C’est l’un des plats préférés du roi Juan Carlos d’Espagne : le pouce-pied. Il s’agit d’un crustacé qui est accroché aux rochers. On en trouve principalement en Galice en Espagne et au Portugal ainsi que sur les côtés basque et bretonne en France.
Le pousse-pied
52 Comments
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8 septembre 2017 @ 03:57
Ca me rappelle je prefere me taire.. les crustaces ne me donnent aucunement envie
8 septembre 2017 @ 08:59
Euh… Shamashah, vous n’êtes pas la seule !
8 septembre 2017 @ 15:13
Je vous suis , j’ai essayé d’en goûter à Biarritz ,pas convaincue du tout ,je n’y reviendrai pas
8 septembre 2017 @ 12:00
De même. Je n’aime pas du tout les crustacés.
8 septembre 2017 @ 07:16
On appelle aussi ce mets un « doigt de sorcière ».
8 septembre 2017 @ 10:08
Egalement « pied d’éléphant » .C’est vraiment délicieux même pour quelqu’un comme moi qui ne raffole pas des fruits de mer .Seulement trop cueillie à cause de la demande , l’espèce est en danger ;
8 septembre 2017 @ 13:12
Vous est-il possible Actarus de m’indiquer dans quelle région cette appellation a cours ?
Merci .
8 septembre 2017 @ 18:40
Mais très volontiers, ma chère.
Je me fournis ici :
http://www.saint-malo-tourisme.com/organiser/shopping/alimentation/138061-conserverie-la-belle-iloise
8 septembre 2017 @ 07:32
Le pousse-pied , dont la pêche est réglementée maintenant en France , est un crustacé qui s’accroche sur un support , le plus souvent , une roche et en général dans un milieu marin a fort courant ou a forte houle .
C’est un aliment d’une grande qualité et les espagnols ou portugais lui prêtent des vertus spécifiques à la gent masculine (en Espagne il est appelé percebes , son nom officiel étant anatife , en Bretagne il est nommé pousse-pied ou pouce-pied ou pied-de-cochon.
Les meilleurs sont les trapus , courts .
Dans une eau bouillante salée , les plonger une à deux minutes – C’est tout .
Pour les déguster on se saisit de l’ongle de l’extrêmité , on exécute un mouvement tournant pour décoller celui-ci du tube qui semble caoutchouté et la chair rosée apparaît , d’une grande finesse .
La pêche est dangereuse car il faut sauter souvent avec la houle sur les rochers en partant du bateau qi ne peut , en général, pas accoster .
Groix (la pointe)
Belle-île (Les Poulains)
Depuis mon enfance , je connais cette pêche , sportive s’il en est et passionnante .
Ces difficultés font que le prix des pouce-pieds est en général assez élevé car la demande est plus forte que la récolte .
Il est plein d’oligo-éléments .
C’est vraiment un aliment de qualité .
La photo est très belle Régine .
8 septembre 2017 @ 08:13
Je ne trouve pas la photo jolie, ni appétissante. Mais merci pour les indications culinaires…
Le goût se rapproche de quel aliment + connu? On dirait un peu une pince de crabe…
J’essayerai d’y goûter quand l’occasion se présentera.
8 septembre 2017 @ 13:17
Jeanne difficile a décrire ce goût , je dirais pour le plus approchant , les étrilles parfois appelés Chèvres .
Je vous mets un lien que je trouve assez complet
.http://chezmonpoissonnier.fr/le-pouce-pied/
8 septembre 2017 @ 17:39
j’aurais écrit la même chose du premier au dernier mot de votre commentaire.
8 septembre 2017 @ 18:31
alors c’est que je n’ai pas trahi mes amis pêcheurs.
Merci pour votre com.
8 septembre 2017 @ 12:48
Chère Ghislaine-Perrynn,
Merci de vos lumière sur ce… cet… heu…
Bref, en fait, on ne mange que l’intérieur…
Ce qui me rassure, parce que, à première vue, très peu pour moi…
Déjà je ne suis pas fan des coquillages (je n’arrive pas à voir ce pousse-pied comme un crustacé)…
Je crois que je m’en tiendrai au homard!
