le comte de Chambord connaissait surtout l’histoire de son pays, il savait qu’Henri II et Catherine de Médicis avaient une bru qui était à la fois dauphine de France et reine d’Écosse (et « de jure » d’Angleterre et d’Irlande), et que leur fils aîné le dauphin avait été proclamé roi d’Écosse Francis The First par les lairds, dans Notre-Dame de Paris. Quoi de plus logique après cela que Marguerite fût à la fois dauphine de France et reine d’Espagne.
Relisez votre livre en vous en tenant aux faits historiques, que vous exposez fort bien, et en « zappant » la préface du généticien en herbe, et les commentaires que vous avez saupoudrés çà et là. Vous redeviendrez légitimiste (vous avez un bon fond, vous assistiez aux messes pour Louis XVI présidées par le duc d’Anjou et de Ségovie, au fond votre livre est un livre de dépit amoureux, le Prince vous a déçu à un moment donné, on ne sait pourquoi), car (je vous le fais en primo-deuzio) il y a deux faits historiques, l’un politique, l’autre symbolique, qui à mon avis sont primordiaux :
1°) En septembre 1728, Philippe V était prêt à venir régner en France quand Louis XV fut gravement malade, et il en informa le parlement de Paris.
2°) En septembre 1883, Jean III, comte de Montizon, présida les obsèques du comte de Chambord, qui plus est en arborant le propre cordon bleu (de l’ordre du Saint-Esprit) d’Henri V (selon un légitimiste présent, François Bourdaloue, qui tenait cette information de Joseph du Bourg lui-même).
Cosmo
15 décembre 2015 @
11:47
Sigismond,
Marie Stuart pouvait être Dauphine, puis reine de France, tout en étant reine d’Ecosse car rien ne s’y opposait, ni en France, ni en Ecosse. La reine d’Angleterre l’aurait-elle accepté ?
La princesse Marguerite de Bourbon ne pouvait pas être Dauphine et reine d’Espagne car il est de tradition que les deux couronnes ne peuvent pas être unies. Tradition confortée par le testament de Charles II !
Pas de dépit amoureux, pas de déception dans mon changement de cap monarchique ! Le retour aux sources, la lecture des textes, la connaissances des évènements m’ont amené à la conclusion que les droits des Bourbons d’Espagne au trône de France sont perdus depuis 1713.
Je sais que Philippe V était prêt à venir régner en France lors de la maladie de Louis XV. Mais vous oubliez de dire qu’il avait choisi d’abandonner le trône d’Espagne et que le succès de son retour était loin d’être assuré. Il abandonnait le trône d’Espagne au profit de l’un de ses fils mais le problème successoral restait le même. Une renonciation réciproque aurait été exigée afin que jamais les deux couronnes ne soient réunies. Cela dit, il était loin d’être certain que les Français aient voulu de lui, même s’il avait de nombreux partisans, et il était certain que les puissances, Angleterre, Empire, Pays-Bas et Savoie n’auraient pas accepté le fait. Il était dit en effet dans le testament de Charles II qu’à défaut de Philippe V, un Habsbourg deviendrait roi d’Espagne et à défaut du Habsbourg, un Savoie.
De toutes façons, je trouve les prétentions espagnoles dépassées en 1883, et uniquement instrumentalisées par la comtesse de Chambord, qui ne jurait que par l’absolutisme, et abhorrait les tendances libérales des Orléans, ses cousins. Le comte de Montizon n’a fait qu’un acte de présence symbolique, puis est retourné à ses photos et à sa maîtresse. La comtesse de Chambord ne l’aimait pas. Elle mettait ses espoirs absolutistes dans son neveu Madrid. Pensez-vous sérieusement que la France de la fin du XIXe ait pu accepter un homme comme don Carlos, qui détestait le libéralisme politique, les Juifs, les Francs-Maçons, les Protestants, la laïcité, la bourgeoisie industrielle etc…et qui de surcroît avait proposé un pacte au comte de Paris, offrant de renoncer à ses prétentions aux trône de France, si Paris reconnaissait ses droits au trône d’Espagne.
Quand bien même vous seriez en thèse – ce que je ne crois absolument pas – la réalité politique de l’époque n’aurait jamais permis à don Carlos de devenir roi de France, comme elle ne l’a pas permis au comte de Paris, qui avait pourtant de grandes chances. La nouvelle République, ayant vu le danger que le prétendant représentait pour elle l’a envoyé en exil, mettant définitivement fin à l’espoir monarchique, espoir que jamais la descendance de Philippe V n’a incarné en France. Le comte de Chambord le savait et cela peut expliquer son silence.
Cosmo
PS : Philippe V a été un bon monarque espagnol, il aurait sans doute été un bon monarque français, sa descendance fut moins brillante et elle n’aurait pas plus évité la Révolution que n’a pu le faire Louis XVI.
Le prince Louis de Bourbon est un jeune homme sympathique, la princesse est charmante. Mais cela ne suffit pas à justifier quelque prétention dynastique que ce soit.
