Le Comte de Paris assistera à la messe de Requiem, célébrée à la mémoire du roi Louis XVI, en l’église Saint-Germain l’Auxerrois à Paris le lundi 21 janvier 2013 à 12 h 15. L’église située face au Louvre dans le premier arrondissement de Paris était la paroisse des rois de France. (Copyright photo : DR)
jul
15 janvier 2013 @ 07:38
Personnellement je m’intéresse davantage à la commémoration qui aura lieu à Versailles Samedi 19 en présence du Duc d’Anjou.
J’espère que le 21, l’épouse d’Henri d’Orléans sera bien traitée :/
aubert
15 janvier 2013 @ 18:35
Personnellement (!) ni l’une ni l’autre ne m’intéresse mais je trouve un peu étonnant que la branche d’Orléans, compte-tenu de l’Histoire estime sa présence nécessaire à St Germain.
De la même façon que vient faire le Prince Louis à Versailles ? quel a été le rôle de ses ascendants dans la défense du royaume de France et de son Roi à cette époque ?
Que d’hypocrisie dans tout cela.
jul
15 janvier 2013 @ 20:24
Bonsoir Aubert.
Je ne partage votre avis. Ce n’est pas de l’hyprocrisie.
Le mot « hypocrisie » ne peut être employé pour qualifier l’attitude des descendants des personnes concernées. Ils n’ont aucune responsabilité, ils ne peuvent justifier d’une certaine attitude, car ils n’étaient pas nés à l’époque.
Bourbons et Orléans déplorent la condamnation à mort de la famille royale pendant la Révolution française, comme la majorité des Français. Bourbons et Orléans sont à leur place.
JACQUES
16 janvier 2013 @ 13:09
A part cela, à en croire certains, ce sont toujours les « orléanistes » qui attaquent systèmatiquement les « légitimistes ».
Nemausus
20 janvier 2013 @ 22:57
vous ne savez pas lire car manifestement Jul défend au contraire l’épouse de votre prétendant… alors comme attaque vous repasserez…
mary 71
15 janvier 2013 @ 09:58
cela avait déjà été annoncé dans certains médias et lors d’un sujet sur le comte de Paris j’avais demandé qu’elle était la raison de son revirement. A la sortie de la messe l’an dernier, il avait bien dit que la messe de cette année aurait lieu ailleurs, son épouse ayant été interdite d’entrée à St Germain l’Auxerrois par les responsables du cercle de l’Oeillet Blanc. A-t’il eu droit à des excuses du Cercle de l’Oeillet Blanc ?
Je n’avais pas eu de réponse à ma question et je l’avais regretté. Régine ou peut-être notre ami Charles aurait une réponse ?
Charles
15 janvier 2013 @ 10:55
L’an passé le Comte de Paris avait fait une déclaration suite à une incompréhension. Le Cercle de l’Oeillet Blanc m’avait alors assuré que jamais la Comtesse de Paris n’avait été écartée de cette cérémonie.
Il semblerait que le prince se soit expliqué avec les organisateurs depuis, c’est pourquoi le Comte de Paris assistera cette année encore à cette messe commémorative de Saint-Germain l’Auxerrois en hommage au roi Louis XVI.
mary 71
16 janvier 2013 @ 00:32
merci Charles, je vous sais gré de votre réponse.J’étais présente l’an dernier et avais remarqué la « colère » du prince aussi je ne comprenais pas ce revirement. Merci de m’en avoir donné la raison.
Je regette que sur ce site par ailleurs très performant et intéressant beaucoup de questions restent sans réponse. Pas difficile de dire « je ne sais pas mais vais me renseigner ».
philippe gain d'enquin
15 janvier 2013 @ 13:15
Jul et tous les autres se gausseront de ma contribution, et pourquoi pas d’ailleurs : Mgr le comte de Paris, duc de France, est assez « traditionaliste et légitimiste », cette église (qui n’est certes pas parmi les plus belles de Paris) est l’historique paroisse des rois de France, ce pourquoi il se doit de s’y rendre!
Hélène
15 janvier 2013 @ 10:08
En ce 21 janvier, belle cérémonie en perspective autour de l’heritier des Rois de France.
Loulou
15 janvier 2013 @ 21:32
des Rois des FRANCAIS !!!
Charles
15 janvier 2013 @ 11:12
Il est émouvant de constater que 220 ans après l’assassinat de Louis XVI, certains Français se souviennent encore de ce moment douloureux de notre histoire.
Merci au Chef de la Maison de France et à tous ceux qui prieront en ce jour commémoratif.
aubert
15 janvier 2013 @ 18:22
Charles il serait bien de votre part de montrer un peu de réalisme politique et de remplacer le mot « assassinat » par « exécution ».
N’oubliez pas que votre excessivité place un prince capétien, ancêtre direct de ceux pour qui vous écrivez « Espérance », parmi les assassins.
Et allez au bout de votre propos en souhaitant que ceux qui prieront ce jour-là prient pour la France et les français.
HRC
15 janvier 2013 @ 20:10
je vous approuve, cher Aubert.
d’ailleurs je boude un peu la défense des Princes ces jours-ci.
Esquline
16 janvier 2013 @ 21:18
Vous savez Charles, plus de 2000 ans après l’assassinat de Jules César, il y a toujours des gens, moi y compris, qui déposent des fleurs à l’endroit où il a été incinéré.
Ils sont nombreux les moments douloureux de notre Histoire!
Charles-Antoine de Malbrézé
15 janvier 2013 @ 11:53
Ce descendant de Philippe-Egalité a décidément la mémoire courte… les Orléans sont à jamais tachés par ce régicide, fratricide, sans oublier qu’ils sont aussi les héritiers de Louis-Philippe 1er, roi des français, qui a tout simplement capté le trône de son cousin le comte de Chambord en oubliant de transmettre une partie du testament de Charles X qui transmettait sa couronne au dernier Bourbon et non pas à Orléans….
Le 25 juillet 1830, Charles X promulgue des ordonnances qui provoquent la révolution de 1830. Le 30 juillet 1830, un groupe d’hommes politiques parisiens lance la candidature au trône de Louis-Philippe, duc d’Orléans. Le 2 août 1830, Charles X abdique en faveur de son petit-fils Henri. L’ordre de succession donnait cependant le trône au fils aîné du roi, le dauphin Louis de France, qui était appelé à régner sous le nom de « Louis XIX ». Mais celui-ci est contraint de contresigner l’abdication de son père. Ainsi, la couronne passe au jeune Henri, duc de Bordeaux, qui devient « Henri V ». Charles X envoie cet acte d’abdication au duc d’Orléans, en le chargeant de faire proclamer l’avènement d’Henri V. Le futur Louis-Philippe se contente de faire enregistrer l’abdication de Charles X et de son fils. Le 7 août, la chambre des députés puis la chambre des pairs appellent au trône le duc d’Orléans, qui prête serment le 9 août, sous le nom de Louis-Philippe Ier. Entretemps, du 2 au 9 août, le jeune Henri, âgé de dix ans, fut roi sous le nom d’« Henri V ». La famille royale part en exil en Angleterre le 16 août 1830.
Clémence
15 janvier 2013 @ 15:34
Charles-Antoine, n’êtes-vous pas las de seriner toujours le même baratin? Nous avons bien compris qu’il existait deux analyses de l’histoire: une pro-Orléans et une pro-Bourbon. Que Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs descendants reposent en paix, c’est tout ce que nous pouvons leur souhaiter. Le reste concerne uniquement les protagonistes de l’époque et ce sont eux seuls qui rendront / rendent / ont déjà rendu des comptes devant le Bon Dieu.
Ce message ne s’adresse pas exclusivement à vous, Charles-Antoine, mais à tous les ayatollahs de l’Histoire de France qui se déchaînent et se déchirent parfois sur ce forum: on ne refera pas le passé et il est vain de vouloir légitimer tel ou tel prétendant au trône … d’une République!
La vie est trop courte que pour souffrir d’un torticolis à force de regarder derrière soi. C’est bien de savoir d’où on vient mais c’est plus utile de savoir où on va.
Charles-Antoine de Malbrézé
15 janvier 2013 @ 21:31
comme d’autres se font traiter de minable, je vous remercie madame, de votre fin mot de « baratin »;
A votre prose je ne répondrai que par un adage:
dura lex sed lex.
Denis
15 janvier 2013 @ 21:49
Clémence ( la bien nommée !) vos propos sont marqués au coin du bon sens… par ailleurs nous avons tous , si nous cherchons bien , un pendu ou un voleur dans nos ancêtres , aussi je ne vois aucune raison de reprocher le vote régicide de Philippe Egalité à son actuel descendant qui n’en peut mais ! et n’en est pas moins le seul véritable héritier , s’il y a lieu ,du trône de France , pour autant qu’il soit à attribuer …
Mayg
16 janvier 2013 @ 15:22
» Les ayatollahs de l’Histoire de France » ? Là vous y allez un peu fort Clémence.
Cosmo
15 janvier 2013 @ 17:00
Selon les thèses défendues par certains, le duc d’Angoulême n’avait pas le droit de renoncer. Mais le problème n’était pas là.
Quant à l’avènement de Louis-Philippe, si Charles X avait montré plus de sens politique, il n’aurait pas eu lieu. Charles X est seul responsable de la révolution de 1830. Et son clairvoyant Polignac, qui, je crois, conversait avec la Vierge (comme quoi on a toujours intérêt à séparer l’Eglise de l’Etat).
L’alternative était Louis-Philippe ou la république. Les Chambres ne voulaient plus du Bourbon qui en six ans avait ruiné l’héritage de Louis XVIII. La représentation nationale ne voulut pas plus du petit-fils 43 ans après.
Que les Bourbons restent en Espagne là où l’Histoire les a mis !
