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La décision du roi Michel de Roumanie de retirer le titre de prince de Roumanie et le prédicat d’Altesse royale donne bien évidemment lieu à toute une série d’interrogations. Le communiqué officiel met en exergue que les activités du prince n’étaient pas compatibles avec la ligne de vie tracée par la famille royale à savoir la modestie dans sa manière de vivre et en décalage avec les valeurs morales souhaitées par le roi Michel. Cette décision ne devrait toutefois pas être interprétée comme une « punition », Nicolas étant libre de continuer s’il le souhaite ses activités mais à titre désormais privé.

Depuis, plus aucune autre explication de la part de l’entourage du roi Michel si ce n’est que ce communiqué a été longuement médité avant diffusion et que la princesse Margareta et son époux le prince Radu ont passé trois semaines auprès du roi en Suisse. Nicolas de son côté, serait en voyage à l’étranger.

Début juillet, il était encore avec sa tante Margareta et son oncle Radu au château de Savarsin. Que s’est-il donc passé qui ait justifié pareille décision avec effet au 1 août 2015 ? Il ne sert probablement à rien de spéculer mais une clarification aussi bien de la part de l’entourage du roi Michel que de l’ex-prince Nicolas s’avère indispensable pour ne pas donner lieu à des supputations sans fin.

Quoiqu’il en soit, cette décision met à mal l’avenir de la monarchie en Roumanie. Si une restauration demeurait certes hypothétique, le roi Michel est une personnalité très respectée dans le pays et il avait réussi au fil des ans à ce que la famille royale occupe une place bien à elle au sein de la république. Ainsi, la princesse Margareta se démène depuis la chute du régime de Ceaucescu par le biais de sa fondation soutenant les enfants socialement fragilisés, les orphelins, les personnes âgées vivant dans l’isolement ou les jeunes artistes. Sa sœur cadette, la princesse Marie installée depuis peu à Bucarest, venant en appui.

Margareta de Roumanie assume aussi désormais le poste de présidente de la Croix-Rouge de Roumanie, tout un symbole.

Nicolas, fils de la princesse Elena, occupait un autre créneau en s’investissant avec enthousiasme pour les enfants autistes en institution, les échanges estudiantins avec l’étranger ou encore la promotion de la lecture chez les plus jeunes. Gageons que les prochains jours apportent éclaircissements et apaisements.