8 septembre 2017 @ 18:32
C’est vrai Olivier d’Abington on le prend souvent pour un mollusque .
Homard oui mais alors le bleu …. de Bretagne (rire) .
8 septembre 2017 @ 13:02
J’avais vu un reportage de Thalassa sur les pêcheurs de pousse-pied au Portugal et c’était impressionnant : ils descendaient en rappel des falaises battues par les flots, car ce crustacé ne s’accroche que dans des lieux de forte houle. Les eaux dormantes très peu pour lui. Pour ceux que cela intéresse, je joins un petit film sur les pêcheurs professionnels de Quiberon. Les Espagnols en sont tellement friands qu’ils ont pillé les ressources notamment en Galice et doivent en importer. Je ne sais si le roi les apprécie pour leur fort goût iodé ou pour les propriétés aphrodisiaques qui sont prêtées à ce curieux et rare produit de la mer. Bref le pousse-pied, c’est la corne de rhinocéros ou la bile d’ours de nos voisins espagnols. Ghislaine-Perrynn, merci pour la recette car c’est le seul crustacé que je n’ai jamais goûté.
https://m.youtube.com/watch?v=WQ5a06XEWr8
8 septembre 2017 @ 18:34
Päs tout à fait d’accord avec vous pour la corne de rhinocéros , des études scientifiques ont été faites à la demande de certains mareyeurs et il s’avère que ce crustacé a des vertus plus spécifiques pour les éléments masculins .
Merci pour votre lien.
8 septembre 2017 @ 18:54
Corsica,voulez vous accepter ma part ? J’en reste aux crevettes grises .
9 septembre 2017 @ 18:41
Ma chère Baboula, je vais d’abord commencer par manger la mienne, ensuite on verra… Si cela avait été des huîtres, j’aurais spontanément accepté car j’en suis tellement folle que mon cher et tendre aime à dire que si j’avais épousé un mareyeur, j’aurais mangé son fond de commerce !
8 septembre 2017 @ 19:21
Merci pour le reportage, très intéressant :-) ça peut vite chauffer comme on le voit! En même temps, à 200€ le kilo…
8 septembre 2017 @ 13:36
J en ai ramassé sur la côte sauvage de Belle Île vers la pierre percée . Il y a de cela quelques années …Effectivement c’est sportif !
8 septembre 2017 @ 18:35
N’est-ce pas Brigitte Anne .
Ne pas se laisser piéger dans une faille .
8 septembre 2017 @ 18:55
Oui mais le goût,Brigitte,dites nous !
8 septembre 2017 @ 20:14
J adore ……à belle île :-)
8 septembre 2017 @ 07:34
Pour peu qu’il y ait quelques commentaires dans le style que viennent faire les percebes j’ai en ce moment un fou-rire qui me prend , sa majesté le Roi d’Espagne Juan Carlos en est amateur , ceci explique vraisemblablement quelques débordements passés (rire)
Par ailleurs, c’est vraiment un aliment royal !
8 septembre 2017 @ 07:55
Le pouce-pied que je trouve personnellement repoussant sans jeu de mots a également un très joli nom : l’operne. Un restaurant de Biarritz porte son nom. Il est effectivement apprécié sur les côtes rocheuses de la Cantabrie à la Bretagne.
8 septembre 2017 @ 12:58
Merci Lucile L. je ne connaissais pas cette appellation .
8 septembre 2017 @ 08:27
Merci pour tous ces renseignements; étonnant en photo , amusant car c’est Juan Carlos et pas Baudoin, qui en mangeait , par exemple .Sophie en mange-t-elle ?
Je n’ose plus manger de crustacés inconnus , allergie alimentaire ou intolérance et j’adorais ça ! Je m’imagine, avec ce …truc étrange aux divers noms et …de la mayonnaise à côté !