Tout cela c’est des sornettes Sigismond et comparses : Louis-Philippe d’Orléans, Bourbon autant que la branche Espagnole , a régné 18 ans et bien régné. C’est la seule chose qui compte!
La république a de beaux jours devant elle , et personnellement je m’en réjouis ,mais s’il devait y avoir un prétendant en France ce serait soit un Bonaparte , soit le descendant direct de Louis-Philippe 1e.
Le débat est tout aussi tendu mais, somme toute, aux conséquences moins grandes. Et puis, cela permet de rire un peu à la lecture de certaines affirmations.
Zeugma
9 décembre 2015 @ 06:02
Ces documents – probablement très intéressants – sont malheureusement illisibles.
Damien B.
9 décembre 2015 @ 08:04
Et bien Zeugma votre motivation n’est sans doute pas optimale car vous parvenez ordinairement à distinguer une bouche sensuelle dans une assemblée.
Notez que je vous comprends car le texte ci-dessus n’apprend rien et doit être davantage considéré comme un document de propagande que comme une source objective.
Merci à Corentine pour cette publication laquelle offrirait un sujet d’étude pour les historiens. Je verrais bien un article » Mettre en scène le duc » ou quelque chose d’approchant.
jul
9 décembre 2015 @ 12:31
Vous avez tout à fait raison Damien B.
Sigismond
9 décembre 2015 @ 09:23
Ils sont lisibles mais l’arbre a été rédigé par un anti-Bourbon primaire, qui a présenté Louis XIX, comte de Marnes et chef de la Maison de France, comme ANTOINE (sic) Duc d’Angoulême (sic), alors qu’il devint dauphin en 1824, puis roi « de jure » LOUIS XIX en 1836 avec le titre d’attente de comte de Marnes. Pourtant, le comte de Chambord est bien appelé ici Henri V et n’est pas appelé duc de Bordeaux, sans doute le dessinateur de l’arbre préférait-il le neveu à l’oncle, pour on ne sait quelle raison !
Les armes de Navarre sont toutefois représentées, ce qui est étonnant car les anti-Bourbons primaires sont nationalistes (« tout ce qui est national est nôtre », disait ce duc d’Orléans) et répugnent à évoquer tout ce qui relie les Capétiens à d’autres pays que la France !
Tout ce qui est capétien est nôtre, devrait-on dire plutôt. Là où est le Roi, est la France. Et l’aîné des Capétiens est le premier des Français.
jul
9 décembre 2015 @ 12:30
Bravo Sigismond ! Voilà des vérités qu’il était nécessaire de rappeler.
aubert
9 décembre 2015 @ 13:00
la France à Madrid, par les temps qui courent vous prenez des risques !
FILOSIN
9 décembre 2015 @ 14:44
Heureusement que vous êtes là pour relever le niveau car dès qu’on touche à l’histoire (et surtout cette période) ça devient pathétique!
D’ailleurs avez-vous des lecteurs?
Merci de vos lumières en tout cas car j’apprends..
Sigismond
10 décembre 2015 @ 08:36
Merci Filosin, le problème de certains lecteurs de Noblesse & Royautés, c’est qu’ils manquent d’esprit critique et nous récitent l’Almanach de Gotha comme si c’était la sainte Bible :-)
Il faut savoir aller aux sources historiques, comme savent si bien le faire Hervé Pinoteau, Patrick Van Kerrebrouck, Daniel de Montplaisir, bref tous ceux qui résistent au conformisme de salon.
Récemment, un orléaniste aussi est allé aux sources, mais il s’est fourvoyé dans ses conclusions, ce qui n’a rien d’étonnant quand on lit les commentaires pseudo-moralisateurs (Philippe V en prend pour son grade, le pauvre) dont il badigeonne ses connaissances historiques pourtant solides (sans parler de la préface d’un descendant de Marie-Louise et de Charlotte-Joachime).
Cosmo
10 décembre 2015 @ 22:25
Sigismond,
Merci pour les sources et merci « ses connaissances historiques pourtant solides » !
Cosmo
Charles
11 décembre 2015 @ 11:36
Sigismond
Relisez l’excellent ouvrage de Cosmo et vous comprendrez que les Orléans sont les héritiers légitimes du Comte de Chambord.
Votre mauvaise foi légendaire et votre réécriture de l’histoire à la sauce espagnole est aujourd’hui risible.
Roch
9 décembre 2015 @ 16:15
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu Franco, Français ?
C’est une plaisanterie?
Sigismond
10 décembre 2015 @ 16:43
Tout le monde sait que le duc d’Anjou est français, comme l’étaient son père et son oncle, et comme le sont son épouse la duchesse d’Anjou, et leurs trois enfants.
