Le saviez-vous ? La maison Maille fut fondée en 1747 et fut fournisseur de plusieurs cours européennes. C’est en 1720 que Antoine-Claude Maille père qui est distillateur-vinaigrier établi à Paris, découvre les propriétés antiseptiques du vinaigre à une période où la ville de Marseille connaît une épidémie de peste.
En 1747, Antoine-Claude Maille fils ouvre une boutique rue Saint-André des Arts à Paris. C’est le début du succès. La marquise de Pompadour vient y faire ses achats. Le roi Louis XV accorde en 1769 accorde le titre de distillateur-vinaigrier ordinaire, ce qui signifie que la maison Maille fournira Versailles non plus seulement lors des grands banquets mais aussi au quotidien.
Depuis 1760, la maison Maille est aussi fournisseur officiel de la Cour impériale d’Autriche et de Russie pour l’impératrice Catherine II (1771).
En 1821, c’est le roi Louis XVIII qui octroie le label à la maison Maille, puis Charles X et ensuite le roi Louis-Philippe.
Depuis la maison Maille est restée une référence et compte plusieurs boutiques à Paris mais aussi à Dijon. (Source : site officiel de la maison Maille)
5 septembre 2014 @ 06:10
Merci pour cet historique interessant , je ne savais pas cette marque aussi ancienne .
J’ avais découvert qu’ à Dijon il y a des boutiques spécialisées dans la moutarde , des dizaines de variétés différentes , des pots en grès etc…
5 septembre 2014 @ 11:49
Marianne, j’espère que vous avez aussi découvert le pain d’épice de la belle boutique de Mulot Petitjean place Bossuet, un délice !! et la boutique une merveille.
Dijon a non seulement la moutarde mais aussi le pain d’épice et c’est fort dommage que celui-ci soit oublié.
5 septembre 2014 @ 17:06
n’oublions pas les cassisines !
6 septembre 2014 @ 05:12
Le pain d’ épices aussi , Danielle , bien sûr !
Et la crème de cassis ! Et les vins de Bourgogne !
J’ ai adoré cette ville , surtout les rues moyennâgeuses , la cathédrale sainte Bénigne et sa chouette …
6 septembre 2014 @ 09:52
Marianne, la chouette est proche de l’église st Michel, la cathédrale st Bénigne est à l’opposé, à la fin de la rue de la Liberté.
J’adore le cassis et le kir…
7 septembre 2014 @ 08:03
Je me suis trompée , la petite chouette est sculptée contre l’ église Notre-Dame .
7 septembre 2014 @ 16:09
Pas bien grave Marianne; ça m’a plu que vous parliez de la chouette car je l’avais vu aussi mais… je ne me souvenais plus où exactement et votre commentaire m’a fait revivre en pensées mon passage à Bruxelles en 2010. Bon dimanche, FdC
7 septembre 2014 @ 21:13
Mmmmhh…et les nonettes, et la liqueur de cassis …!
5 septembre 2014 @ 07:22
J’aime beaucoup les produits Maille, mais je ne m’étais jamais intéressée à l’histoire de cette marque, qui semble t-il mérite sa place dans Noblesse et Royautés !
5 septembre 2014 @ 07:42
J’ignorais cette maison aussi ancienne.
Merci
5 septembre 2014 @ 10:13
Merci à « Noblesse et royautés « pour ces informations :
– sur la découverte des vertus antiseptiques du vinaigre lors de la grande peste de Marseille (où je séjourne en ce moment dans le meilleur hôtel de la ville !)
– et sur la moutarde Maille, son histoire et ses liens avec les cours d’Europe. .
5 septembre 2014 @ 10:36
Article très interessant
5 septembre 2014 @ 12:10
Vivement merci pour cette histoire sur l’origine de la moutarde Maille!Je crois que c’etait Armora-Maille!
Je ne dresse jamais ma table sans la moutarde,notre condiment ‘familial’!
5 septembre 2014 @ 21:55
Caroline, Amora, où j’ai eu le plaisir de travailler lorsque j’habitais Dijon.
5 septembre 2014 @ 19:11
Ceci m’a fait penser au vinaigre des quatre voleurs. Tapez sur google http://www.vinaigre des quatre voleurs et lisez magievegetale.fr. Justement Maille est mentionné dans cet article . (Je n’ai pas pris le temps de lire les les autres sites) Je connaissais « l’histoire Marseillaise, mais pas la Toulousaine)
6 septembre 2014 @ 10:11
Merci Régine pour cet article très intéressant. J’ignorais l’ancienneté de la maison Maille et voilà que je découvre le pain d’épice de Dijon (merci Danielle). Vive Noblesse et Royautés : on peut s’instruire, se distraire, rêver devant de beaux décors, de belles toilettes…etc.
6 septembre 2014 @ 17:58
et Louis XVIII aurait dit au moment de donner le label de fournisseur du Roi : « Il n y a que Maille qui m’aille » ceci était inscrit sur des objets, pots etc de la maison Maille dans les années 50.
7 septembre 2014 @ 16:11
Excellent Christian, j’adoooore! Bon dimanche, FdC
8 septembre 2014 @ 10:55
Les vertus astringentes de la moutarde Maille étaient aussi connues des jeunes filles de la bonne société au XVIIIème siècle… qui s’en servaient par application pour éviter certaines complications suite à des imprudences commises avant le mariage… Voir le Tableau de Paris de Sébastien Mercier, qui rapporte l’anecdote, pp 42 et 43 : http://books.google.lu/books?id=tQxBAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
7 octobre 2014 @ 17:39
concernant la société Amora-Maille elle appartient depuis 1994 a la société anglo-néerlandaire Unilever. La société Danone s’étant séparée de sa branche épicerie en vendant Amora-Maille à Paribas affaires industrielles qui le cède à son tour. Par conséquent Amora n’est plus français.