Le château de Versailles a programmé pour 2013 une exposition consacrée à Madame Elisabeth, la soeur du roi Louis XVI. Voici ce qu’indique le site du château de Versailles en guise de descriptif : « Cette princesse ne se maria pas et obtint de rester à Versailles auprès de son frère Louis XVI et de sa belle-sœur Marie-Antoinette. L’année de ses dix-neuf ans, Louis XVI lui offrit le Domaine de Montreuil, sorte de maison de campagne toute proche du château de Versailles. Musique, sciences, peinture, lecture, broderie, jeux : Madame Elisabeth, pieuse et généreuse, y passait des journées simples et heureuses, entourée de ses amies. Majeure en 1789, elle avait à vingt-cinq ans enfin le droit de dormir à Montreuil. Les évènements révolutionnaires en décidèrent autrement.
Cette exposition, coproduite avec le Conseil général des Yvelines, se tiendra dans la Demeure et l’Orangerie du Domaine de Montreuil. La Demeure, exceptionnellement ouverte au public, sera un lieu d’évocation du cadre de vie de la princesse à travers les meubles et les objets qui l’entouraient. La scénographie s’attachera à retrouver l’atmosphère intime de Montreuil. L’Orangerie présentera la vie de Madame Elisabeth, de sa naissance à sa mort, en mettant l’accent sur ses séjours à Montreuil, à travers une sélection d’œuvres variée : peintures, arts graphiques, objets ». (Source : site du château de Versailles – Copyright photo : Tableau de Vigée-Lebrun)
guizmo
14 novembre 2011 @ 09:17
Merci Régine beaucoup pour l’information, je ne manquerai pas d’y aller.
marianne
14 novembre 2011 @ 09:44
Elle est un exemple de loyauté .
Elle préféra subir le même sort que son frère plutôt que de sauver sa vie .
GOMEZ Ghislaine
21 novembre 2011 @ 16:45
A la suite de ce fait (rester auprès de son frère et de sa belle-soeur) et de souffrir -alors qu’on lui avait donné le choix de s’expatrier véritablement, car aucun reproche ne put lui être fait- lorqu’elle monta sur l’échafaud pour subir son sort, un silence de mort dans l’assistance était plus que perceptible, car ladite princesse ne s’occupait de sont vivant, que des pauvres et était appelée la princesse du peuple….! celà lui vaudra d’être Canonisée sous le nom de Sainte Elisabeth de France. Je ne sais pas la date exacte de son décès et la date exacte de sa canonisation par la Cour de Rome. Peut-on me renseigner ? Merci
Audouin
21 novembre 2011 @ 19:32
Chère Madame
Vous auriez du lire l’ensemble des messages.
Vous auriez ainsi évité de dire une grosse bêtise! Madame Elisabeth n’a pas été canonisée contrairement à ce que vous semblez croire. Deux associations ont déjà tenté d’introduire la cause de sa béatification à Rome. Sans succès.
Une troisième association a été créée il y a trois dans le même but. Pour l’instant, elle n’a guère obtenu d’écho et ses démarches, d’après ce que l’on m’a rapporté, sont au point mort.
Madame Elisabeth de France a eu la tête tranchée le 10 mai 1794. Son acte de décès au nom d’Elisabeth Capet a été dressé le 1er prairial de l’An II de la République…
Audouin
philippe gain d'enquin
14 novembre 2011 @ 10:30
Une bien belle et noble figure et une exposition sans doute instructive. Quelle bonne initiative.
Cosmo
14 novembre 2011 @ 11:02
Madame Elisabeth fut sans doute avec le roi, son frère, un des personnages les plus attachants de la fin de l’Ancien Régime.
Son procès en béatification semble marquer le pas. A mon avis, quelles qu’aient été ses vertus la republique française s’opposera toujours à la béatification d’un membre de la famille royale, martyre de la révolution, et mettra toute son influence auprès du Saint-Siège dans la balance.
Audouin
14 novembre 2011 @ 15:41
Bonjour,cher ami
Je doute fort, bien que je ne possède sur ce sujet aucune documentation précise, que la république française laïque puisse s’opposer si peu que ce soit à une béatification décidée par l’Eglise qui n’a pas à demander – et c’est heureux – à un régime où prévaut la séparation de l’Eglise et de l’Etat une autorisation pour procéder à un acte éminemment religieux.
Le 1er octobre 1995 à Rome, Jean-Paul II a béatifié 64 prêtres et religieux sur les 547 martyrs des Pontons de Rochefort « rayés du livre de la République », selon l’heureuse formule employée par les coupeurs de têtes. La République française n’a pas protesté…
Je ne sais plus si la France officielle était représentée à cette cérémonie, mais peut-être pourriez-vous nous renseigner?
Merci.