Gérard
11 décembre 2015 @ 11:55
Tout le monde sait aussi qu’ils sont bien entendu également espagnols et qu’ils résident en Espagne. En 2008 5 % de la population de France métropolitaine âgée de 18 à 50 ans était binationale, mais le prince et sa famille n’entrent pas dans ces statistiques puisqu’ils n’habitent pas la France.
Notons que les Espagnols qui deviennent français abandonnent très généralement leur nationalité d’origine.
Actarus
11 décembre 2015 @ 15:57
Gérard, vous nous parlez des Espagnols qui deviennent Français. Or, il s’agit là de ceux qui changent de nationalité. Quand on est naît binational, on n’a pas l’obligation de se départir d’une nationalité au profit exclusif de l’autre. Louis Alphonse de Bourbon est né Espagnol ET Français, il a donc deux nationalités d’origine, l’autre ne lui est pas tombée dessus comme la sainte ampoule sur la tête de Clovis au moment de son baptême. ;-)
J’ajoute que l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este ainsi que ses enfants son binationaux franco-belges, et cela ne semble poser aucun problème à quiconque, à commencer par les intéressés eux-mêmes.
Gérard
13 décembre 2015 @ 16:30
Oui mais il me semble que lorsque Louis Alphonse est né et a fortiori son frère leur père n’avait pas encore fait reconnaître sa nationalité française du fait de sa mère.
Anna
9 décembre 2015 @ 17:04
L’arbre généalogique a été rédigé de manière logique.
Les princes d’Orléans ne sont pas des capétiens?
Relisez les livres d’histoire au lieu d’écrire des mensonges
Gérard
9 décembre 2015 @ 21:40
Louis XIX est souvent nommé duc d’Angoulême qu’il fut plus longtemps que dauphin et qui est plus spécifique. Les royalistes du siècle dernier qui ont maintenu contre vents et marée ne pouvaient être des anti Bourbons puisque nos rois étaient de cette dynastie depuis plus de trois siècles et que les Orléans sont des Bourbons.
Antoine
9 décembre 2015 @ 22:35
Renseignez-vous bien, Sigismond, et vous apprendrez que ce genre de memento émanait du secrétariat de la maison de France (ou de Bourbon, ou d’Orléans, selon le lecteur) et qu’il devait avoir avant l’impression l’approbatur de la famille. Ce n’est pas un document anti-Bourbon, mais bien un support de propagande. Les erreurs dans l’arbre proviennent sans doute d’un excès de simplification pour faire entrer le plus possible d’éléments dans une faible surface (un memento mesurant ordinairement 7 cm x 11,5).
Sigismond
10 décembre 2015 @ 17:17
Antoine,
Cet arbre peut très bien avoir reçu l’approbatur des Orléans, cela ne les gênait pas que toutes les branches qui les précédaient en 1926 (duc d’Anjou et de Madrid et son oncle, roi Alphonse XIII et ses fils, duc de Séville et son père…, duc de Santa Elena et son fils…, comte de Caserte et ses fils, etc) fussent absentes de l’arbre, bien au contraire cela servait leurs intérêts ! C’est justement parce que c’est un support de propande orléaniste que c’est un document anti-Bourbon !
Et pourquoi Louis XIX est-il présenté comme Antoine, Duc d’Angoulême, sans doute une bévue due à l’ignorance crasse du rédacteur. C’est aussi idiot que s’il avait présenté Louis XVI comme Auguste, Duc de Berry, Louis XVIII comme Stanislas-Xavier, Comte de Provence, et Charles X comme Philippe, Comte d’Artois !
Reconnaissez que cela n’aurait guère pris davantage de place d’écrire plutôt LOUIS XIX, Comte de Marnes.
Antoine
11 décembre 2015 @ 00:16
Merci de votre longue réponse, Sigismond. J’ai écrit trop vite et ne me suis pas relu. Il fallait lire : « ce n’est pas un document anti-Orléans »…
Hélène
10 décembre 2015 @ 10:50
Une fois de plus Sigismond, votre prose est ridicule et sans fondement.
Le comte de Paris est devenu le légitime prétendant en 1883 à la mort du comte de Chambord, pour preuve il a été exilé hors de France alors que les descendants de Philippe V sont devenus espagnols
mary71
9 décembre 2015 @ 10:16
tout à fait d’accord, même avec une loupe. Quel dommage !
odile94
9 décembre 2015 @ 09:32
Zeugma, vous pouvez les agrandir en appuyant sur la touche Ctrl de votre clavier en même temps que sur la touche + du clavier numérique. Bonne lecture.
FILOSIN
9 décembre 2015 @ 14:46
Bravo l’astuce qui.. ne fonctionne pas
Merci quand même
ML
9 décembre 2015 @ 22:30
Mais si,mais si,cela fonctionne ,essayez à nouveau .
Zeugma
9 décembre 2015 @ 18:45
Odile94,
Je vous remercie pour cette information. J’ai essayé votre technique et ça marche !
