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En 1896, le prince Ferdinand d’Orléans, Duc d’Alençon, second fils du Duc et de la Duchesse de Nemours, a acheté en Angleterre une vaste demeure baptisée « Belmont House » à Wimbledon, près de Londres. Le petit-fils de Louis-Philippe perdit l’année suivante son épouse la duchesse Sophie-Charlotte en Bavière lors du terrible incendie du Bazar de la Charité. Après ce drame, le Duc d’Alençon a mené une vie solitaire sans véritable but dans sa demeure « Belmont House » ou dans son hôtel particulier parisien de la rue Beaujon.

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Le 29 juin 1910, le Duc d’Alençon décède en sa demeure de « Belmont House« . Le prince, grand chrétien, a rendu son âme à Dieu en présence de son frère aîné le Comte d’Eu, de sa sœur la princesse Blanche d’Orléans et de ses enfants le prince et la princesse Alphonse de Bavière et le Duc et la Duchesse de Vendôme. Le Duc d’Orléans, Chef de la Maison de France, présent le 3 juillet pour la fermeture du cercueil, ne pourra pas assister à l’inhumation du Duc d’Alençon en la chapelle royale Saint-Louis de Dreux en raison de la loi d’exil qui s’applique à l’héritier des rois de France.

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Le prince Emmanuel d’Orléans, Duc de Vendôme, ici au côté de son épouse la princesse Henriette de Belgique et leurs filles les princesses Marie-Louise, Sophie et Geneviève d’Orléans, hérite de son père de « Belmont House », du château Saint-Michel de Cannes et du château de Mentelberg en Autriche. Seul l’hôtel particulier de la rue Beaujon à Paris est vendu pour payer les droits de succession. Le Duc et la Duchesse de Vendôme qui vivaient principalement à Neuilly près de Paris ont vendu « Belmont House » en 1927 préférant vivre au château de Tourronde, près d’Evian que la princesse Henriette, Duchesse de Vendôme acheta à la baronne de Blonay en 1922. (Merci à Charles pour ce reportage – Photos DR)