Au château de Versailles, la bonne fourchette qu’était le roi Louis XIV avait un potager. Parmi ce que l’on y cultivait figurait la laitue qui refit son apparition au 17ème siècle après avoir disparu tout au long du Moyen âge. Le Roi Soleil aimait manger des salades et les parfumait au basilic, à la pimprenelle et à l’estragon, parfois même il les parsemait de violettes. (Source : L’Histoire à table par André Castelot)
17 mai 2016 @ 06:44
Et c’est à cause d’une salade que Fouquet connut la disgrâce : Nicolas avait oublié la Pimprenelle… Le Marchand de sable devint Lully et Nounours fut enfin roi… Encore une fois,on nous avait raconté des salades ! Suggestion au Fouquet, servir le veau du vicomte avec de bonnes et belles endives… A toutes les huiles qui ont lu les présentes: Serviteur ! PGE
17 mai 2016 @ 09:59
Merci, cher Philippe, pour ce bon moment de fraîcheur verte !
Cosmo
17 mai 2016 @ 10:57
Merci PGE, C’est chou comme tout, mais après toutes ces salades, je vais de ce pas déguster mes artichauts poivrade. :)
17 mai 2016 @ 11:03
De nos jours, on mange la laitue avec n’importe quoi, meme avec des choses sucrées!
17 mai 2016 @ 17:37
BRILLANT!
18 mai 2016 @ 03:43
Pas la peine de tant tergiverser : mon seul Nounours, l’unique , le vrai , c’est VOUS !!
17 mai 2016 @ 08:04
En plus des célèbres laitues, le potager fut connus pour ses fruitiers, dont des variétés que l’on eut jamais imaginé dans nos climats. Ce jardin-potager expérimental fut un immense chantier. Quelques lignes de son histoire: …le terrain était très marécageux, il fallut l’assainir. On pensa aussi à la cohérence des l’emplacement aux abords du château, près de la pièce d’eau des Suisses, dans une situation facile d’ accès pour le Roi. Par la maîtrise des techniques de culture, en particulier, on vit se développer la production dite « à contre-saison » toujours en ayant soin, pour satisfaire au roi, d’améliorer le goût, l’aspect, la précocité des productions royales et des emplacements pour des cultures particulières : la Melonnière ; trois jardins qui fournissaient les « herbes, concombres et autre verdure » ; la Prunelaye pour les prunes qu’il appréciait tout particulièrement.
Les travaux s’étalèrent entre 1678 et 1683.
19 mai 2016 @ 13:32
Erato,
Merci pour vos explications très intéressantes.
17 mai 2016 @ 08:55
Fade la laitue.Mais scarole ou batavia,oui.
Enfin,on n’est pas des escargots non plus.
17 mai 2016 @ 22:40
Bien d’accord avec vous. J’adore toutes les salades et les herbes fraîches mais ne mange jamais de laitues car je les trouve terriblement tristounettes.
17 mai 2016 @ 09:35
Les Egyptiens de l’antiquité mangeait beaucoup de laitue (selon Christian Jacq).
17 mai 2016 @ 22:58
Depuis lors, tous les pharaons mangent des pissenlits par la racine et les énurésiques avec confiance…
18 mai 2016 @ 20:37
les laitues d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec celles de mon enfance cueillies dans le potager de ma grand-mère ! je n’achète des laitues que si ce sont celles de petits producteurs locaux, les autres sont fades et insipides !
19 mai 2016 @ 09:41
L’idée qu’on mangeait bien dans le temps est totalement fausse, á mon avis.
La nourriture coûtait était chère et absorbait plus de la moitié du revenu, sauf pour les riches.
Il n’y avait pas de frigidaire. La conservation des aliments était difficile. S’ils avaient du goût, c’était bien souvent celui du faisandé.
« Regrettera qui veut le bon vieux temps » comme se moquait Voltaire.
19 mai 2016 @ 23:10
Le Potager du Roy existe toujours, et se visite.
Il jouxte l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage.
Le Potager avait été créé par Jean-Baptiste de la Quintinie, un Charentais pur sucre, né à Chabanais.
Louis XIV avait anobli La Quintinie .
20 mai 2016 @ 10:24
Ah… Le Chabanais, encore une bonne maison qui a fermé…