Grâce à vous, je vais pouvoir grossir tout ce qui m’intéresse sur « Noblesse & royautés ».
aubert
10 décembre 2015 @ 12:58
vous allez prendre beaucoup de bon temps !
odile94
10 décembre 2015 @ 22:11
Heureuse de vous avoir fait connaître cette astuce.
Leonor
10 décembre 2015 @ 15:45
Super, le truc – clavier. Merci, Odile 94.
Charles
9 décembre 2015 @ 09:43
Merci à Corentine pour ce sujet
Antoine
9 décembre 2015 @ 10:40
Je possède aussi ce memento (ou souvenir pieux, cf l’ouvrage de Marguerite Yourcenar) distribué aux proches après un décès par la famille. Cette tradition, respectée aussi par les familles bourgeoises même modestes, a quasi complètement disparu au début des années soixante. Elle reste répandue en Flandres, Italie, Espagne, et en France dans les antiques familles aristocratiques ou bourgeoises. Lors de la mort tragique du défunt duc d’Anjou, en 1989, un memento avait été envoyé à toutes les personnes qui avaient témoigné de leur sympathie d’une manière ou d’une autre. Comme tous les souvenirs pieux des Bourbon (j’en ai des dizaines) il se termine par l’invocation : « Fils de St-Louis, montez au Ciel ».
Gérard
9 décembre 2015 @ 21:43
Cette tradition refleurit un peu avec des livrets de messe un peu personnalisés si l’on a un peu de temps.
Antoine
9 décembre 2015 @ 22:38
C’est vrai, Gérard, mais le format n’est pas le même : difficile à glisser entre les pages d’un missel (pour ceux qui s’en servent encore, dont je suis).
Aramis
10 décembre 2015 @ 08:05
Des livrets de messe ,il y en a encore Gérard (pour les messes non st pie v, j’entends) ? Vraiment utilisés ? Et personnalisés ?
Gérard
10 décembre 2015 @ 14:28
Peu mais j’en ai eu en mains.
Antoine
10 décembre 2015 @ 14:47
Enfin, Aramis, vous devez bien assister de temps en temps à des messes de funérailles tout ce qu’il y a de conciliaire où chaque participant reçoit un livret qui, outre le déroulement de la cérémonie (lectures, chants, prière universelle, morceaux musicaux) comporte une photographie du défunt,ses dates de naissance et de décès, et parfois une brève évocation de sa vie. Ces livrets sont en général composés par la famille, toujours avec beaucoup de soin et d’émotion.
Gauthier
11 décembre 2015 @ 12:19
Pourquoi diantre faire une distinction entre la Messe « St Pie V » et la Messe « non-Saint Pie V »?
Vous ignoriez l’existence du rit extraordinaire, cher Aramis? C’est étonnant, vous nous aviez pourtant dit être un fin connaisseur de l’Eglise, il y a quelques temps.
kalistéa
9 décembre 2015 @ 10:52
Ce prince Louis-Philippe Robert d’Orléans ( dit Robert)se montra par sa vaillance et son courage digne d’être appelé « un grand prince Français ».
Gérard
9 décembre 2015 @ 21:44
Et sa générosité car le Muséum lui doit tant.
Gérard
10 décembre 2015 @ 04:35
On songe aussi à ses explorations, à ses découvertes dont les lieux gardent la trace la Terre de France qu’il baptisa ainsi au Groenland et que les Danois appelèrent Terre du Duc d’Orléans, le Cap Philippe, et à l’autre bout du monde la Baie du Duc d’Orléans en Australie occidentale.
Sigismond
10 décembre 2015 @ 17:32
Voilà une facette qui me plaît beaucoup de cet Orléans, car quoi de plus fascinant que les grands explorateurs, de Pythéas le Massaliote à Savorgnan de Brazza, en passant par Marco Polo et Diogo Cão.
Gérard
11 décembre 2015 @ 15:15
Alors lisez si vous ne l’avez pas encore fait l’ouvrage de son compagnon le docteur Récamier : L’âme de l’exilé – Souvenirs des voyages de Monseigneur le Duc d’Orléans, ouvrage très beau au demeurant.
Hélène
10 décembre 2015 @ 10:51
Le prince aimait son pays.
L’exil a été très dur à supporter pour lui.
Philippe gaind'enquin
9 décembre 2015 @ 11:42
Merci à vous Corentine de nous avoir communiqué cet intéressant document. Il se trouve qu’en famille nous nous sommes transmis semblables témoignages concernant 1°) Philippe VIII comte de Paris et, justement – ce qui nous rapproche l’un de l’autre – 2°) Philippe VIII, duc d’Orléans. Si Régine et vous même le jugez opportun, je serais heureux de les mettre à disposition de chacun (e) du blog. Cordialement à vous, PGE
Francine du Canada
10 décembre 2015 @ 03:04
Puisqu’on vous invite à le faire PGE… n’attendez plus; transmettez le tout à Régine… ce sera un plaisir de vous lire. Amitiés, FdC
Philippe gaind'enquin
10 décembre 2015 @ 13:49
gourmande !