Cosmo
jul
15 janvier 2013 @ 20:35
Et surtout les Français ne voulurent plus des Orléans qui après 18 ans d’usurpation (1848) avait ruiné l’idée de la royauté en en faisant un syncrétisme république-monarchie, puis les Français n’ont plus voulu d’eux pendant tout le XIXème siècle et tout le XXème siècle ! Ils ont préféré la vraie République !
Que les Orléans restent donc les cadets, là où les Français les ont remis.
Cosmo
16 janvier 2013 @ 12:11
La notion d’usurpation est née dans le cerveau embrumé de ceux qui ne pouvaient accepter les conséquences de leur incurie. Que vous le vouliez ou non, la Monarchie de Juillet a été le régime légale et reconnu comme tel de la France.
De toutes façons, Les Bourbons d’Espagne ne sont eux-mêmes que des cadets, puis qu’il n’existe plus de branche aînée.
jul
16 janvier 2013 @ 15:24
Bien sûr que si ! les Bourbons sont la branche aînée des Capétiens depuis l’extinction de la branche de laquelle ils étaient sortis au début du XVIIIème siècle.
Tout comme les Savoie-Aoste deviendront à leur tour aînés de la Maison de Savoie si le Prince Emmanuel Philibert de Savoie meurt sans fils. Ils enlèveront alors le « -Aoste » comme l’avaient fait avant eux leurs ancêtres « -Carignan » après la mort du Roi Charles Félix de Sardaigne.
Oui la Monarchie de Juillet était le Régime de fait.
Les Français n’en ont plus voulu en 1848 n’ont plus jamais voulu des Orléans depuis.
Cosmo
16 janvier 2013 @ 22:40
Comme ils n’ont pas voulu des Bourbons non plus !
Un point partout, balle au centre !
jul
17 janvier 2013 @ 17:01
Tout à fait Cosmo, alors ce n’est pas la peine d’accabler les Bourbons.
Cosmo
18 janvier 2013 @ 11:12
Mais Jul, les Bourbons se sont accablés tous seuls. Ils n’ont pas eu besoin de mon aide, ni de celle de personne.
Nemausus
20 janvier 2013 @ 23:03
Jul,
Cosmo aime bien avancer des faits mais a horreur de recevoir ses propres propos en boomerang car ils concernent également ses Orléans… c’est une habitude des orléanistes de lancer une accusation contre les Bourbons sans vérifier auparavant si cette même accusation ne s’applique pas aussi aux Orléans !
mais que c’est bon de la leur renvoyer dans les gensives ;)
philippe gain d'enquin
18 janvier 2013 @ 23:14
Tout comme « les premiers seront les derniers » et « les derniers seront les premiers », voici une mathématique toute biblique et de fait imparable. Ne croyez-vous pas ? Cordialement, PGE
jul
19 janvier 2013 @ 21:23
Philippe Gain d’Enquin, cette « mathématique toute biblique » comme vous dites a été prononcée sur un sujet précis et unique : la résurrection.
Les derniers morts seront les premiers ressuscités.
Je crois qu’il serait présomptueux (déjà anachronique) de croire que Jésus autorisait avec cette phrase le passage des cadets d’Orléans avant les aînés de Bourbons dans l’Ordre de succession à l’intérieur de la dynastie capétienne.
philippe gain d'enquin
20 janvier 2013 @ 13:56
Le Dieu de l’Ancien Testament préféra David à Saül son beau-père, quoi que vous en vouliez, nous voici dans la même problématique, sinon, relisez l’abandon du droit d’aînesse pour un seul plat de lentilles! Bon et saint dimanche à vous, PGE
Jean Pierre
15 janvier 2013 @ 17:05
Mais c’est une messe en mémoire de Louis XVI pas de son frère Charles X que personne ne regrette.
aubert
15 janvier 2013 @ 18:27
…et 40 ans plus tard c’est le Comte de Chambord qui s’est…dégonflé.
Lola du Sud
15 janvier 2013 @ 19:42
Charles Antoine de Malbrézé mais remontez au chaînon manquant tant que vous y êtes !!!mais c’est dingue ça!!!on rigole plus que sur la canebière sur ce site…incroyable!!!
Pierre Valancony
15 janvier 2013 @ 19:50
Et si le Comte de Chambord avait raison ?
Nombreux sont les historiens et les politiques qui rendent le petit-fils de Charles X responsable de l’échec des tentatives de restauration monarchique du XIXe siècle. Le duc de Castries, dans son ouvrage intitulé Le grand refus du Comte de Chambord, s’est montré un des plus critiques envers le Prince, traçant de lui un portrait sans concession et par là sans justice. Qu’il suffise, pour s’en convaincre, de retenir la conclusion de l’académicien : « … par son attitude, le Comte de Chambord a pris, à l’égard de sa patrie, une responsabilité plus grande que toutes celles assumées par ses trente-six prédécesseurs ». Après un tel réquisitoire, la cause paraît entendue. Pour ses détracteurs donc, le descendant de saint Louis, par son incompréhension et son obstination, a signé l’arrêt de mort de la lignée capétienne !
Cependant, aujourd’hui, alors que le temps a fait son œuvre et apaisé les esprits, il s’avère possible de porter un jugement plus équitable sur le comportement de l’exilé de Frohsdorf. Ceci d’autant mieux que le spectacle des monarchies européennes subsistantes montre clairement, chez nos voisins, comment les institutions royales ont évolué.
Pour beaucoup, le problème du retour aux affaires de la branche aînée des Bourbons, après 1830, tient en cette formule lapidaire : » Le Prince ne veut pas du drapeau tricolore. » La réalité, comme souvent dans les choses humaines, est plus complexe. Derrière cette querelle se profile l’opposition irréductible entre deux conceptions politiques, celle du Prince attaché au rétablissement de la monarchie traditionnelle et celle des « orléanistes », épris de libéralisme, prêts à faire endosser au futur souverain les habits de la Révolution ; non certes ceux de la Terreur sanglante de 1794 mais au moins ceux de la prise de la Bastille et de la Fête de la Fédération. Henri V avait vu clairement que la défense de la nature même de la royauté et celle du drapeau blanc participaient d’un unique combat : » Le drapeau est le symbole, l’expression extérieure du principe ; il est la manifestation devant le peuple, la seule qu’il voie, la seule qui ait pour lui une signification décisive et voilà pourquoi le principe et le drapeau ne peuvent être séparés ».
Le professeur Stéphane Rials résume fidèlement la situation ainsi créée : » L’attitude du Comte de Chambord, si volontiers tournée en dérision aujourd’hui, était d’une absolue logique au regard des principes qu’il a incarné. Ce qu’il rejetait dans le drapeau tricolore, c’était la souveraineté nationale, le libéralisme, le parlementarisme et peut-être, au-delà, tout un pan de la sensibilité moderne rationaliste et anthropocentrique. Ce qu’il voulait défendre, avec le drapeau blanc, c’était une certaine idée de la monarchie paternelle et chrétienne, tempérée par l’amour et la religion plus que par tel mécanisme constitutionnel abstrait. »
On voit bien, au travers de ces quelques lignes, le fossé séparant orléanistes et légitimistes. L’accession au pouvoir de Louis-Philippe 1er, fils de Philippe-Égalité et lui-même « combattant » de Valmy, fit monter sur le trône un souverain voltairien qui se voulait tout à la fois héritier de nos Rois et de la Révolution. Il espérait ainsi réaliser l’impossible mariage entre modernisme et tradition. Cette tentative donna naissance à une royauté sécularisée –la meilleure des républiques selon ses partisans tournant le dos à l’antique Pacte de Reims. Sous l’Ancien Régime, » la monarchie française s’était développée dans une atmosphère religieuse. […] La mystique propre de la royauté qui avait fait du roi le représentant de Dieu pour définir et réaliser le bien de ses peuples était d’origine religieuse, la vénération à l’égard du roi muni de la grâce de son sacre n’était qu’un reflet du sentiment religieux »
La mort du Comte de Chambord, dans l’été de 1883, laissa les légitimistes dans le désarroi. Les plus pessimistes crurent assister à la fin de la dynastie la plus prestigieuse de l’Occident, pour eux un monde s’écroulait et disparaissait à tout jamais. D’aucuns, plus réalistes et plus au fait des règles de succession, reportèrent leur fidélité sur les descendants de Philippe V d’Espagne (1683-1746), lequel, en son temps, avait promis de ne jamais oublier qu’il était du sang de France. D’autres, découragés ou mal inspirés se rangèrent sous la bannière orléaniste, faisant allégeance au comte de Paris. Certains enfin, en désespoir de cause, acceptèrent la République, d’autant que Rome reconnaissait, au moins du bout des lèvres, la légitimité de ce régime. Cette décision faillit mettre un terme définitif au combat légitimiste.
En ce début du XXIe siècle, en suivant attentivement l’évolution des dernières monarchies européennes, nous comprenons combien le fils du duc de Berry a eu raison de ne rien abandonner du principe auquel il s’était identifié. Sous les plis de l’étendard des Conventionnels son héritage aurait été dénaturé. Les monarques qui ont survécu en s’adaptant à l’idéologie dominante ne possèdent plus que les « apparences inutiles du pouvoir » la réalité étant passée en d’autres mains.
Que penser, par exemple, du souverain espagnol qui, redevable de sa couronne général Franco, appose maintenant sa signature, sans état d’âme apparent, sur des textes gouvernementaux que ne renierait pas la République laïque et anticléricale des années trente ? Se souvient-on du roi des Belges, Baudouin 1er qui « abdiqua » pendant 36 heures pour ne pas avoir à signer une loi dépénalisant l’avortement. Une autre plume a paraphé le document à sa place ! Et les gazettes ont loué le courage du monarque ! N’oublions-pas que dans la Communauté des vingt-sept, républiques et royaumes coexistent sans problème, l’unité se réalisant autour de l’idéologie démocratique, concept bien éloigné de la véritable monarchie.