Audouin
Cosmo
14 novembre 2011 @ 23:10
Cher Audoin,
Détrompez-vous! La république française intervient, non de manière officielle, mais efficace concernant toute action émanant du Saint-Siège et qui pourrait lui déplaire.
N’oubliez pas que la nomination des évêques est soumise à son contrôle!
La béatification de membres de la famille royale serait considérée comme un casus belli.
Il fut un temps question – à tort ou à raison – d’initier un procès en béatification de Louis XVI, martyre de la foi. Un véto a été signifié au Vatican qui a obtempéré.
La béatification des martyrs du génocide vendéen est d’unautre registre. Le symbole est moins fort.
Vous connaissez l’Eglise, sans doute aussi bien que moi, et la nécessité qui lui tient lieu parfois de loi.
Bien à Vous
Cosmo
Audouin
15 novembre 2011 @ 12:42
Cher Cosmo
Vous avez probablement des sources dont je dispose pas. Je ne trouve nulle part trace d’un veto (émis par qui et quand?)auquel le Vatican aurait « obtempéré ». En réalité, d’après ce que je sais, mais je le répète, mes connaissances en cette matière, sont assez lacunaires, c’est l’Eglise elle-même qui s’est montrée circonspecte à une époque où elle n’avait pas à redouter les foudres d’une république anticléricale.
En effet,le mémoire de la Congrégation des Rites sur la cause de la béatification de Louis XVI a été rédigé à Rome durant l’été 1820 pour permettre au nonce de Paris, Mgr Macchi, de répondre aux vives instances faites par la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et nièce du Roi régnant, afin que soit examinée canoniquement la cause du martyre de son père. En juin 1793, le pape Pie VI était allé très avant dans la reconnaissance du roi comme martyr chrétien. Cependant, dès l’automne 1793, Rome opte pour la prudence, et commence à recueillir les actes des prêtres victimes de la Révolution. Le mémoire de 1820 déçoit également les espérances de la famille royale et des royalistes français car il exprime une objection majeure: la nature politique de la condamnation du roi. Il n’y aura pas, pour Rome, de » roi martyr »
L’Eglise ne reconnaît que les « martyrs de la Foi »
L’affaire est donc réglée depuis près de deux siècles.
Mais cher Cosmo, si vous avez des sources fiables concernant le « veto » dont vous faites état, je serais heureux d’en prendre connaissance…
Audouin
Cosmo
15 novembre 2011 @ 19:13
Cher Audoin,
Je n’ai aucune source fiable. Je ne me souviens que d’articles de presse et ce autour du bicentennaire, soit de la révolution, soit de la mort de Louis XVI.
Ces articles faisaient référence à une tentative contemporaine mais ma mémoire fait défaut pour plus de détails. Peut-être y a-t-il eu un amalgane, soit par les journalistes, soit par ma mémoire, entre les évènements du début du XIXème siècle et ceux de la fin du XXème.
Il me semble bien que l’on parlait d’un veto, non officiel bien sûr.
Je vais toutefois essayer de trouver ces articles.
Cordialement
Cosmo
Cosmo
15 novembre 2011 @ 19:51
Cher Audoin,
Voici ce que j’ai trouvé:
http://blogaletheia.blogspot.com/2009/11/aletheia-n148-louis-xvi-peut-il-etre.html
« À partir de 1950, et pendant un demi-siècle, Paul et Pierrette Girault de Coursac ont publié de nombreux ouvrages pour réhabiliter la mémoire de Louis XVI. Leur premier livre s’intitulait, Le roi stigmatisé, publié en 1950. En 1976, ils faisaient paraître Louis XVI roi martyr ?, le point d’interrogation n’était là que pour ne pas préjuger de la décision de l’Eglise.
En 1992, les deux auteurs ont adressé au Saint-Siège un mémoire pour demander l’ouverture de la cause de béatification de Louis XVI. Le cardinal Felici, alors préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, leur a répondu : « Cette congrégation reçoit quelquefois des lettres postulatoires en faveur de cette cause, mais, selon les dispositions juridiques actuelles, elle ne travaille que sur une documentation envoyée par les ordinaires des lieux où sont morts les Serviteurs de Dieu. En cette matière, les évêques sont les premiers juges de l’opportunité d’une cause… »[5].
Finalement, jusqu’à ce jour, aucune procédure canonique n’a jamais été engagée. L’initiative ne pourrait en venir, aujourd’hui, que du cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris, puisque c’est dans ce diocèse qu’est mort Louis XVI.
Déjà, en 1820, la Congrégation des Rites estimait qu’il y aurait lieu de « s’interroger, avant d’esquisser le moindre pas, sur le fait de savoir s’il convient, dans les circonstances actuelles, d’ouvrir une cause qui ne manquera pas de susciter quelque tapage ».