Roch
9 décembre 2015 @ 12:30
Document très interessant concernant Philippe VIII
MERCI
Actarus
9 décembre 2015 @ 13:11
Prions pour le repos de l’âme du dernier duc d’Orléans à avoir effectivement porté le titre de duc d’Orléans, car, qui sait si son secrétaire a correctement retranscrit ses dernières paroles, et si le prince n’a pas dit « j’ai toujours été incroyant » ? ;-)
Antoine
9 décembre 2015 @ 22:25
Actarus, vous êtes impayable !
Charles
11 décembre 2015 @ 11:28
Actarus
Inutile de polémiquer encore une fois.
Aujourd’hui lorsque la reine de Danemark, le prince de Liechtenstein ou le Grand-Duc de Luxembourg invite le Duc d’Orléans pour une chasse, les souverains s’adressent au Prince Jacques de France et non à son frère ainé le Comte de Paris.
Les princes d’Orléans sont les seuls héritiers du trône de Hugues Capet et de Saint Louis et toutes les Maisons Royales régnantes ou ex-régnantes ne reconnaissent qu’eux puisqu’ils les Orléans ont reçus l’héritage dynastique au décès du Comte de Chambord.
Lorsque le Roi d’Espagne est venu en voyage officiel en France récemment, ce sont le Duc et la Duchesse de Vendôme qui étaient conviés à l’ambassade d’Espagne et non Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu.
Actarus
11 décembre 2015 @ 16:07
A chacun son point de vue et son image du monde, mon ami.
Il est évident que, sur le plan purement mondain, l’actuel duc d’Orléans est le prince Jacques d’Orléans. Il n’en demeure pas moins que, sur le plan du droit royal traditionnel, c’est son frère aîné.
Les maisons royales étrangères n’ont pas à dire ou à interpréter le droit royal français, mais elles peuvent reconnaître qui elles veulent, et si je m’emparais du trône et le consolidais, c’est moi qu’elles reconnaîtraient, reconnaissez-le. ;-)
Quant au roi d’Espagne, le fait qu’il puisse être éventuellement en indélicatesse avec son aîné de ligne le regarde. Cela dit, je ne crois pas que cela soit le cas. Sa Majesté plus du tout catholique a simplement invité des cousins qui résident en France métropolitaine. Il n’allait pas inviter à une réception à l’ambassade d’Espagne à Paris mon duc d’Anjou, qui réside à Madrid, pas plus que le vôtre qui réside au Portugal. ;-)
Amicalement, cordialement et royalement vôtre,
Votre affectionné,
Actarus
Charles
12 décembre 2015 @ 14:22
Actarus
Merci pour votre réponse.
Si le roi d’Espagne a convié le Duc et la Duchesse de Vendôme à le rencontrer lors de sa visite officielle en France c’est bien parce que le Prince Jean sera un jour à la tête de la Maison de France et le roi Felipe considérait qu’à ce titre il devait convier son cousin.
Le roi, la reine, le Duc et la Duchesse de Vendôme ont eu un long entretien à l’ambassade d’Espagne en France, sympathique et constructif.
Gérard
13 décembre 2015 @ 13:48
Évidemment Charles ce qui n’exclut pas l’amitié.
Sigismond
14 décembre 2015 @ 11:24
Le roi des Espagnols (*) est beaucoup, beaucoup mieux placé dans la hiérarchie de la Maison de France que Jean d’Orléans. Philippe est le quatrième héritier présomptif du chef de la Maison de France et de Bourbon.
« Long entretien sympathique et constructif », « amitié »…
Tout cela est fort attendrissant, mais quid du titre de duc de Cadix pour S.A.R. don Luis Alfonso, et de la qualification d’Altesse Royale espagnole pour son épouse et tous leurs descendants agnatiques ? Et quid de SU ALTEZA REAL pour S.A.R. don Gonzalo de Bourbon y de Dampierre, au monastère des Déchaussées Royales ? http://www.royaltyguide.nl/images-countries/spain/madrid/descalzas/1937%20Gonzalo-1.JPG
Au bon plaisir de Su Majestad don Felipe, roi d’Espagne par le bon vouloir du peuple espagnol, en lequel réside la souveraineté nationale, et duquel émanent les pouvoirs de l’État, dixit la Constitution. ¡VEPDE! (vive le peuple d’Espagne !)
(*) Une petite précision historique en passant : les Anglais appelaient l’aîné des Capétiens, roi des François, car « les peuples reconnoissent ce prince et lui obéissent » (Mémoires du comte de Brienne [1595-1666], http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k309002 [page 33]), mais le roi d’Angleterre considérait que « les pays et terres de France » lui appartenaient, même quand il épousait une fille d’Henri IV en 1625.
Et un très bel article sur le miracle de la génétique :
http://achilipuapuapu.blogspot.fr/2014/06/el-milagro-de-la-genetica.html
Daniel D
12 décembre 2015 @ 02:47
Merci, Charles, pour cette information.