Tout pousse à donner raison au Comte de Chambord qui, du fond de son domaine autrichien, a pressenti l’évolution inéluctable. Si elle l’avait emporté, la coterie libérale aurait imposé au roi les mêmes compromissions. Le plus sage était de réserver l’avenir en gardant intacts les principes qui ont fait la France et qui assureront demain son renouveau.
Cosmo
17 janvier 2013 @ 21:43
Et si le comte de Chambord avait eu tort ?
Il est difficile de croire que les monarchies constitutionnelles européennes soient des prostituées scélérates ?
« la coterie libérale aurait imposé au roi les mêmes compromissions. » Que voilà une opinion extraordinaire ! A bas le libéralisme, vive la Monarchie absolue…au moins vous n’avancez pas à visage couvert comme certains des pseudo-légitimistes du site.
Peu admirèrent le comte de Chambord dans son obstination, beaucoup admirent aujourd’hui la reine Elizabeth d’Angleterre, le roi d’Espagne, le roi des Belges, la reine de Danemark, la reine de Hollande et autres monarques de l’Europe du Nord dans l’exercice de leur fonction royale. Ces pays vivent sous des monarchies constitutionnelles qui satisfont les populations. Et vous vous offrez la solution du suicide à la Chambord. Bravo !
Quant au roi Baudoin, ce fut un acte de bravoure hypocrite car tout avait été combiné avec le Premier Ministre de l’époque. Et si le roi avait été logique, il aurait du refuser de régner sur un pays qui osait accepter de telles lois. Car s’il n’a pas signé la loi sur l’avortement, durant son règne des milliers d’avortement ont été pratiqués. Qu’a-t-il fait alors ? Il s’est précité sur son prie-Dieu?
Cosmo
Vincent
18 janvier 2013 @ 10:52
Cosmo, à la chute du Second Empire deux types de monarchie constitutionnelle se sont opposés : le comte de Chambord pensait que le Roi devait régnait ET gouverner à la manière des président de notre Ve République, c’est à dire avec des pouvoirs considérables. Impensable pour les députés de l’époque dont certains n’hésitèrent pas à crier dans l’hémicycle : « Nous n’avons quand même pas interdit à l’Empereur qui était un despote éclairé de revenir pour le remplacer par un nouveau tyran ! (Décidément Charles X avait laissé un très mauvais souvenir) » et les Orléans où le Roi aurait juste été une sorte de Président de la IIIe et IVe République à vie. Mais cela le Comte de Chambord n’en voulait pas car cela l’aurait mis sur un siège éjectable. Au moindre problème, il aurait suffit aux députés de le menacer de proclamer la République. Ce qui était pire pour lui que le problème du drapeau tricolore.
Cosmo
18 janvier 2013 @ 15:38
Vincent,
Vous avez raison et je répondais en m’amusant à l’outrance du post précédent.
Cela dit, si les idées du pouvoir du monarque vu par le comte de Chambord correspondent en effet à celles regardant nos présidents de la Vème République, il n’était pas pensable en 1873 d’envisager un exécutif non élu fort. Et surtout, il n’était pas envisageable de n’avoir des ministres que responsables devant le souverain et un Parlement réduit à l’état de chambre de consultation. Même la Vème république ne s’y est pas risquée !
Mais cela ne valait-il pas le risque ? Chaque souverain marque son époque et avec une assemblée largement monarchiste, le comte de Chambord aurait eu une certaine latitude en jouant le jeu du parlementarisme, et ce d’autant plus facilement que la France, abasourdie par 1870, n’avait pas boudé la force du pouvoir impérial. Un juste équilibre aurait pu être trouvé entre la position « monarchiste » du comte de Chambord et la position « parlementariste » de l’assemblée.
Il ne sert à rien de refaire l’histoire. Je pense que les monarchistes ne peuvent qu’en vouloir au comte de Chambord de son attitude frileuse.
Quant à la querelle sur sa succession, vous avez compris que pour moi, elle est de la plus haute fantaisie. Comment imaginer des Français, qui avaient refusé le pouvoir au dernier Bourbon de la branche aînée, puissent penser le confier à des inconnus espagnols, même en théorie ?
Bien à Vous
Cosmo
Vincent
19 janvier 2013 @ 11:00
En même temps, vu l’éducation que la Duchesse d’Angoulême lui a donné, le pauvre Duc de Bordeaux ne pouvait qu’avoir une vision étroite du rôle de monarque. Je pense qu’il aurait été préférable que la Comte de Chambord fasse ses études dans un des collèges anglais réputés. Impensable pour le roi déchu Charles X pour qui un prince devait être éduqué par un précepteur. Il devait avoir peur qu’il devienne protestant. Il y avait une rumeur de mariage à l’époque entre le Comte de Chambord et l’héritière du trône de Grande-Bretagne (rumeur infondée vu que les rois et reines d’Angleterre ne peuvent plus épouser des catholiques sous peine d’abdication).
Cosmo
19 janvier 2013 @ 15:03
Vincent,
L’éducation du comte de Chambord fut en effet le maillon faible. L’influence de la duchesse d’Angoulême est regrettable. Elle a enlevé le prince à sa mère. Il eut mieux valu qu’il soit élevé par la duchesse de Berry, certes très imbue d’absolutisme, mais plus ouverte au monde et au caractère plus affirmé. Le mariage avec l’archiduchesse Marie-Thérèse d’Autriche-Este, organisé par la duchesse d’Angoulême contre la Cour de Vienne, fut aussi un erreur dramatique.
Quelqu’un a fait remarquer un jour que le comte de Chambord avait une belle tête. « Oui », a dit le comte d’Orsay,: «c’est un palais sans pièces meublées, sauf la chapelle ». La duchesse de Berry aurait probablement su également meubler les autres pièces du palais et faire de cette belle tête, une tête bien pleine.
Cordialement
Cosmo
Tonton Soupic
15 janvier 2013 @ 21:09
Charles-Antoine,
Votre propos est très intéressant. Je m’intéresse quelque peu à la généalogie. Votre famille est bien ancienne et de haut lignage. J’ai lu quelque part que le comte de Chambord a failli épouser une Malbrézé, mais il a finalement choisi une Este-Modène. Le résultat n’a pas été meilleur.
Anna
16 janvier 2013 @ 14:00
Charles-Antoine
Vous êtes rasoir et ininterssant au possible.
N’y-a-t-il pas autre chose à faire que radoter encore et encore…
Louise-Marie
15 janvier 2013 @ 12:01
Heureuse de voir que le comte de Paris soit cette année encore présent à St Germain l’Auxerrois pour la messe de Louis XVI.
Etienne
15 janvier 2013 @ 12:41
Merci de nous rappeler cette cérémonie en hommage au roi martyr.
J’espère que le duc de Vendôme sera aussi présent à cette cérémonie.
Pierre-Yves
15 janvier 2013 @ 12:49
Peut-être pourrait-on faire directement un copier-coller des 12 458 commentaires que ce sujet a déclenché sur N&R il y un an, ça épargnerait du travail à Régine :)
Marie du Béarn
15 janvier 2013 @ 14:52
Pour vous cher Pierre-Yves!
Erreur de comptage, seulement 176 petits commentaires à l’époque.
Chiche record à battre ;)
http://www.noblesseetroyautes.com/2012/01/le-comte-de-paris-au-requiem-en-memoire-de-louis-xvi/#comments
Lola du Sud
15 janvier 2013 @ 19:44
en branchant les magnétophones des deux bords on va les dépasser à l’aise blaise Marie du Béarn (rire)
Kalistéa
15 janvier 2013 @ 15:15
Vous avez une idée lumineuse Pierre-Yves.
B A v K.
Roch
15 janvier 2013 @ 12:59
J’espère que le duc de Vendôme sera présent au coté de son père à cette messe du souvenir.
Valérie
15 janvier 2013 @ 13:22
J’apprends des commentaires précédents que les organisateurs de cette messe n’ont pas laissé entrer Micaëla dans l’église? Et qu’a fait le comte de Paris? S’il y est entré quand même, seul, cela me pâraît d’une goujaterie sans bornes!
Maria Edite
15 janvier 2013 @ 16:38
Chère Valerie, vous avez tout – et bien – dit!
Hugo
15 janvier 2013 @ 14:04
Absent de la capitale à cette date, je serai présent par la pensée.
Merci au comte de Paris d’avoir changé d’avis et de retrouver sa famille à Saint Germain L’Auxerrois.
marielouise
15 janvier 2013 @ 14:05
Ils m’ont l’air fort sympathiques et ouverts…les adhérents au Cercle de l’Oeillet Blanc!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Renée
15 janvier 2013 @ 15:13
Je voudrais bien que l’on m’explique pourquoi l’on reproche à la famille d’Orléans un régicide qui appartient à un très loin ancêtre alors que l’on ferme les yeux sur les exactions de l’arrière grand-père du Duc d’Anjou qui sont beaucoup plus proches et dont il ne s’est jamais démarqué ?
Cosmo
15 janvier 2013 @ 19:03
Bonne question, Renée !
Bien à Vous
Cosmo
Nemausus
20 janvier 2013 @ 23:10
vous inversez les rôles : les légitimistes reprochent aux Orléans les crimes de leur ancêtre agnatique (prince français) car les orléanistes reprochent constamment au duc d’Anjou les exactions de son grand-père maternel (qui lui n’a rien à voir avec la France!)…
COLETTE C.
15 janvier 2013 @ 15:18
Espérons que nous verrons aussi le duc et la duchesse de Vendôme.
aubert
15 janvier 2013 @ 18:24
Où sera la Comtesse de Paris ?
Audouin
15 janvier 2013 @ 18:40
Jean d’Orléans, aux côtés des Drouais, manifeste contre le projet de loi visant à la dénaturation du mariage
https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/582239_526474987387104_1713210054_n.jpg
Cosmo
15 janvier 2013 @ 18:59
Audoin,
La présence du prince Jean n’a pas été précédée d’un appel solennel aux Français. Il a agi en particulier et si un photographe n’avait pas été là on en n’aurait rien su.