Aujourd’hui, on voit mal l’archevêque de Paris courir le risque d’un « tapage » médiatico-politique. » signé Yves Chiron.
Il est possible qu’un journal ait publié à l’époque – correspondant à la période du bicentennaire de la mort de Louis XVI – un article faisant référence à cette nouvelle tentative à laquelle le Vatican donne une nouvelle fin de non recevoir, très diplomatique mais très claire, comme le suggère Yves Chiron.
Maintenant Louis XVI et Madame Elisabeth méritent-ils la béatification puis la canonisation? C’est un autre débat sur lequel je ne m’engagerai pas.
Pardonnez mon interprétation abusive de la situation!
Cordialement
Cosmo
Cosmo
15 novembre 2011 @ 19:55
J’ai trouvé également ceci:
article du New York Times du 11 octobre 1922 faisant référence à un groupe de catholiques français parmi lesquels divers dignitaires de l’Eglise et des Evêques, comme martyr de la Foi et faisant également référence à une commission diocésaine de Paris qui devait examiner en 1874 la possibilité d’une canonisation de Louis XVI avec une petition signée entre autres de l’Impératrice Eugénie et du Comte de Paris ( vous allez hurler, Cher Audoin)…
Comme quoi le sujet a soulevé passions et polémiques et serait certainement l’origine d’une belle empoignade en France.
Cordialement
Cosmo
Audouin
16 novembre 2011 @ 11:01
Cher Cosmo
Merci infiniment de vos recherches qui confortent les connaissances sommaires que j’avais sur le sujet. En tout cas, on peut en conclure qu’à aucun moment il n’y a pu avoir de veto de la part de la République pour la raison simple qu’il n’y a pas eu le moindre commencement du début d’une procédure en vue d’une béatification du Roi. Le duc de Bauffremont s’est, lui aussi, occupé de cette cause. Sans obtenir davantage de succès que la duchesse d’Angoulême. Pas sa petite-fille, mais la nièce de Louis XVI ;-)
En l’occurrence, si veto il y a, il est venu du Vatican…
Audouin
Audouin
16 novembre 2011 @ 11:06
La fille de Louis XVI!!! Avais-je donc la tête sur le billot? Que mes lecteurs veuillent bien m’excuser.
Audouin
Cosmo
16 novembre 2011 @ 14:52
Cher Audoin,
Faites attention à vous…une erreur peut arriver si vite!
Bon, vous êtes encore en vie, c’est l’essentiel.
Cordialement
Cosmo
PS: effectivement la réublique n’a aucun droit de véto officiel mais j’imagine la vie de l’archevêque de Paris soutenant la cause de la béatification. Outre les vexations à subir de la part de son ministère de tutelle, la fermeture de la rue Barbet de Jouy pour cause de sitting républicain sous ses fenêtres! S’il initiait la cause, il devrait ensuite demander sa mutation dans un évêché de l’ouest…
Germain
14 novembre 2011 @ 20:40
Vous avez raison sans doute mais le Saint siège est parfaitement indépendant dans ses choix de béatification, il l’a déjà montré à bien des occasions. De même il serait bon qu’un jour la république reconnaisse le génocide vendéen avant de donner des leçons de morale à la Turquie.
Cosmo
14 novembre 2011 @ 23:13
Germain,
Je suis bien d ‘accord avec vous mais il faut savoir que les bonnes relations entre la France et le Saint-Siège passe parfois par des concessions de la part de ce dernier.
Les crimes de la révolution et de la république sont nombreux et il ne sont pas près d’être reconnus par les instances officielles, hélàs.
Bien à Vous
Cosmo
Palatine
14 novembre 2011 @ 12:51
Dans mon enfance, lors d’une exposition, j’ai eu l’occasion de voir une paire de bas reprisés par Elisabeth au Temple. C’était un travail de raccommodage incroyable. Avec son aiguille elle avait reussi à retisser l etoffe.
Donc je peux le croire qu’elle s’adonnait à la broderie.
Elle ne se serait pas mariée et c’est pour faire plaisir à son frere qu’elle n’entra pas dans les ordres. Il le lui avait expressement demandé.
Mélusine
14 novembre 2011 @ 16:12
Palatine
Je ne comprends pas pourquoi Louis XVI avait empêché sa soeur d’entrer dans les ordres. Le savez-vous ?
Palatine
15 novembre 2011 @ 00:08
Il l’aimait tendrement. Il l’a plutot dissuadée qu’empechée. Elle comprenait que son frère voulait la voir et l’avoir près de lui et ne pas lui rendre visite de tps en tps derriere la grille d’un couvent.
Mélusine
16 novembre 2011 @ 16:29
Oui bien sûr. Quel brave coeur, ce roi.
COLETTE C.
14 novembre 2011 @ 13:01
Une exposition que je ne manquerai cert
COLETTE C.