Corentine
9 décembre 2015 @ 13:35
Philippe GE, merci pour votre offre, avec plaisir. J’aimerai beaucoup que vous nous partagiez vos richesses familiales. Merci d’avance
kalistéa, le duc d’Orléans se prénommait Philippe et non Robert . Il y avait deux Robert , l’un était son oncle et l’autre son cousin.
Damien B.
9 décembre 2015 @ 22:10
Je confirme vos propos Corentine, le prénom usuel du duc d’Orléans était Philippe.
C’est ainsi qu’il était surnommé par ses proches et dans les cours étrangères comme en atteste la correspondance privée et officielle de l’époque.
Gérard
12 décembre 2015 @ 09:04
Il fut appelé Philippe VIII.
Philippe gaind'enquin
10 décembre 2015 @ 12:38
Régine décidera en dernière analyse, je vais les lui envoyer. Cordialement à vous qui portez ce beau prénom, ou pseudo. PGE
Sigismond
9 décembre 2015 @ 14:42
La branche aînée (comte de Montizon, ses fils et son petit-fils) n’apparaît pas sur ce tableau, comme dans tout arbre anti-Bourbon primaire, on veut nous faire croire qu’il n’y avait plus de descendants agnatiques de Louis XIV après 1883. C’est ce genre d’arbres truqués qui ont induit en erreur des générations de royalistes (car tout le monde ne connaît pas de prime abord la généalogie des Bourbons, ni la guerre de succcession d’Espagne, ni les tergiversations autour de la succession du comte de Chambord). Le baron Pinoteau lui-même a écrit qu’ « à la sortie de la deuxième guerre mondiale (…) les arbres généalogiques vus un peu partout déformaient [son] jugement ». La propagande de Maurras et ses comparses et leur journal, puis plus tard celle d’un hebdomadaire alimenté par deux mamelles qui sont l’acharnement orléaniste et le conformisme paroxystique, abusèrent tant de royalistes de bonne foi, qui ne se rendirent compte que tardivement que l’aîné n’était pas celui qu’ils croyaient.
Gérard
10 décembre 2015 @ 15:10
Sigismond les royalistes français ne sont pas des perdreaux de l’année et ceux qui dans leur immense majorité à la mort de Chambord reconnurent en Philippe leur prince et leur roi, savaient parfaitement que la branche aînée des Bourbons régnait à Madrid.
À cette époque aussi les républicains savaient qui était le chef de la Maison de France, ils ne s’y trompèrent pas !
S’il existe des néo-légitimistes de bonne foi, c’est essentiellement l’ignorance généralisée actuelle sur le sujet alliée à la mauvaise foi et à la haine d’un petit nombre qui sont à l’origine du relatif succès depuis une trentaine d’années de leurs prétendants. Et bien sûr aussi le choix fait par le duc de Guise et le comte de Paris de reprendre leur indépendance et de se couper des excès et de se rapprocher de tous les Français comme du Saint-Siège. Mais n’oublions pas les mérites de l’Action française et de Maurras malgré leurs erreurs et n’oublions pas le sacrifice de tant de royalistes pendant la Résistance.
H. Pinoteau qui fut camelot du roi fera difficilement croire qu’il a été abusé par des généalogies sommaires !
Gérard
10 décembre 2015 @ 20:01
Philippe V est mentionné dans ce tableau et il est ajouté sa renonciation et qu’il a une descendance.
COLETTE C.
9 décembre 2015 @ 14:54
Dommage que l’on ne puisse lire !
Anna
9 décembre 2015 @ 17:00
Très sympa cette photo du prétendant Philippe VIII
Sigismond
9 décembre 2015 @ 19:15
Une anecdote sur ce duc d’Orléans, alors âgé de 14 ans : les Orléans avaient été reçus à Frohsdorf le 28 août 1883 par la duchesse de Madrid (la Dauphine), le prince Alphonse de Bourbon (frère du Dauphin), son épouse la princesse Marie des Neiges, et le duc de Parme. C’est à ce dernier que Louis-Philippe-Albert d’Orléans, le pseudo-« comte de Paris », crut bon de présenter ses condoléances, qui plus est « au nom de la maison de France » ! Le duc de Parme ne répondit pas un mot. Louis-Philippe-Albert répéta ses condoléances, nouveau silence du duc Roberto…
La duchesse de Madrid, la véritable représentante de la Maison de France en cette solennelle occasion, s’amusa de la poignée de main que lui donna, à l’anglaise (« shake hand ») Louis-Philippe-Robert, le fils du prétendant orléaniste.
marie.françois
10 décembre 2015 @ 15:51
La duchesse de Madrid ( la dauphine).