Cosmo
Audouin
15 janvier 2013 @ 19:26
Vous auriez sans doute préféré que cela ne se sache pas? Vous avez une curieuse conception de l’information…
Audouin
Cosmo
16 janvier 2013 @ 12:14
Personnellement, cela m’est complètement égal. Mais j’apprécie votre sens de l’information qui s’apparente à de la délation…pour mieux couvrir le discours de votre poulain.
Audouin
16 janvier 2013 @ 20:19
C’est décidément une manie chez vous, Cosmo, d’être en permanence dans l’excès, quitte à le regretter par la suite comme on a pu le constater. Ou les mots que vous employez dépassent votre pensée, ou vous en ignorez le sens. Délation: « dénonciation méprisable et honteuse ». Voilà ce qu’est pour vous une information qui a intéressé les lecteurs du site et qui l’ont fait savoir. A vous lire, on pourrait croire que j’ai dénoncé une mauvaise action du Prince Jean alors que j’approuve sa démarche sans réserve. Ce qui rend la conclusion de votre articulet tout à fait déplacée. Et puis, je vous en prie, cessez d’employer à tout bout de champ le mot « poulain », particulièrement vulgaire en l’espèce. Je n’ai pas d’écurie, cher Monsieur, et je n’entraîne pas de poulain.
Audouin
Cosmo
17 janvier 2013 @ 21:59
Audoin,
Merci pour votre leçon de français ! Elle d’autant plus amusante qu’elle est habillée de votre hypocrisie habituelle. En effet, cette photo montrée par Régine eût été de l’information, montrée par un Orléaniste, de la propagande…et par vous c’est de la volonté de nuisance. Et ce n’est pas parce que vous partagez les idées du prince Jean d’Orléans que vous l’avez montrée, mais bien bien pour aligner son conservatisme religieux sur celui du prince Louis et tenter de le disqualifier.
Quant à l’expression « Poulain », ma foi, à défaut de pouvoir dire autre chose, traitez moi de vulgaire, cela ne me dérange pas.
Et puis, je regrette pour vous que votre prince-poulain courre sous les trois couleurs lors de marathons fort républicains. Il eût été plus avisé de courir sous vos blanches couleurs. Cela ne l’aurait pas fait gagner, mais cela aurait été plus franc.
Cosmo
Audouin
18 janvier 2013 @ 11:56
Votre texte rempli de hargne confirme ce que nous savons de vous. Votre spécialité, c’est le procès d’intention. C’est l’arme des faibles et aussi des totalitaires. En cela , vous êtes le digne héritier des coupeurs de têtes de 1793 et de ceux qui forgèrent les procès staliniens. Dans les deux cas, on condamnait des innocents en leur prêtant des intentions inavouables et par là même invérifiables.
En me traitant de délateur, vous m’avez insulté. Vous persistez aujourd’hui en m’accusant de « volonté de nuisance » sans l’ombre du commencement d’une preuve. Ce comportement, je m’autorise à vous le dire, est minable.
Audouin
Cosmo
18 janvier 2013 @ 15:43
Et votre spécialité à vous, Audoin, est la désinformation ( Lettre de Bréda et Affaire Bellomayre)! Attitude également stalinienne. Donc nous nous valons. Et je persiste en disant que montrer la photo du prince Jean était un acte hostile à son encontre.
Comme vous m’avez traité de vulgaire, vous pouvez aussi me traiter de minable. Venant de vous, cela ne me dérange pas car il y a bien longtemps que j’ai une piètre opinion de vos interventions.
Cosmo
Audouin
19 janvier 2013 @ 01:00
Cosmo
A qui ferez-vous croire, sur ce site,que j’ai voulu « nuire » au Prince Jean en donnant le lien relatif à sa présence à la manifestation contre le projet de loi Taubira? A qui ferez-vous avaler que j’ai commis là un « acte hostile » au Duc de Vendôme alors que le bref commentaire qui accompagnait cette mention était plutôt favorable, comme Charles et d’autres partisans du Prince l’ont très bien compris ? Vous délirez, mon vieux! . Vous êtes le seul sur N&R à tenter de dénaturer le sens de ma démarche. C’est stupide et c’est mesquin. Je ne sais quel but vous poursuivez en me dénigrant systématiquement sans aucun motif. Certes nous avons des vues divergentes sur l’histoire du droit successoral dans l’ancienne monarchie française. Mais je n’ose croire que c’est cela qui suscite chez cette méchanceté de tous les instants qui semble vous habiter. Il est vrai, comme dit le philosophe, que celle-ci est soeur de la bêtise.
Pour moi, cette affaire se termine ici.
Audouin
Cosmo
19 janvier 2013 @ 15:10
Audoin,
Je suis heureux de lire vos protestations de bonne foi. Habitué à moins d’égards, habituellement de votre part, et de celle de certains de vos amis, à l’encontre de la Maison d’Orléans et de ses membres, j’ai mal interprété ce geste amical.
Veuillez donc m’en excuser !
Pour moi aussi l’affaire se termine ici.
Cosmo
Audouin
19 janvier 2013 @ 20:10
Cosmo
Mieux vaut tard que jamais…J’accepte donc vos excuses.
**Quelque chose m’intrigue. Vous avez souvent parler de la « lettre de Breda ». J’avoue ne pas savoir de quoi il s’agit. En tout cas, je ne me rappelle pas que nous en ayons parlé, à moins que vous ne fassiez allusion à l’interview accordée par le Comte de Chambord le 1er mars 1872 à l’envoyé de « La Liberté » et parue quatre jours après? Dans ce cas, pourquoi « lettre de Breda » alors que l’entretien a eu lieu à Frohsdorf et que « La Liberté » est publiée à Paris?
Audouin
Cosmo
20 janvier 2013 @ 22:04
Audoin,
« La Lettre de Breda » est bien l’entretien donné par le comte de Chambord au journaliste de « La Liberté », Mr de Chanloup le 1er mars et publié le 4 mars 1872. Le comte de Chambord, après avoir été obligé de quitter Anvers, où sa présence avait fait polémique, séjournait à Breda, ville hollandaise près de la frontière belge, en compagnie du duc de Blacas et du comte de Monti de Rézé.
J’ai consulté l’original du journal, dont j’ai copie, car j’avais été interrogé par votre affirmation. Vous souteniez que les paroles « Les princes d’Orléans sont mes fils » étaient une mise en exergue du journaliste, sorte de sous-titre, alors qu’il s’agit d’une déclaration contenue dans le texte.
Les paroles du comte de Chambord sont celles-ci :
“ – La fusion, reprit le prince, est-ce qu’elle n’existe pas ? Les princes d’Orléans sont mes fils. Je ne me suis jamais souvenu ni de Philippe-Egalité, ni de Louis-Philippe Ier, ni de la citadelle de Blaye. Et le malheur commun ne nous a-t-il pas tous rapprochés ? 1848 n’a-t-il pas effacé 1830 ? Vous pouvez répéter et écrire tout ce que je vous dis là, ajouta le comte de Chambord en me tendant la main, à la condition toutefois que vous ne ferez pas comme ce rédacteur du Times que j’ai vu à Anvers et qui m’a fait dire un tas de chose que je n’ai jamais dites. »
Je tiens le fac-similé à votre disposition.
Cet entretien a donc été donné en Hollande, et non à Froshdorf, à un journal français et publié en France. Cet entretien est donc connu sous le titre « La Lettre de Breda ».
“La Liberté”, journal d’opinion libérale et opposé à l’Empire fut racheté en 1866 par Emile de Girardin. Ce dernier a eu une carrière de journaliste et d’homme politique. Son credo était la liberté de la presse. En 1870, il vendit La Liberté à Léonce Détroyat qui avait collaboré au journal sous le pseudonyme de L. de Bourgneuf. Détroyat avait eu une carrière étonnante. Officier de marine, il avait été, envoyé par les autorités françaises de l’entourage de l’Empereur Maximilien au Mexique, à qui il conseilla l’abdication en 1866. Il accompagna, à la demande de l’empereur, l’impératrice Charlotte dans son voyage de retour vers l’Europe. Mis en demi-solde, pour avoir critiqué la politique du Maréchal Bazaine au Mexique, il épousa la nièce d’Emile de Girardin. Il devint dès lors un journaliste remarqué. Condamné à mort par la Commune de Paris, il réussit à s’enfuir à Bordeaux, où il reprit les activités de La Liberté. Il fut également amis de grands compositeurs comme Gounod, Messager, Camille Saint-Saëns, Tchaïkovski, Offenbach, Meyerbeer etc… Il revendit La Liberté en 1876.
Si Emile de Girardin avait été orléaniste en son temps, il est difficile d’en dire autant de Détroyat qui, fidèle à l’Empire en sa qualité d’officier, fut plutôt d’opinion républicaine, une fois l’Empire disparu. La Liberté n’était pas un journal légitimiste, mais n’était pas non plus un journal orléaniste. On peut justement supposer que les propos recueillis par Chanloup étaient destinés plus à l’information du publique qu’à la propagande de l’un ou l’autre camp.
Le comte de Chambord n’a jamais opposé aucun démenti à ces propos et c’est à la suite que sont intervenues les différentes rencontres avec les princes d’Orléans, dont la plus célèbre est l’entrevue du 4 août 1873. Son attitude vis-à-vis de ses cousins d’Orléans (n’étaient-ils pas les cousins germains de sa mère ?) n’a pas été faite d’hostilité comme certains le prétendent mais au contraire d’amitié et de conciliation. La grande réserve venait de la comtesse de Chambord, elle aussi cousine des Orléans par les Cibo, qui détestait, à l’instar de son père, Louis-Philippe et son régime.
Comme vous pouvez en juger, mes affirmations ne reposent pas sur les commentaires des évènements,qui ont pu être faits par la suite, mais sur l’analyse directe des textes.
