Les jardins de l’Ezbekieh étaient le poumon vert du Caire au 19ème siècle. D’une superficie de 24 hectares, ils furent aménagés à la demande d’Ismael Pacha par Barillet-Deschamps qui avait dessiné le Bois de Boulogne. On y retrouvait des kiosques, une pagode japonaise, un pavillon à musique, des grottes et petits ponts. Les promeneurs étaient nombreux à venir y trouver ombre et fraîcheur.

Le plan d’eau où nageaient des cygnes vers 1891

Dans les jardins, on retrouvait aussi l’une des adresses les plus prisées du Caire à cette époque à savoir le restaurant « Chez Santi » (ici en 1874) qui était considéré comme le Vatel du Caire. (Source : « Le roman d’Héliopolis », Amélie d’Arschot Schoonhoven, Avant propos, 2017, pp.108-115 – Copyright photos : E.Béchard et JP Sebah)