Avouez, Sigismond, que cela parait cocasse …
Cosmo
10 décembre 2015 @ 22:40
Non seulement cocasse, mais incompatible, marie-françois ! Mais cela n’arrête pas certains de continuer à être dans le fantasme absolu. On se demande bien pourquoi d’ailleurs car les si les chances des princes d’Orléans de monter sur le trône sont nulles, celles de Louis de Bourbon le sont encore plus, s’il était possible d’être plus nul que nul. Alors fantasmer sur rien relève de l’angoisse métaphysique devant le néant. Je verrais bien d’ailleurs Louis de Bourbon, le faux crâne d’Henri IV en mains, poser l’éternelle question « Etre ou ne pas être… »
kalistéa
11 décembre 2015 @ 10:19
Prince Cosmo , vous me faites mourir de rire ce matin : c’est tellement bon pour commencer une journée! Merci.
Sigismond
11 décembre 2015 @ 09:02
Cela n’a rien de cocasse si on connaît un tant soit peu l’histoire de France : en 1558, la dauphine Marie était reine d’Écosse (et « de jure » d’Angleterre et d’Irlande), et son mari le dauphin François était proclamé roi d’Écosse dans la cathédrale Notre-Dame de Paris (« Francis the first, by the grace of God, King of Scots »).
Charles
11 décembre 2015 @ 11:08
Oui c’est très drôle en effet !
Les partisans du faux Duc d’Anjou ne savent plus quoi inventer !
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu n’évoque plus jamais la fausse tête d’Henri IV, ce vieux crane doit être bien embarassant pour lui.
Actarus
11 décembre 2015 @ 16:10
C’est probablement le crâne de la duchesse de Montbazon que conservait pieusement l’abbé de Rancé. ;-)
Sigismond
10 décembre 2015 @ 18:04
Pour remettre ces faits dans leur contexte, on était quelques jours avant les obsèques du comte de Chambord. Le roi Jean III n’était pas encore arrivé, quant à la reine Marie-Béatrice elle était au couvent des carmélites de Graz, où elle recevait la visite de son fils aîné le Dauphin, duc de Madrid.
« Les entrevues des princes à Frohsdorf, 1873 et 1883, la vérité et la légende » de Joseph du Bourg, pages 244-245.
La grande-duchesse de Toscane (sœur de la Dauphine et du duc de Parme) était également présente à cette entrevue, ainsi que le duc de Nemours et son second fils, et aussi le prince de Joinville et le duc d’Aumale.
Cosmo
10 décembre 2015 @ 22:51
Sigismond,
Qui est la grande-duchesse de Toscane, soeur de la Dauphine ? Qui est la Dauphine ?
Cosmo
Sigismond
11 décembre 2015 @ 08:50
La grande-duchesse de Toscane est Alice, trisaïeule de François d’Orléans, Jean d’Orléans et Eudes d’Orléans.
La dauphine est Marguerite, que son oncle Henri V appelait la reine d’Espagne.
Cosmo
12 décembre 2015 @ 13:47
Sigismond,
Comment Marguerite pouvait-elle être Dauphine et reine d’Espagne ? En la qualifiant de reine d’Espagne, le comte de Chambord, qui connaissait son monde et ses traités, l’excluait ipso facto du trône de France.
Bon weekend
Cosmo
Francine du Canada
13 décembre 2015 @ 18:37
Hihihi! Cosmo, je suis MDR! FdC
Sigismond
14 décembre 2015 @ 07:32
Cosmo,
Le comte de Chambord connaissait surtout l’histoire de son pays, il savait qu’Henri II et Catherine de Médicis avaient une bru qui était à la fois dauphine de France et reine d’Écosse (et « de jure » d’Angleterre et d’Irlande), et que leur fils aîné le dauphin avait été proclamé roi d’Écosse Francis The First par les lairds, dans Notre-Dame de Paris. Quoi de plus logique après cela que Marguerite fût à la fois dauphine de France et reine d’Espagne.
Relisez votre livre en vous en tenant aux faits historiques, que vous exposez fort bien, et en « zappant » la préface du généticien en herbe, et les commentaires que vous avez saupoudrés çà et là. Vous redeviendrez légitimiste (vous avez un bon fond, vous assistiez aux messes pour Louis XVI présidées par le duc d’Anjou et de Ségovie, au fond votre livre est un livre de dépit amoureux, le Prince vous a déçu à un moment donné, on ne sait pourquoi), car (je vous le fais en primo-deuzio) il y a deux faits historiques, l’un politique, l’autre symbolique, qui à mon avis sont primordiaux :
1°) En septembre 1728, Philippe V était prêt à venir régner en France quand Louis XV fut gravement malade, et il en informa le parlement de Paris.
2°) En septembre 1883, Jean III, comte de Montizon, présida les obsèques du comte de Chambord, qui plus est en arborant le propre cordon bleu (de l’ordre du Saint-Esprit) d’Henri V (selon un légitimiste présent, François Bourdaloue, qui tenait cette information de Joseph du Bourg lui-même).