Cosmo
Audouin
21 janvier 2013 @ 10:36
Je vous remercie de ces précisions. Au moment de notre polémique, je n’avais pas pris connaissance de l’intégralité de l’interview publiée dans « La Liberté » qui figure pourtant in extenso dans une note en bas de la page 556 du Journal du Comte de Chambord, publié par Philippe Delorme. (De même peut-on lire un peu plus haut, sous la plume de Chambord que le 29 février 1872, il se trouve à Bréda, à l’Hôtel de la Couronne!). Je m’étais laissé abusé un peu vite, non pas par le journaliste de « La Liberté », mais par Guy Coutant de Saisseval qui, à la page 72 de son livre « La Légitimté monarchique » avait choisi comme intertitre: « Les Princes d’Orléans sont mes fils » sans dire clairement que cette phrase était détachée du texte de l’entretien où il avait d’aileurs omis de la faire figurer. Cette fantaisie typographique pouvait laisser penser que la fameuse phrase était de son cru
Voilà l’explication de ce quiproquo, laquelle, bien sûr, ne préjuge en rien de l’interprétation que chacun reste libre de donner à cette phrase que n’a pas démentie le Comte de Chambord. D’autant moins que l’interview fut reprise le 5 mars par « L’Union », l’organe officiel du Prince.
Audouin
Cosmo
21 janvier 2013 @ 16:00
Audoin,
Je vous remercie pour votre réponse que j’apprécie hautement, mais aussi pour le quiproquo qui m’a permis d’aller plus loin dans la connaissance des évènements, en cherchant à savoir.
Vous ne me posez pas la question sur Michel de Bellomayre présenté par certains, dont vous, comme l’émissaire du comte de Paris. Là aussi, j’ai fait des recherches approfondies. Et en réalité, Michel de Bellomayre était un ami intime de Don Carlos, duc de Madrid, un ardent légitimiste. Il ne connaissait pas à l’époque le comte de Paris et ne pouvait donc être présenté comme son envoyé. Il avait représenté le Comité royaliste du Tarn lors des obsèques du comte de Chambord à Gorizia. Sa démarche auprès des princes d’Espagne a bien été faite mais non dans l’esprit que l’on rapporte. Je travaille encore à essayer d’éclaircir ses raisons, en ayant accès à ses archives.
Je ne pense pas que l’on puisse vraiment interpréter paroles et attitudes du comte de Chambord dans le sens d’une hostilité aux princes d’Orléans, envisagés comme successeurs dynastiques.
Par contre, l’interprétation donnée ensuite, sur l’impulsion de la comtesse de Chambord et du Père Bole, des droits des Bourbons d’Espagne, est parfaitement libre. Je ne la crois pas possible mais il n’est pas interdit d’essayer de donner d’autres interprétations à des évènements anciens. J’ai du mal à croire à la nullité de la clause de renonciation et tout semble prouver le contraire. Il est certain, en revanche, que cette clause n’était pas acceptée par Philippe V, malgré sa signature et son serment, et seuls les évènements l’ont empêché de revenir en France. Maintenant peut-on considérer que cette nullité a été couverte par la suite des évènements, qui de l’enregistrement des lettres patentes à la signature des traités, maintes fois réaffirmées, avec en contrepoint l’attitude Louis-Philippe lors des mariages espagnols, recadré par la diplomatie anglaise ? Je le pense. Mais au delà des faits, il y a un problème plus général, voire philosophique, qui celui du poids de l’histoire sur le droit ancien. Le temps passé valide-t-il ou est-il neutre ? Y-a-t-il prescription en cas de non respect du droit ? La règle générale est que le temps efface l’erreur. Il a fallu attendre les horreurs de la Deuxième Guerre Mondiale pour que naisse la notion de non prescribilité des faits, et encore dans des conditions très précises.
Je ne compare bien évidemment pas la clause de renonciation et les horreurs commises mais l’évolution de la notion de prescription, qui se trouve confirmée, a contrario, du moment que l’on n’est pas dans le champs d’application de la nouvelle loi internationale. Selon moi, tout ce qui s’est passé de 1712 à 1883 avait rendu définitivement valide la renonciation, comme ayant produit des effets incontestés éloignant définitivement les descendants de Philippe V du trône de France.
Vous pensez autrement et je ne cherche en aucun cas à vous convaincre ( ce serait bien inutile… ;) )mais à vous expliquer ma démarche qui n’est en rien l’expression d’une sympathie pour l’un ou d’une antipathie contre l’autre.
Cosmo
Audouin
22 janvier 2013 @ 15:45
Cosmo
« …la Comtesse de Chambord, elle aussi cousine des d’Orléans par les Cibo… » écrivez-vous.
En réalité, la Comtesse de Chambord, née archiduchesse d’Autriche, princesse de Modène descend de Charlotte-Aglaé d’Orléans, une des filles du Régent. On lui avait fait épouser François-Marie d’Este, duc de Modène. Leur fils Hercule, marié à une Cibo de Malaspina, eut une fille unique, Marie Béatrice qui apporta le duché de Modène dans une branche de la Maison d’Autriche en épousant l’archiduc Ferdinand. Celui-ci est le grand-père de la Comtesse de Chambord qui cousinait aussi avec la Reine Marie-Amélie, fille d’une archiduchesse.
Sauf erreur, je ne crois pas que les d’Orléans ait un ou une Cibo dans leurs ancêtres.
Audouin
Cosmo
22 janvier 2013 @ 22:03
Audoin,
Je crois que vous avez raison. Les d’Orléans n’ont pas d’ancêtre Cibo.
Le cousinage des Orléans avec la comtesse de Chambord vient par François III d’Este, duc de Modène, dont la fille Marie-Félicité épousa le duc de Penthièvre, dont la fille fut la mère de Louis-Philippe.
La parenté vient en effet de Charlotte-Aglaé d’Orléans, fille du Régent, mère d’Hercule III d’Este-Modène, père de Marie-Béatrice d’Este, grand-mère de la comtesse de Chambord.
La princesse de Conti, née Marie-Fortunée d’Este, était à la fois la grand-tante de Louis-Philippe et de la comtesse de Chambord.
L’archiduc Ferdinand, grand-père de la comtesse de Chambord, était le frère de Marie-Caroline de Naples, mère de la reine Marie-Amélie et arrière-grand-mère du comte de Chambord
Mais il n’est pas impossible que je me trompe dans toutes ces parentés.
Il ne faut pas oublier non plus que la duchesse d’Angoulême était la cousine germaine de la reine Marie-Amélie.
Une chose est certaine. Bourbon, Este, Orléans tous étaient parents proches et se considéraient comme tels.
Cosmo
Audouin
23 janvier 2013 @ 07:39
On peut comprendre, dans ces conditions, que le Comte de Chambord ait affirmé que les princes d’Orléans étaient ses fils ;-)
Audouin
Cosmo
23 janvier 2013 @ 14:58
Audoin,
Ne me faites pas croire que vous ignoriez ce cousinage proche…mais à ce degré de parenté, il aurait pu dire « Mes frères ». ;)
Cosmo
emporio
16 janvier 2013 @ 22:00
Cela me rappelle une certaines partie sombre de l’Histoire ou la Délation était aussi faite dans l’Anonymat. C’est une prise de position personnelle du Prince Jean qui n’est pas choquante mais privé.
Audouin
17 janvier 2013 @ 15:24
Savez-vous seulement de quoi vous parlez? Le Prince Jean aurait très bien pu rester chez lui au chaud ce dimanche. Mais il a tenu à être présent aux côtés de ses concitoyens de Dreux, du maire, M.Gérard Hamel et de nombreux conseillers municipaux pour s’élever avec eux contre le projet de loi Taubira qui prétend à rien de moins que « changer la civilisation » (dixit la ministresse). Cette position courageuse que je salue n’avait rien de « privé » à partir du moment où elle s’exprimait en public et ce n’est pas pratiquer la « délation » que de la relayer. Si le Prince Jean avait souhaité passer inaperçu, il ne se serait pas laissé photographier à côté du maire de Dreux. Etes-vous capable de comprendre cela?
Audouin
jul
17 janvier 2013 @ 17:04
Pourquoi serait-ce de la délation?
Jean d’Orléans doit apprécier de pouvoir faire partager sa conviction. C’est à cela que sert une manifestation.
Nemausus
20 janvier 2013 @ 23:14
Cosmo parle de délation… toujours dans l’exagération mais peut être devrait-il également accuser le site « la Couronne » (pro-orléaniste) de délateur ! que c’est risible !
Cosmo
21 janvier 2013 @ 13:26
Soldat de la 25ème heure, faites-vous dans la modération d’habitude ?
Merci de me signaler un site dont j’ignorais totalement l’existence ! Seriez-vous plus orléaniste que moi, par hasard ? Notez que c’est pas très difficile…
Loulou
15 janvier 2013 @ 21:41
Mais maintenant on le sait et on peut donc voir l’esprit « moderne » du Prince Jean !!!
Lorsque l’on a un titre et un Nom comme le sien on s’abstient de ce genre de manifestation !!!!
Marie de Bourgogne
16 janvier 2013 @ 09:52
@ Loulou
J’avoue ne pas voir ce que le côté « esprit moderne » vient faire là-dedans.
Loulou
16 janvier 2013 @ 21:06
On vit avec son temps, nous sommes en 2013 !!! et beaucoup de choses ont évolués, ne vous en déplaise !!!
Marie de Bourgogne
18 janvier 2013 @ 09:26
@ Loulou
Je sais pertinemment que nous sommes en 2013 (après Jésus Christ :-) ). Mais tout le monde ne vit pas avec VOTRE temps. Et tout le monde n’est pas obligé de partager VOS idées.
BAV
Philippe
18 janvier 2013 @ 15:15
Merci, Loulou !