14 novembre 2011 @ 13:02
Une exposition que je manquerai certainement pas. Quel destin tragique !
cosacienne
14 novembre 2011 @ 16:52
Triste destin que celui de Madame Elisabeth.
Une exposition que je ne pourrai pas voir malheureusement
Caroline
14 novembre 2011 @ 20:36
Madame Elizabeth etait-elle la soeur unique du roi Louis XVI? Qui pourrait nous raconter la vie de cette femme des sa naissance jusqu’a son deces?
marianne
15 novembre 2011 @ 20:23
Google est là pour ça .
Caroline
16 novembre 2011 @ 10:50
En effet,quelle fin tragique!!!
Danielle
14 novembre 2011 @ 22:47
Les expositions à Versailles sont très intéressantes, j’essaierai de m’y rendre.
j-Ch Dubédat
15 novembre 2011 @ 00:05
Louis XVI avait une autre soeur, Clotilde, reine de Sardaigne par son mariage, et surnommée « Gros Madame » du fait de son embompoint, trait caractéristique des derniers Bourbons de France (à l’exception du svelte comte d’artois, futur Charles X)
Audouin
15 novembre 2011 @ 12:00
Marie-Clotilde de France, épouse de Charles-Emmanuel IV, roi de Sardaigne a été déclarée Vénérable par l’Eglise catholique romaine en 1808 et l’héroïcité de ses vertus reconnue par décret en 1982. Cette Fille de France est inhumée dans l’Eglise Santa Catarina a Chiaia (et non Santa Chiara comme il est dit souvent) située dans les beaux quartiers de Naples. Son tombeau se trouve à gauche de l’entrée et est l’objet, comme j’ai pu le constater à la fin de la messe un dimanche matin d’une ferveur émouvante de la part des paroissiens.
Audouin
Palatine
15 novembre 2011 @ 19:20
J’ignorais tout cela, Audoin. Donc Clotilde etait aussi pieuse que sa soeur Elisabeth. Mais pourquoi est-elle enterrée à Naples ? C’est loin de Turin. La prochaine fois que j’irai ds cette ville, j’irai voir cette église.
Audouin
16 novembre 2011 @ 12:00
Chère Palatine
C’est la Révolution en marche qui chassa la reine de Sardaigne de ses Etats de terre ferme. Elle se réfugia d’abord en Toscane chez son cousin germain, le grand-duc Ferdinand III; puis, devant l’avance des hordes de Bonaparte en 1799, elle s’embarqua pour la Sardaigne avant de demander asile en 1800 à sa tante Marie-Caroline, la reine de Naples quand les Bourbons rentrèrent dans la ville à la chute de la République parthénopéenne.
A Naples, cette Fille de France gagna l’affection du peuple en s’astreignant à suivre une règle religieuse, en fondant des associations charitables et en créant la Confrérie du Sacré Coeur.
Clotilde de France est morte à Naples en 1802, quatre avant l’invasion française qui poussa son oncle Ferdinand, sa tante Marie-Caroline et ses cousins Bourbons (dont Marie-Amélie, la future reine de Français!) à fuir à Palerme.
Amicalement.
Audouin
Audouin
16 novembre 2011 @ 13:28
Erratum
Je viens de me relire et je suis rempli de confusion: Clotilde de France était la soeur de Louis XVI et non sa fille. La reine Marie- Caroline de Naples ne peut donc être sa tante. Qu’on veuille bien me pardonner ces erreurs à répétition dues à l’inattention.
Audouin
Palatine
16 novembre 2011 @ 14:03
merci Cher Audouin. Je supposais un scenario de ce genre mais ignorais les dates exactes. Donc Clotilde ne vécut pas longtemps si elle mourut dejà en 1802. Mais cette date explique qu’elle soit enterree à Naples.
Hélène
15 novembre 2011 @ 12:34
Madame Elisabeth, princesse martyre
de Martial Debriffe.
les 3 orangers.
Sa vie de sa naissance à sa mort.
HRC
16 novembre 2011 @ 01:00
la foi de Louis XVI n’est pas à mettre en doute, ni son obéissance au Pape. Il a refusé la constitution civile du clergé on peut dire sur orde de Rome. Ce qui fut une des causes de la chute de sa popularité.
quelques années plus tard, Bonaparte encore Premier Consul obtenait un Concordat et devenait Empereur en présence du Pape…
dans ses jugements, la congrégation pourrait avoir à expliquer ce revirement, et ne guère le souhaiter.
Bianca
17 novembre 2011 @ 15:11
Je ne manquerai pas cette visite.
Je remercie tous les internautes des précisions
qu’ils nous donnent concernant Mme Elizabeth qui pour moi était une personne exceptionnelle de loyauté, de fidélité envers son Frère et sa famille. Quel enrichissement que vos interventions !