Depuis le film de Sofia Coppola, le monde entier associe le macaron à la reine Marie-Antoinette. Mais c’est bien à une autre reine que nous le devons : la gourmande Catherine de Médicis qui l’introduisit en France dans ses bagages.

Le macaron serait né à Venise, ville qui a toujours bon goût. Pendant la Renaissance, les flottes vénitiennes rapportent en effet des cargaisons d’amandes, et ce petit gâteau tendre et craquant est baptisé « maccherone », qui signifie « pâte fine ».

Ce n’est qu’en 1830 que ce simple biscuit sec fait sa révolution en France. Le fameux macaron parisien dit Gerbet, entre dans le palais des gourmand pour deux fois plus de plaisir. C’est Pierre Desfontaines, petit-fils de Louis Ernest Ladurée, qui, au début du XXème siècle, a l’idée géniale de les accoler deux à deux et de les garnir d’une crème parfumée.

Depuis, c’est une surenchère de couleurs et de parfums et toutes les Japonaises font le plein à la boutique Ladurée du château de Versailles. Dernier né de la maison Ladurée : le César qui n’a rien d’une compression.