On s’instruit ici , et avec amusement …Légèrement …
8 septembre 2017 @ 10:17
Un délice, souvenir de ma jeunesse de soirées entre copains au café du bourg à Groix !
8 septembre 2017 @ 11:15
Eh bien, je les laisse volontiers aux amateurs, cela n’est pas très ragoutant !!! :((((
8 septembre 2017 @ 11:30
Pas plus repoussant qu’une moule, une huître, un bulot, ou une cervelle .
Cuisson 5 bonnes minutes au court-bouillon. Pincer et déchirer le « tuyau » pour chasser la chair dont le goût est semblable à celui d’une crevette.
Se déguste avec une mayonnaise maison, accompagné de pain de campagne tartiné de beurre de baratte
Bon appétit
8 septembre 2017 @ 18:36
Pit crevette rose fraîche alors ?
Pas trop d’accord pour la mayonnaise sur les pouce-pieds tièdes ou chauds mais pour le beurre de baratte demi-sel bien sur hélas ici !
9 septembre 2017 @ 10:05
voilà dit comme ça, sans fausse poésie, ça fait déjà plus envie.
Je n’en achèterais pas personnellement (je doute d’ailleurs d’en trouver sur les marchés de mon coin de Méditerranée) mais si j’ai l’occasion d’en trouver dans un restaurant je me laisserais tenter.
8 septembre 2017 @ 11:32
Cuisson = poché
8 septembre 2017 @ 12:30
On dirait des pieds de canards. Peu appétissant.
8 septembre 2017 @ 13:11
Framboiz 07 , la mayonnaise n’est pas conseillée quand on les déguste tièdes ou chauds qui est la meilleure façon de faire .dans les restaurants qui les servent froids les sauces d’accompagnement les accompagnent .
Parfois , nos intolérances proviennent aussi des changements que les producteurs mettent à profit tels que par exemple l’éradication des périodes de laitance pendant la fin de l’été . Je ne supporte plus ces huîtres issues de naissains en écloseries , stériles.
8 septembre 2017 @ 18:58
Les restaurateurs servent toutes ces bestioles froides,ça les arrange.Même les caoutchouteux bigorneaux servis tièdes sont délicieux.
9 septembre 2017 @ 16:19
complètement d’accord Baboula
8 septembre 2017 @ 13:28
J’y aurais bien goûté, mais là, je n’ai vraiment plus faim. Dommage !
8 septembre 2017 @ 18:59
Ah Pierre-Yves ! l comme vous êtes bien élevé .
8 septembre 2017 @ 18:29
ainsi Blouin vous cotoyez les Greks (rire) Degemer mad
surnom donné aux habitants de l’île qui boivent un café fait dans une cafetière authentique appelée dans l’île Grek .
Ah ! Groix , son clocher surmonté d’un thon –
Son trou de l’enfer (interdit par mes parents dans ma jeunesse )
Ses particularités comme le Glaucophane pierre unique en Europe , je crois que l’on en trouve également au … Groenland.
Sa plage de sable rouge (Grenat en breton Granac’h ) pour la solidité de nos deux fois deux voies , en souvenir d’Anne de Bretagne on en a fait des voies royales avec sable de grenats !
Sa plage convexe
et la seule sépulture viking connue en France .
or donc à Groix , autre particularité les roches ne sont pas constitué de granit comme sur le continent , elles sont propices à la fixation des anatifes (pouce-pieds) c’est du schiste .
Ile mystérieuse s’il en est , qui possède chose peu courante dans une île , des sources .
Une des théories, la plus admise, est la remontée d’un « bouchon » de croûte océanique allégé par une pollution sédimentaire lors de la subduction au Devonien. Cette remontée suffisamment lente à permis au métamorphisme des roches la formation de phénocristaux de grenats, de glaucophane et de micas blanc (muscovite).
Réserve géologique depuis quelques années car il y a eu pendant des décennies pillage allègre, nos professeurs nous amenant avec nos petits marteaux prendre des échantillons !!!
Blouin regardez où vous m’avez menée –
Kenavo !