Pardonnez-moi de choisir votre post pour venir me mêler à la
conversation, mais il est parmi les plus sensés…
Figurez-vous, cher tous, que j’avais snobé la participation de
Mgr le Comte de Paris à la messe de St-Germain l’Auxerrois, et
que ce n’est qu’aujourd’hui que je découvre le champ de bataille !!!
… Je ne serai donc pas très long, mais je tiens quand même a dire
combien les propos de certains, qui me reprochaient de voir en Jean
d’Orléans quelqu’un de sectaire, me reviennent en mémoire avec jubilation … Car j’avais finalement bien raison … et ça n’est évidemment pas une surprise.
Peut-être, néanmoins, espérais-je que M.de Vendôme serait
suffisamment intelligent pour ne pas venir se mêler à la foule
vociférante des catho-reacs de la vieille France (dont le spectacle
étonne la presse du monde entier, il faut le savoir…) … mais non,
car ce prince est un personnage encore plus médiocre que je ne
l’avais imaginé !
Dont acte.
Que ceux qui, comme moi, croient en la supériorité de la Monarchie
sur la république, mais qui constatent que les princes de toutes les branches de la Maison de Bourbon (en tous cas de toutes celles qui « prétendent » au Trône de France …), sont devenus de simples
porte-étendards de l’Eglise de Rome, se consolent en pensant
que nos voisins ont, eux, la chance de vivre sous le règne de
princes saxons, Nassau ou Oldenbourg, moins usés par la longueur
des siècles, pour ne pas dire moins dégénérés, et qu’après tout, la France, qui est déjà si belle, ne peut pas avoir tous les bonheurs …
Jamais plus, bien sûr, je ne me dirai monarchiste en public. J’aurais
trop honte …
Phil.
aubert
15 janvier 2013 @ 20:37
N’est-ce pas son droit ?
Audouin
16 janvier 2013 @ 10:52
C’est non seulement son droit, mais il a estimé que c’est plus encore son devoir…
Audouin
aubert
17 janvier 2013 @ 18:21
soulevons un problème épineux.
Supposons que notre Bourbon ou notre Orléans soit Roi de France, que la majorité soit celle d’aujourd’hui et que Monsieur Hollande soit Premier Ministre. Cas de figure qui correspond à la réalité si selon le souhait de plusieurs sur ce site nous étions en Monarchie parlemantaire.
La loi sur le mariage pour tous est votée. Le Roi doit la signer pour sa promulgation.
Question: qu’elle serait l’attitude de Louis XX, d’Henri VI, de Jean III.
Audouin
18 janvier 2013 @ 11:13
Aubert
Je vous laisse à vos suppositions. Off topic, comme disent les Anglo-saxons.
Audouin
aubert
18 janvier 2013 @ 15:20
Audoin, je préfère mes suppositions à vos pirouettes anglo-saxonnes!
Cosmo
18 janvier 2013 @ 11:17
Cher Aubert,
Ils feraient peut-être comme le roi Baudoin en son temps. Ils s’esquiveraient 24 heures et reviendraient.
Mais le mieux serait d’abdiquer définitivement car si un monarque est en désaccord fondamental avec son peuple, il n’a pas d’autre solution.
Amicalement
Cosmo
Charles
15 janvier 2013 @ 23:08
Merci Audouin de me permettre de m’exprimer.
Le Duc de Vendôme a effectivement manifesté ce dimanche comme des centaines de milliers de francais conte le projet de loi Taubira.
Le prince Jean aurait pu se contenter d’ecrire un communiqué ou de signer un manifeste rédigé par un secretaire omniprésent. Au lieu de cela le prince s’est rendu à Paris avec les habitants de la ville de Dreux pour manifester contre un projet de loi hostile à ses convictions et aux traditions Capetiennes.
Le prince a du se souvenir de sa grand-mere la Comtesse de Paris qui n’avait pas elle aussi hesitée à manifester avec les Eudois contre les projets socialistes hostiles à l’ecole libre.
Il existe encore de nos jours des princes qui ont des convictions et le Duc de Vendôme est l’un d’eux à l’image du roi Baudouin et de l’actuel Grand-Duc de Luxembourg qui ont pris des decisions d’importance lorsqu’il le fallait.
Comme il est rassurant de voir le Duc de Vendôme défendre la famille traditionnelle et les valeurs chretiennes de la Maison de France.
Baia
16 janvier 2013 @ 08:37
Charles, est-ce vous qui tenez la main du Duc de Vendôme, Prince Jean, Héritier de la Maison de France ???
Gilles
16 janvier 2013 @ 12:28
Charles,
Vous savez combien je suis bien souvent d’accord avec vous et combien je suis attaché au Prince Jean,mais là vous faites erreur.
Sans prendre partie pour qui que ce soit,( ce n’est ni le lieu ni le propos), un Prince français, de surcroit heritier d’une couronne, se doit d’etre au dessus de toutes querelles partisanes. En allant manifester, le Prince a desavoué et deçu une partie de ses partisants.
Quand à la tradition capetienne, j’aimerais bien savoir ce qu’elle vient faire dans le mariage gay ??? si ce n’est de rappeller aux princes qu’ils doivent servir le plus grand nombre!
Les convictions personnelles des princes ne doivent pas etre un facteur de division. Peut etre que les Familles de Luxembourg et de Belgique partagent les memes idées mais ça n’a pas empeché le maire de luxembourg d’assister avec son epoux au mariage du grand duc heritier. Ces deux monarchies que vous citez en exemple on adopter cette loi depuis longtemps et les souverains ne se sont jamais permis de prendre partie.
Le Prince Jean ne devrait pas oublier que nous sommes dans une republique laique , et que ce principe est fort important pour les français.
La religion et la foi sont d’ordre privé et ne doivent en rien intervenir dans les affaires de l’etat.
En agissant ainsi, le Prince Jean donne une image desuette et passeiste de le monarchie…ce qui n’est pas tres attractif !
S’il est si chretien que ça, et souhaite servir l’Eglise, il ferait mieux de la conseiller sur les raisons pour lesquelles nos lieux de culte se vident.
Charles
16 janvier 2013 @ 23:18
Gilles,
Merci pour votre message.
Le Duc de Vendôme est catholique comme chacun le sait et le prince souhaite agir et vivre en respectant les prèceptes de la religion catholique.
Voici une reflexion du prince Jean extraite de son livre « Un prince Français »
« Oui la France est chretienne. Cette conviction a toujours été celle des princes et des rois, bien avant de Gaulle. Elle ne l’est pas par accident, elle l’est historiquement, puisqu’elle a été façonnée par le christianisme : dès le baptême de Clovis, les Francs se dégagent de leur gangue païenne, tout en se distinguant des autres peuples dont les souverains avaient épousé l’hérésie arienne.
Evidemment, les chretiens n’occupent plus aujourd’hui la place qu’ils ont eue. Je crois qu’il leur appartient de faire entendre leur voix, car la vocation de la France demeure. Quand bien même nous voudrions les laïciser, les valeurs qui ont fondé notre civilisation – à commencer par le respect de la personne humaine – sont issues de cet heritage chrétien. C’est parce que nous l’avons oublié que nous ne savons plus vraiment ce qui nous rassemble aujourd’hui. »
Je vous invite à lire et relire l’ouvrage du prince Jean. Il expose ses convictions profondes,
Bien à vous
Charles
aubert
17 janvier 2013 @ 18:25
Charles, votre réponse est satisfaisante dans la mesure où le prince ne règne pas. Qu’elle serait son attitude s’il régnait et devait promulguer la loi voté par le Parlement ? Cordialement
(voir ma question ci-dessus)
aubert
18 janvier 2013 @ 15:31
Gilles je suis bien OK avec vous. Ce prince si chrétien a tout de même oublié un commandement de l’Eglise: oeuvre de chair tu ne feras qu’en mariage seulement. S’il était impatient il aurait pu utiliser un moyen aussi ancien que sa dynastie. Mais peut-être est-il prêt à défiler pour son interdiction aussi ?
Mayg
16 janvier 2013 @ 15:28
N’est -il pas sensé au contraire être neutre et ne pas affiché ses opinions qu’elles soient politiques ou personnelles ?
erwan
18 janvier 2013 @ 00:26
Le prince Jean ne règne pas. Il serait dommage que le duc travestisse sa pensée.
Votre commentaire concerne-t-il également le message du prince Luis Alfonso? Pas lu?
Milena
17 janvier 2013 @ 01:43
Le très médiatisé Duc de Vendome n’avait pas à se méler d’une affaire strictement républicaine,quel que soit son avis sur la question…ou aalors qu’il s’abstienne de défendre publiquement la cause monarchique.
Milena
17 janvier 2013 @ 01:45
…et redevienne un citoyen lambda…en tant que prétendant en troisième au trone de France,sa place n’était surement pas là.AVIS PERSO!
erwan
16 janvier 2013 @ 01:04
Vous me faites sourire Audoin.
La manifestation du 13 janvier ne s’intéressait guère à l’altération de la nature du mariage civil. Les hétérosexuels le font très bien, sans avoir besoin de renfort.
Le prince Jean en y participant discrètement a peut-être voulu marquer ses interrogations quant à l’adoption, la PMA, la GMA…comme nombre de participants particulièrement joyeux et différents.
Il reste que je préfère sa présence, ici, au message maladroit, pour être poli, d’un prince qui ignore peut-être le texte qu’on lui attribue.
Audouin
16 janvier 2013 @ 09:57
Permettez-moi de sourire à mon tour…Je ne savais pas que le Prince Jean vous avait confié la mission d’exposer ici ses motivations profondes.
Audouin
erwan
18 janvier 2013 @ 00:36
Mon sourire concernait ce que vous nommez « la dénaturation du mariage ». Le prince Jean n’assistait pas à une manifestation contre celà même si toutes les manifestations ce jour-là (bizarre) étaient autorisées. Ce n’est qu’une maladresse Audoin, celà arrive.
philippe gain d'enquin
16 janvier 2013 @ 09:42
Le duc de Vendôme agit là à titre individuel, il est fâcheux que vous ne l’ayez pas compris!