Cosmo
15 décembre 2015 @ 11:47
Sigismond,
Marie Stuart pouvait être Dauphine, puis reine de France, tout en étant reine d’Ecosse car rien ne s’y opposait, ni en France, ni en Ecosse. La reine d’Angleterre l’aurait-elle accepté ?
La princesse Marguerite de Bourbon ne pouvait pas être Dauphine et reine d’Espagne car il est de tradition que les deux couronnes ne peuvent pas être unies. Tradition confortée par le testament de Charles II !
Pas de dépit amoureux, pas de déception dans mon changement de cap monarchique ! Le retour aux sources, la lecture des textes, la connaissances des évènements m’ont amené à la conclusion que les droits des Bourbons d’Espagne au trône de France sont perdus depuis 1713.
Je sais que Philippe V était prêt à venir régner en France lors de la maladie de Louis XV. Mais vous oubliez de dire qu’il avait choisi d’abandonner le trône d’Espagne et que le succès de son retour était loin d’être assuré. Il abandonnait le trône d’Espagne au profit de l’un de ses fils mais le problème successoral restait le même. Une renonciation réciproque aurait été exigée afin que jamais les deux couronnes ne soient réunies. Cela dit, il était loin d’être certain que les Français aient voulu de lui, même s’il avait de nombreux partisans, et il était certain que les puissances, Angleterre, Empire, Pays-Bas et Savoie n’auraient pas accepté le fait. Il était dit en effet dans le testament de Charles II qu’à défaut de Philippe V, un Habsbourg deviendrait roi d’Espagne et à défaut du Habsbourg, un Savoie.
De toutes façons, je trouve les prétentions espagnoles dépassées en 1883, et uniquement instrumentalisées par la comtesse de Chambord, qui ne jurait que par l’absolutisme, et abhorrait les tendances libérales des Orléans, ses cousins. Le comte de Montizon n’a fait qu’un acte de présence symbolique, puis est retourné à ses photos et à sa maîtresse. La comtesse de Chambord ne l’aimait pas. Elle mettait ses espoirs absolutistes dans son neveu Madrid. Pensez-vous sérieusement que la France de la fin du XIXe ait pu accepter un homme comme don Carlos, qui détestait le libéralisme politique, les Juifs, les Francs-Maçons, les Protestants, la laïcité, la bourgeoisie industrielle etc…et qui de surcroît avait proposé un pacte au comte de Paris, offrant de renoncer à ses prétentions aux trône de France, si Paris reconnaissait ses droits au trône d’Espagne.
Quand bien même vous seriez en thèse – ce que je ne crois absolument pas – la réalité politique de l’époque n’aurait jamais permis à don Carlos de devenir roi de France, comme elle ne l’a pas permis au comte de Paris, qui avait pourtant de grandes chances. La nouvelle République, ayant vu le danger que le prétendant représentait pour elle l’a envoyé en exil, mettant définitivement fin à l’espoir monarchique, espoir que jamais la descendance de Philippe V n’a incarné en France. Le comte de Chambord le savait et cela peut expliquer son silence.
Cosmo
PS : Philippe V a été un bon monarque espagnol, il aurait sans doute été un bon monarque français, sa descendance fut moins brillante et elle n’aurait pas plus évité la Révolution que n’a pu le faire Louis XVI.
Le prince Louis de Bourbon est un jeune homme sympathique, la princesse est charmante. Mais cela ne suffit pas à justifier quelque prétention dynastique que ce soit.
Gérard
11 décembre 2015 @ 04:27
Une famille sourde, surannée et sans émotion…
Charles
11 décembre 2015 @ 11:10
Ne perdez pas votre temps à réécrire l’histoire. Cela est drôle et pathétique à la fois.
Tessa
10 décembre 2015 @ 18:07
Cordial salut , Sigismond !
Etes-vous une page d’un livre d’histoire ?
kalistéa
10 décembre 2015 @ 09:50
Tout cela c’est des sornettes Sigismond et comparses : Louis-Philippe d’Orléans, Bourbon autant que la branche Espagnole , a régné 18 ans et bien régné. C’est la seule chose qui compte!
La république a de beaux jours devant elle , et personnellement je m’en réjouis ,mais s’il devait y avoir un prétendant en France ce serait soit un Bonaparte , soit le descendant direct de Louis-Philippe 1e.
Hélène
10 décembre 2015 @ 10:52
J’aime beaucoup les sujets sur les prétendants au trône de France du XIXe et du XXe siécle.
aubert
10 décembre 2015 @ 13:03
…et vous avez raison!! ça nous change du tout au tout de l’actuelle campagne électorale .
Cosmo
10 décembre 2015 @ 22:52
Aubert,
Le débat est tout aussi tendu mais, somme toute, aux conséquences moins grandes. Et puis, cela permet de rire un peu à la lecture de certaines affirmations.
Cosmo
Charles
11 décembre 2015 @ 11:12
oui Aubert
Sigismond est plaisant à lire car sa prose provoque chez moi bonne humeur et éclats de rire