9 septembre 2017 @ 11:14
Beurk!
9 septembre 2017 @ 19:08
Pas vraiment ragoûtant.!
9 septembre 2017 @ 20:51
Il a bien raison Juan Carlos de se séparer des vacances de Marivent. Il ne veut plus de Sofia depuis des années, son fils proche de sa mère le laisse de côté, sa non invitation lors de la commémoration des 40 ans des élections libres lui ont laissé un goût amer. Comme à beaucoup d’espanols. Alors oui Majesté,poursuivez ce que vous aimez. Vous avez apporté et maintenu la démocratie en Espagne, et maintenant faites ce que vous voulez, vous avez le droit de manger ces percebes que même votre belle fille détestée adore. Et oui c’est un met apprécié aux fêtes de fin d’année en Espagne.
10 septembre 2017 @ 10:54
Sylvia en vous lisant (vous nommez à l’espagnole de crustacé) je me rend compte qu’il y a une analogie avec la langue bretonne – Paz e Bez – et percebes.
Je viens de le remarquer (rire) ma doué !
Pour ce qui est du roi d’Espagne Juan Carlos je suis de votre avis . Sa vie privée n’a pas entaché des prises de position courageuses .
Il a été un roi qui a évité le pire à l’Espagne .
D’accord avec vous – La démocratie en Espagne est de son fait .
10 septembre 2017 @ 00:59
Absolument répugnant ! Ne peut-on laisser ces affreuses et courageuses choses vivre tranquilles ?
10 septembre 2017 @ 10:59
LOLL! M’emfin pas plus répugnant que de manger des escargots ou des couteaux ou des huîtres qui, je vous signale , se doivent d’être mangées vivantes , c’est préférable .
Vous avez devant vous , une petite fille de Mère dont la spécialité était le homard au Kari (Gosse , tout le Morbihan connaît cette épice ) . Le plat est une merveille de saveur mais il doit être préparé d’une façon barbare : Il faut découper le homard vivant pour que les chairs se rétractent .
Alors pour ma défense (rire) il y a quelque temps j’ai lu que les végétaux ressentaient des sensations et communiquaient à leur façon entre eux . Je me demande ce que doit dire un radis aux compagnons de botte après avoir été broyé entre deux molaires.
Je ne mangerai jamais une fleur de ma vie , je les aime trop pour les assassiner .
10 septembre 2017 @ 13:05
Le radis a moins de » conversation » ,je l’espère du moins :-)))
En fait,je ne mange ni huîtres,ni escargots,ni couteaux…
J’ai mangé un homard mayonnaise une seule fois…et j’ai honte de dire que c’était délicieux,mais je n’ai pas récidivé !
10 septembre 2017 @ 18:50
Ghislaine,Il ne faut pas mettre de plantes décoratives dans une cuisine car elles souffrent de voir leurs copines potagères ou aromatiques découpées,hachées ,mixées .J’en ai les larmes aux yeux !
12 septembre 2017 @ 13:23
si vous me prenez au premier degré vous allez souffrir (rire)
10 septembre 2017 @ 15:12
Souvenirs, souvenirs du homard à l’Armoricaine de ma Maman…! Regrets de n’avoir eu de honte à les déguster, et portant pauvres petites bêtes découpés vivants…! Me voilà prise de remords à la lecture de commentaires !
12 septembre 2017 @ 13:29
Bianca un jeune étudiant cet été alors que je venais d’acheter une grosse araignée , m’a fait tout un laïus sur mon attitude irresponsable pour la planète .Se nourrir de cadavres étant malsain.
Savez-vous ce que j’ai fait , j’ai appelé mon mari et je lui ai passé « l’engin » en lui disant qu’il fallait prendre le gros faitout et aimablement il s’en est chargé car (je vais me faire bien voir) il faut le mettre dans l’eau froide et amener doucement à ébullition !
Ce n’est pas moi qui l’ai tué .(rire)
On ne donnerait pas un peu dans la pusillanimité …