Anna
16 janvier 2013 @ 14:02
Je félicite le prince Jean de France pour sa présence à cette manifestation.
Le duc de Vendôme est toujours là où on l’attend. Merci à lui
Arthur
16 janvier 2013 @ 14:46
Merci Audouin de nous faire part de cet acte militant du duc de Vendôme que j’approuve.
Le prince Jean a bien fait de se mêler à la foule à l’occasion de cette manifestation.
Les catholiques n’ont pas le droit de rester inerte devant des projets hostiles à la famille et à la religion catholique.
Bravo au prince Jean
naucratis
17 janvier 2013 @ 21:21
Pouvez-vous m’expliquer, Arthur, quels sont les projets « hostiles à la famille et à la religion catholique » que vous évoquez dans votre message ?
Jean Pierre
15 janvier 2013 @ 18:41
J’espère juste, même si je ne connais pas cette dame, que la comtesse Micaela ne subira pas d’avanies comme l’an passé. Cette histoire qui de l’extérieur semble rocambolesque voire comique est cependant un exemple de malveillance et de mesquinerie.
Cela dit qu’elle ne s’inquiète pas trop, d’où il est Louis XVI ne lui en voudra pas si elle est absente. Tiens au fait ! Si on le laissait (reposer) en paix Louis XVI. Je n’ai jamais entendu dire que la reine Elisabeth se rendait à un office à la mémoire de Charles I…….
jul
15 janvier 2013 @ 20:28
La Reine actuelle n’appartient pas à la même dynastie que Charles I.
Audouin
16 janvier 2013 @ 11:16
Elisabeth II n’en descend pas moins par les femmes de Jacques 1er Stuart père de Charles 1er, le roi décapité… et canonisé par l’Eglise d’Angleterre 11 ans plus tard! Un lointain arrière-grand-oncle en quelque sorte…
Audouin
jul
16 janvier 2013 @ 15:28
Oui c’est vrai Audouin. Mais la ferveur se développe à l’intérieur de la dynastie.
aubert
16 janvier 2013 @ 13:45
Windsor précédé de Saxe-Cobourg-Gotha précédé de Hanovre précédé de Stuart, précédé d’Orange, précédé de Stuart, etc, tout cela par les femmes bien sûr. Est-ce ce qui vous gêne ?.
Et tous descendent de Guillaume le Conquérant.
jul
16 janvier 2013 @ 15:29
Mais non Aubert, ça ne me gène pas, c’est justement ce qui me plait :D !!!
C’est une continuité dynastique !
Tonton Soupic
16 janvier 2013 @ 20:01
Moi aussi, Jaen-Pierre, j’espère que notre chère princesse Micalea ne subira pas d’avarie comme l’an pansé. Je prie pour cela jusqu’au 21 janvier.
VERSAILLAISE
17 janvier 2013 @ 19:01
c’est une des seules occasions de « paraitre » ça ne se « rate » pas!
Jean d’orleans ne me décoit jamais. Toujours aussi réac!
Zeugma
15 janvier 2013 @ 19:31
Henri d’Orléans met en lumière la position inconfortable et paradoxale qui est la sienne, qu’il assume d’une manière très courageuse :
il est à la fois descendant d’un régicide et l’héritier incontestable des rois de France, reconnu comme tel par toutes les cours européennes.
Cela dit, la République est solidement installée en France et personne n’a sérieusement l’intention de changer de régime.
Lola du Sud
15 janvier 2013 @ 19:48
C’est que nous on a fait la révolution Jean Pierre!
Cela vous a échappé peut être? (rire)
On se marre tellement sur ce site que bientôt il va falloir payer pour y être (rire)
Caroline
15 janvier 2013 @ 20:35
Lool,on aurait du coller cette photo en miniature dans la photo de l’article précédent puisque le comte de Paris est le père des enfants de la duchesse de Montpensier!
aubert
18 janvier 2013 @ 15:36
..et oui Caroline, illustration de ce que tous ces grands chrétiens s’arrangent avec le Bon Dieu. En raison de leur naissance probablement.
Julien
15 janvier 2013 @ 21:11
Il est normal que le légitime Roi de France participe aux célébrations en mémoire de notre souverain martyre qui fut victime de la révolution.
Chaque année la Famille de France est toujours dignement représentée par son chef à l’occasion de ce jour important.
naucratis
17 janvier 2013 @ 21:25
Julien,
supprimez « légitime », remplacez « roi de France » par « prétendant au trône de roi des Français » et troquez « Famille de France » par « Famille d’Orléans » et votre message gagnera en exactitude.
aubert
18 janvier 2013 @ 15:38
Vous avez raison naucratis. Moi que votre ami némausus prétend orléaniste je vous approuve, Julien est un flagorneur.
Julien
19 janvier 2013 @ 16:46
Naucratis et Aubert
Je ne fais qu’imiter de mon mieux la fantaisie de certains « légitimistes » plus royalistes que leur soi-disant roi.
Je suis certain que vous comprendrez messieurs :)
naucratis
21 janvier 2013 @ 12:53
Je trouve toutefois, Julien, qu’il est assez étrange de vouloir dénoncer la « fantaisie » des légitimistes en reprenant à votre compte les outrances grossières des orléanistes à propos d’un article sur Henri d’Orléans qui, sauf erreur de ma part, n’est pas très bien disposé envers la branche aînée de sa Maison.
En d’autres termes, je crois que votre message ridiculise un peu plus les orléanistes, même involontairement, ce dont je vous remercie sincèrement !
Julien
21 janvier 2013 @ 15:30
Vous n’avez absolument rien compris à mes propos, ce qui semble être normal chez les gens comme vous, de toute façon.
En somme, vous pouvez gardez vos remerciements.
naucratis
22 janvier 2013 @ 10:28
Ah, nous y voilà !
Les « gens » comme moi ne peuvent pas comprendre…
Et que sont-ils donc les « gens » comme moi ?
Je trouve sincèrement que ce site s’éloigne de plus en plus du débat (parfois musclé) et verse dans l’insinuation voire l’insulte la plus facile.
Charly
22 janvier 2013 @ 17:11
Vous avez la mémoire fort courte Naucratis!
Relisez vos propres commentaires sur d’autres articles de N&R, et puis dites-nous qui a l’insulte la plus facile, et en quoi consiste exactement votre participation au débat parfois musclé que vous évoquez.
Julien
25 janvier 2013 @ 20:55
Naucratis,
Les gens comme vous sont simplement de la sorte bien particulière de ceux qui se prétendent « légitimistes » et qui sont toujours là pour insulter, dénigrer ou simplement faire perdre leur temps aux princes de la Maison d’Orléans et leurs partisans.
Charly,
Merci beaucoup pour votre intervention :)
danielle2
16 janvier 2013 @ 01:29
Le comte de Paris à la mémoire courte, son aïeul à voter la mort de Louis XVI. Eradiquer les Bourbons , c’était une aubaine. IL n’est pas l’héritier de la couronne de France. Et il ne s’appelle pas « de France ». Son nom de famille c’est Orléans. Même sous la République, il est reconnu comme tel.
philippe gain d'enquin
16 janvier 2013 @ 09:47
Quand le roi d’Espagne n’a rien « foutu » pour voler au secours de son « cousin » en dépit du pacte de famille se rendant par là même complice de sa mort. Zéro la balle au centre…allez donc courir avec L-A loin de concepts que vous maniez mal!
aubert
17 janvier 2013 @ 18:38
Bien répondu philippe gain d’enquin.
Ces nostalgiques du passé qui nous ressortent la même chanson, vieille de plus de deux siècles commencent à être lassants.
La plupart de nos concitoyens sont infichus de savoir qui est Louis XVI alors, que son cousin qu’ils connaissent encore moins, ait voté sa mort çà leur fait une « belle jambe »
Le même commentaire s’applique d’ailleurs à Louis de Bourbon et Franco avec le seul handicap que la référence est plus récente.
Je doute toutefois que beaucoup de nos concitoyens de moins de 50 ans se préoccupent du Gal Franco.
erwan
16 janvier 2013 @ 01:32
Ces messes sont un hommage au roi Louis XVI, à la reine Marie-Antoinette, à Louis XVII, aux chouans, aux vendéens, à tous ceux qui sont restés fidèles.
Elles permettent également, en priant, de nous situer dans l’héritage de cette révolution qui a été le moule de toutes les exactions commises depuis et qu’il nous faut bien accepter pour continuer à avancer en se souvenant.
Tant que les français refuseront de comprendre l’influence sur leur vies de la décapitation du roi, tant qu’ils se contenteront de respecter la Terreur sans en mesurer les conséquences, alors il faudra témoigner avec enthousiasme sans avoir l’air de porter le deuil.
philippe gain d'enquin
16 janvier 2013 @ 09:58
Petit apport historique à nos contemporains propos :
Prière composée à l’occasion du tricentenaire du voeu du roi Louis XIII, le 24 juillet 1938 par son héritier direct le Comte de Paris
Seigneur,
Vous avez toujours eu pour la France une prédilection dont témoignent les multiples manifestations de votre divine bonté pour elle.
Vous avez voulu qu’Elle grandit et prospérât, qu’Elle trouvât son unité en suivant Vos préceptes: un peuple docile et des rois soumis à Votre volonté Vous servirent d’instruments pour faire de la France la grande nation chrétienne.
Hélas insensiblement, les rois et le peuple se sont écartés de la pratique de Votre Loi. Avec le temps le mal a développé ses funestes conséquences. – Le peuple alors paya par le sang ses erreurs et notre famille subit les justes châtiments qu’elle méritait.
A cette France néanmoins, malgré ses égarements, Vous avez souvent dans votre miséricorde, montré quelle était la voie de son salut. Mais sitôt le danger passé, elle se replongeait dans ses errements. Après avoir imploré Votre pitié et Votre pardon, elle s’éloignait à nouve
philippe gain d'enquin
16 janvier 2013 @ 10:17
Petit apport historique à nos contemporains propos :
Prière composée à l’occasion du tricentenaire du voeu du roi Louis XIII, le 24 juillet 1938 par son héritier direct le Comte de Paris
Seigneur,
Vous avez toujours eu pour la France une prédilection dont témoignent les multiples manifestations de votre divine bonté pour elle.
Vous avez voulu qu’Elle grandit et prospérât, qu’Elle trouvât son unité en suivant Vos préceptes: un peuple docile et des rois soumis à Votre volonté Vous servirent d’instruments pour faire de la France la grande nation chrétienne.
Hélas insensiblement, les rois et le peuple se sont écartés de la pratique de Votre Loi. Avec le temps le mal a développé ses funestes conséquences. – Le peuple alors paya par le sang ses erreurs et notre famille subit les justes châtiments qu’elle méritait.
A cette France néanmoins, malgré ses égarements, Vous avez souvent dans votre miséricorde, montré quelle était la voie de son salut. Mais sitôt le danger passé, elle se replongeait dans ses errements. Après avoir imploré Votre pitié et Votre pardon, elle s’éloignait à nouveau de Vous.
Ecoutez aujourd’hui, Seigneur, les prières de ceux qui vous sont fidèles, et je Vous demande la grâce de m’admettre et de me conserver parmi eux.
Sainte Vierge,
Mon aieul Louis XIII a remis entre vos mains maternelles les destinées de notre pays – Combien souvent vous lui avez témoigné votre bonté en manifestant en France votre présence pour y rallumer la foi! Les Français, cependant, bien qu’ils vous aient entendue et malgré vos intercessions persistent à ne pas s’écarter de la mauvaise voie dans laquelle ils sont engagés.
N’abandonnez pas ce peuple qui se montre si obstiné! Prenez le en pitié! Venez à son secours!
Ecoutez aussi la prière fervente du chrétien que je veux être et acceptez de vous faire mon avocat auprès de Dieu, pour qu’il ne rejette pas mon dévouement et qu’il accepte mes humbles services. Dans le désir de Le servir, je m’efforce à me préparer à la tâche que par ma naissance j’ai le devoir de considérer.
N’étant pas chargé devant Dieu de conduire le peuple de France je ne puis renouveler le voeu de Louis XIII solennellement. – Cependant, Sainte Mère de Dieu, je puis vous consacrer et vous consacre ma personne et ma vie, pour que la France revienne à Dieu et qu’il me soit donné de Le servir en restaurant dans mon pays un ordre social, économique et politique imprégné des principes de l’Évangile.
Seul devant cette immense tâche, je vous supplie d’intercéder auprès de Dieu, pour qu’il me donne la grâce de l’accomplir et de refaire une France chrétienne en parfait accord avec l’Eglise.
Sainte Vierge,
Unissez de nouveau le Roi à son peuple, dans le commun amour de Dieu, notre créateur et notre souverain. Obtenez pour l’un comme pour l’autre la rosée des grâces pour que le Roi fasse en toutes choses son devoir de roi très chrétien et que le peuple retrouve son bonheur en rentrant dans les voies de Dieu.
Daigne Votre Toute Puissance suppliante faire en sorte que par cette nouvelle union bénie de Dieu, la France redevienne enfin la fille aînée de l’Eglise.
Henri, Comte de Paris,Orval 24 Juillet 1938
Imprimatur : Michel, Marie Archevêque d’Aix. Aix en Provence, le 11 Mai 1941.
aubert
17 janvier 2013 @ 18:45
Ce n’est plus une prière mais un plaidoyer pour la France et pour sa personne.
Pauvre Bon Dieu des catholiques français qui n’aurait réussi que la seule création de la France et des Capétiens. Certains jours Il doit s’arracher les cheveux qui lui restent.
HRC
16 janvier 2013 @ 11:16
les Anglais ont décapité Charles 1er pour non respect des droits du Parlement.Nous pour des raisons parfois similaires, pour d’autres plus floues/complexes, dont l’honneteté du roi qui le rendait attachant, et ce alors que nous étions en guerre. Le roi est mort de ses erreurs politiques ET de ses qualités humaines.
la « terreur » est née de la panique de la guerre, Erwan, pas de la mort du Roi. Thermidor a été possible parce les français étaient rassurés, la guerre se réroulait HORS de nos frontières. Trivial mais réaliste.
pour Jul, les rois anglais « Hanovre » descendent des Stuart, certes par les femmes, cela se saurait si Cromwell ou Monk avaient fait dynastie !!!!!
HRC
16 janvier 2013 @ 11:24
sur les analyses des motifs des Vendéens, j’ai déjà fait un topo que je reprendrai qu’en cas de demande. La dfense de la monarchie apparait après les actes spontanés d’insurection et après la levée en masse (conscription) plusieurs mois après la mort du Roi. Et stoppe avec Hoche sauf pour quelques chefs chouans.
HRC
16 janvier 2013 @ 11:26
x fautes…..plus de lassitude que dues au clavier !!
erwan
18 janvier 2013 @ 00:56
Je n’ai pas écrit le contraire chère HRC mais cette terreur, après l’exécution du roi, reste la matrice de ce qui a suivi dans le monde entier et se poursuit au fil des ambitions sanguinaires et perverses.
Le roi décapité ( ce n’est pas rien ) permettait alors tous les excès à ses bourreaux, leurs successeurs comme à ceux fascinés par tant de cruauté, comme une source d’inspiration ce qui rend encore plus odieux ce crime.
HRC
18 janvier 2013 @ 09:36
non, c’est un délire, cher Erwan, une reconstruction de l’histoire sur présupposé faux.
HRC
18 janvier 2013 @ 14:45
cher Erwan, j’ai dù sortir sur le verglas, donc je précise maintenant : quand une personne sacrée est exécutée, c’est pour dire….. qu’elle ne l’est plus, que les gens ont d’autres valeurs plus sacrées que celle qu’il incarne. Comme pour Charles 1er le siècle précedent.
l’homme de devoir que fut Louis XVI a été aussi victime… de la lenteur d’analyse du Vatican, lequel a refusé la constitution civile du clergé à la monarchie constitutionnelle de Louis XVI en 1790-91, pour l’accorder 10 ans plus tard à Napoléon Bonaparte, sous forme de concordat, dans les mêmes contenus. Et là, je cite Albert S.., que certains identifieront
votre sens du sacré est si minoritaire qu’il en devient respectable et élégant selon mes codes… j’ai un trip, ou je fantasme une uchronie si vous préférez : la guerre de 14 n’est pas déclarée.. donc la notion (sacrée pour moi) de respect de la vie humaine n’aurait pas connu certains effondrements dans les décennies qui ont suivi.
sincèrement à vous.
Mélusine
16 janvier 2013 @ 13:24
Il fait bien.
Anna
16 janvier 2013 @ 14:04
Le comte de Paris a raison d’assister à cette messe en hommage au roi Louis XVI. J’espère que le duc de Vendôme sera à ses cotés;
Arthur
16 janvier 2013 @ 14:50
Je suis heureux de constater que le comte de Paris assistera à une messe de Requiem en hommage à Louis XVI, un grand chrétien.
Lola du Sud
17 janvier 2013 @ 10:22
Arthur c’est une belle parole ça peut être que ça va calmer tout le monde?
Chaponnay
17 janvier 2013 @ 17:38
Décidement, cette année encore, l’église St Germain va être infréquentable avec ces orléans !
Padraig
18 janvier 2013 @ 15:38
Chaponay,
Si j’en crois votre pseudonyme (?), permettez moi avec humour de vous dire que « vous en êtes un autre »… ;-)
philippe gain d'enquin
18 janvier 2013 @ 23:18
Ne montez donc pas sur vos ergots, et ne chargez pas vos batteries, mon poulet, cette ligne de crête n’en vaut pas la peine…
Padraig
19 janvier 2013 @ 12:35
philippe gain d’enquis,
Je suppose qu’au travers de ma phrase « vous en êtes un autre », vous aurez compris que je pensais bien sûr au patronyme « d’Orléans ». Mais il est vrai, qu’après vérification, il ne reste plus malheureusement qu’une seule représentante de la famille « Chaponay-Morancé », prénommée Henryanne et qui est la fille de la princesse Geneviève d’Orléans.
aubert
18 janvier 2013 @ 15:41
je croyais les chaponnay éteints!!
ARAMIS
19 janvier 2013 @ 13:23
Il me semble qu’il faudrait plutôt faire célébrer des messes pour le repos de l’âme de Robespierre, de Tureau et de Fouquier-Tinville, etc, etc. D’un point de vue catholique, et à vue humaine, on peut penser qu’ils en ont davantage besoin que Louis XVI.
Cela aurait « de la gueule » de voir Louis, Henri et Jean réunis pour prier à cette fin, dans une authentique attitude de pardon chrétien et… pour remercier en même temps le ciel de l’action de ces hommes qui, si l’on va un peu vite, les ont empêcher d’avoir « le malheur de devenir roi » comme disait leur « ancêtre » (au sens large du terme bien sûr) Louis XVI. Les pauvres, rien qu’à penser qu’ils seraient obligés dans quelques mois de signer la loi sur le mariage gay qui semble si contraire à leurs convictions profondes et si publiquement affichées, ils doivent s’en retourner dans leur lit !
Mais évidemment, cela est une vue de l’esprit, car ces messes constituent moins des célébrations (sinon pour le clergé qui s’y prête, du moins pour l’assistance) pour le repos de l’âme du roi que des manifestations politiques sous le couvert d’une manifestation d’ordre spirituel. En tout cas, je pense que les deux idées sont au moins présentes et s’entremêlent, et me semblent peu propices au pardon chrétien, pourtant manifesté par le Roi lui-même.